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"Robert de Courçon (parfois orthographié Courson) est un cardinal anglais, né à Kedleston, mort à Damiette en 1218.
Il étudie à Oxford, Paris, et Rome, avant de devenir en 1211 chancelier de l'Université de Paris. Le pape Innocent III le fait cardinal en1212. En 1213, il prêche la cinquième croisade en France comme légat du pape. En 1215, il donne ses statuts à l'Université de Paris. Il meurt pendant le siège de Damiette."
"En 1215, Robert de Courson, légat du siège apostolique, c’est-à-dire cardinal chargé par le pape d’une mission diplomatique, est envoyé pour mettre en place des statuts universitaires afin d’apaiser les troubles. Il parle également de paix confirmée entre le chancelier et les écoliers de Paris car, en 1200, les maîtres décident de s’associer ; le chancelier et l’évêque de Paris, craignant de perdre leur autorité, essayent de freiner leur progression. En 1208, le chancelier, ayant seul le pouvoir de délivrer la licentia docendi (licence d’enseigner), soumet les futurs maîtres à un serment d’obéissance et au paiement d’un droit alors qu’elle avait été gratuitée par le concile de Latran de 1179. Ceci provoque la réaction des maîtres et des élèves qui vont protester à la cour de Rome. Robert de Courson doit donc assurer la tranquillité des écoliers et établir des règles pour mettre fin à ce conflit.
Les statuts de 1215 régissent principalement la vie religieuse au sein de l’université, mais aussi les relations sociales entre les étudiants, comme l’entraide mutuelle et l’assistance en cas de maladie. Les examens des écoliers et les séances inaugurales doivent garder un caractère solennel, c’est pourquoi les banquets sont prohibés. Ils doivent faire dons de vêtements soit d’autres objets, ce qui illustre clairement le vœu de pauvreté dont sont soumis également les prêtres.
Les maîtres ès arts ont une tenue vestimentaire imposée semblable aux clercs réguliers, c’est-à-dire un vêtement long et sombre et des souliers sobres, ni à lacets ni jamais à rubans car ils ne doivent rien porter de luxueux (vœu de pauvreté à l’image du Christ). Cela montre bien qu’ils sont considérés comme tels par l’Eglise. Au Moyen Age, l’habit occupe une place importante. Il classe, distingue la condition sociale des individus, ce n’est donc pas étonnant que l’Eglise insiste sur ce point.
En ce qui concerne les funérailles, celles-ci sont réglementées d’une manière rigoureuse. L’assistance aux cérémonies mortuaires est obligatoire et il est interdit de lire et de « disputer » (disputatio signifie la discussion) lors de l’enterrement d’un maître. Cela montre que le pape veut insister sur l’importance de la religion au sein de l’université et de l’unité, de solidarité entre ses membres.
Robert de Courson fait également allusion à l’attribution du pré Saint-Germain. Ce terrain appartenait à l’origine aux moines Bénédictins qui cultivaient autour de l’abbaye. Celle-ci abandonne une partie au bord de la Seine à l’université qui prend le nom de Pré-aux-Clercs. L’acquisition de cette terre avait pour but la construction d’une école car il y avait un manque de place réel qui contraignait les maîtres à enseigner dans de multiples endroits différents et à louer des salles en centre ville.
L’institution de l’école n’est pas un caractère original de l’université mais son fondement sur l’association est assez novateur. Ses origines cléricales restent fortement ancrées. Elle est considérée comme une société à part où l’importance est mise sur les règles religieuses et sociales. Robert de Courson met l’accent également, dans les statuts universitaires, sur l’enseignement, "
Les maîtres ès arts ont une tenue vestimentaire imposée semblable aux clercs réguliers, c’est-à-dire un vêtement long et sombre et des souliers sobres, ni à lacets ni jamais à rubans car ils ne doivent rien porter de luxueux (vœu de pauvreté à l’image du Christ). Cela montre bien qu’ils sont considérés comme tels par l’Eglise. Au Moyen Age, l’habit occupe une place importante. Il classe, distingue la condition sociale des individus, ce n’est donc pas étonnant que l’Eglise insiste sur ce point.
En ce qui concerne les funérailles, celles-ci sont réglementées d’une manière rigoureuse. L’assistance aux cérémonies mortuaires est obligatoire et il est interdit de lire et de « disputer » (disputatio signifie la discussion) lors de l’enterrement d’un maître. Cela montre que le pape veut insister sur l’importance de la religion au sein de l’université et de l’unité, de solidarité entre ses membres.
Robert de Courson fait également allusion à l’attribution du pré Saint-Germain. Ce terrain appartenait à l’origine aux moines Bénédictins qui cultivaient autour de l’abbaye. Celle-ci abandonne une partie au bord de la Seine à l’université qui prend le nom de Pré-aux-Clercs. L’acquisition de cette terre avait pour but la construction d’une école car il y avait un manque de place réel qui contraignait les maîtres à enseigner dans de multiples endroits différents et à louer des salles en centre ville.
L’institution de l’école n’est pas un caractère original de l’université mais son fondement sur l’association est assez novateur. Ses origines cléricales restent fortement ancrées. Elle est considérée comme une société à part où l’importance est mise sur les règles religieuses et sociales. Robert de Courson met l’accent également, dans les statuts universitaires, sur l’enseignement, "
http://historavenir.e-monsite.com/pages/histoire-medievale/le-developpement-de-l-enseignement-et-les-interventions-pontificales-en-matiere-universitaire-a-paris.html
... à moins que notre Courson soit un militaire,
Alexandre Jacques François de Courson de La Villevallio
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Jacques_Fran%C3%A7ois_de_Courson_de_La_Villevallio
Rault et Sigot (Les Noms des Rues de Nantes, CMD) attribuent la rue à l'abbé Guillotin de Courson (1799-1850) directeur du Grand Séminaire en 1824. "Par la suite, il devient le douzième supérieur général de la communauté de Saint-Sulpice. La rue est tracée en 1844. D'abord rue Saint-Donatien, elle s'appelle ensuite rue de la Philosophie. Son nom actuel lui est donné en 1856
... à moins que notre Courson soit un militaire,
Alexandre Jacques François de Courson de La Villevallio
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Jacques_Fran%C3%A7ois_de_Courson_de_La_Villevallio
Rault et Sigot (Les Noms des Rues de Nantes, CMD) attribuent la rue à l'abbé Guillotin de Courson (1799-1850) directeur du Grand Séminaire en 1824. "Par la suite, il devient le douzième supérieur général de la communauté de Saint-Sulpice. La rue est tracée en 1844. D'abord rue Saint-Donatien, elle s'appelle ensuite rue de la Philosophie. Son nom actuel lui est donné en 1856
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