samedi 9 février 2013

Nantes, quand l'industrie était en ville, Devineau

Quand je suis arrivé à Nantes, j'ai habité ... au camping du Petit Port (là où maintenant se trouve le RU le RUbis, puis rue Saint-Donatien (où j'ai ainsi pu connaître les saints nantais, Donatien et Rogatien) et ensuite rue des chambelles. Pour aller à l'ENSM (où étaient logés trois des départements de l'IUT, Génie Mécanique, Génie Electrique, Informatique), je passais, passage de l'Eperonnière, devant l'usine Devineau. Maintenant, elle a été remplacé par un immeuble.

Extrait du site de La Tribune :
"La croissance externe est aussi la marque de fabrique de l'affaire familiale depuis que Jules Devineau, le grand-père de Pierre, a transféré à Nantes en 1890 l'activité de son oncle Eugène implanté à Legé, dans le sud de la Loire-Atlantique. À cette époque, les Devineau font partie des nombreux ciriers français dont l'activité principale est la fabrication de cierges. Peu de temps après son installation dans le centre-ville de Nantes, Jules, associé à son beau-frère Joseph Aubron, rachète trois de ses concurrents : Artaud, Maisonneuve et Chevalier, dont l'un dispose d'une boutique qui donne pignon sur rue aux Devineau. Il acquiert également un terrain d'un hectare quartier Saint-Donatien, où l'entreprise restera implantée jusqu'à son transfert à Carquefou en 1978, pour y faire blanchir la cire d'abeille à la lumière du soleil et de la lune. « Ce procédé sera utilisé jusqu'à ce que la chimie remplace le soleil au début des années 1960 », raconte Pierre Devineau, entré comme apprenti en 1952 dans l'entreprise dirigée alors par son oncle Léon. À défaut de faire des études comme ses frères, il apprend le métier de cirier et devient à seize ans le sixième salarié de la petite affaire. « Il fallait trois ans pour faire un bon cirier », précise-t-il au passage.
Mais la principale activité des Devineau est, à cette époque, la fabrication de santons de crèche en plâtre historiquement fabriqués en Allemagne. Cette diversification avait été lancée par Jules Devineau pendant la Première Guerre mondiale alors que la frontière avec l'Allemagne était fermée. La Société nantaise des articles de Noël (SNAN) surnommée par les Nantais « Le petit bon Dieu » emploiera jusqu'à 120 personnes. Elle s'éteindra au début des années 1990, victime de la concurrence des produits asiatiques."

Historique sur le site Devineau :

Lire aussi un article dans un n° du Journal municipal

Aucun commentaire:

 
Site Meter