lundi 27 mars 2023

Lettre ouverte aux élus de DORDOGNE

 

Lettre ouverte aux élus de DORDOGNE

Collectif des usagers mécontents de la collecte des déchets en Dordogne


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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Lettre ouverte aux Maires de Dordogne, au SMD3, aux offices du tourisme de la Dordogne, au préfet Monsieur Frédéric Périssat, au président du département, Monsieur Germinal Peiro , aux députés Messieurs Chassaing, Delpon, Cubertafon , et Madame Dubois, à Monsieur François Ruffin, à Madame Elise Lucet, à l’Agence régionale de santé, à Sud-Ouest, à MEDIAPART, à France Bleue Périgord, à Dordogne libre, à France 3 et à tous ceux qui se sentiront concernés par le scandaleux système de collecte des déchets en Dordogne …

Mesdames et Messieurs,
La situation s’aggrave de jour en jour, en Dordogne. L’été approche et avec lui, les touristes, les vacanciers ou encore les camping-cars ne vont pas tarder, comme chaque année, à venir profiter des formidables atouts tant gustatifs que culturels de notre région. Une surprise de taille les attend, une mauvaise surprise … Le département se transforme, lentement mais sûrement, en un dépotoir, une décharge à ciel ouvert.
En cause le nouveau système de collecte des déchets mis en place par le SMD3, syndicat mixte de collecte des déchets, avec l’assentiment de la plupart des maires.
Nous, usagers, n’avons à aucun moment été concertés, mis devant le fait accompli alors que nous aurions pu participer de façon active à la mise en œuvre d’une amélioration du système existant, c’est-à-dire le porte à porte.
Nous savons très bien que le grenelle de l’environnement de 2010 s’articule autour de trois grands objectifs :
* Renforcement de la réduction à la source des déchets par des actions de prévention
*Développement du recyclage de la matière et des déchets organiques
*Réduction des quantités de déchets partant en incinération ou en stockage
Ceci étant posé, il n’y avait aucune obligation à mettre en place la redevance incitative et à nous imposer les points d’apport volontaire, (PAV) qui vont avec. Nous sommes conscients de la nécessité d’agir rapidement pour l’environnement, par contre, nous ne comprenons pas pourquoi le SMD3 a choisi comme incitation à la réduction du volume de nos déchets, la plus mauvaise option, à savoir cette redevance « incitative » qui n’a d’incitatif que le mot, en fait il s’agit belle et bien d’une punition. En quoi le fait de s’en prendre, une fois de plus, à notre porte-monnaie va nous inciter à réduire nos déchets ? Voilà la solution envisagée et imposée aux Périgourdins…
Mais malheureusement, le désastre ne s’arrête pas là. En plus d’être racketté, c’est ce que nous ressentons, la mise en place des PAV est une aberration sans nom.
Un service public de plus qui disparaît au profit de quelques intérêts financiers qui n’ont rien à voir avec la protection de l’environnement !
Que dire des discriminations envers toutes les personnes âgées, malades, handicapées, incontinentes, sans moyen de locomotion, mais cette discrimination ne s’arrête pas là, il y a aussi tous les oubliés comme les familles d’accueil, les assistantes maternelles, les gîtes, camping, touristes de passage ou venant passer quelques jours voir quelques semaines, les camping-cars les propriétaires de maisons secondaires sans oublier les personnes ayant un ou plusieurs chats et utilisant de la litière …
Ce n'est pas tolérable ni digne d’une société se disant démocratique. Les services publics ont une définition qui est à l’opposé de ce qui est en train d’être mis en place par le SMD3 . Pour rappel : Le fondement de la notion de service public est que certaines activités sociales considérées comme ESSENTIELLES et stratégiques doivent être gérées selon des critères spécifiques pour permettre un ACCES A TOUS et contribuer à la solidarité et à la cohésion sociale, culturelle et économique de la société. Ces activités doivent donc échapper à la logique du marché et à LA RECHERCHE DU PROFIT . C’est le cas, en particulier, lorsque sont nécessaires les trois grands principes auxquels sont soumises les missions de services publics à savoir : La mutualité, L’EGALITE (dans l’accès au service et dans les tarifs) et la continuité. Il est donc très clair qu’avec le système de collecte mis en place par le syndicat SMD3, nous ne sommes plus dans un service public en tant que tel, mais dans une logique de profits sous couvert d’écologie et de respect de l’environnement.
Nous, Périgourdins refusons d’être pris en otage par quelques personnes dont l’unique objectif est d’empocher les subventions de l’ADEME , par exemple, ( 500 000 euros/an) et de pouvoir s’enorgueillir d’avoir des locaux aux coûts monstrueux, ou encore de rouler dans des voitures de fonction (on se demande bien quelle est l’utilité de rouler dans une voiture à 40 000 euros)….

(c) SMD3
 

 
Le SMD3 n’écoute pas les usagers, il refuse même de les entendre. A nos nombreuses questions posées chaque jour, la réponse est invariablement la même : « Nous y réfléchissons » ! Je pense que quand un projet tient la route, la réflexion a été longuement mûrie, dans le cas du SMD3, tout est fait à « la va vite » sans aucune jugeote ! Il ne suffit pas d’avoir un diplôme d’ingénieur pour savoir ce qui est bon pour le petit peuple, il faut aussi de temps en temps se mettre à la même hauteur, cela permet d’éviter un nombre incalculable d’inepties et de non-sens. Les PAV en sont un.
Car en plus d’être d’une mocheté évidente, on se demande quel est l’imbécile qui a eu l’idée d’aller coller sur les containers, les emblèmes de la Dordogne : Cèpes, truffes, raisins, châtaignes, il ne manque que le foie gras et nous aurions eu la totale. Je pense que les touristes apprécieront un département qui considère que ses atouts sont justes bons à être mis à la poubelle ! Qu’en pensent les offices du tourisme, pas facile, cet été, d’expliquer aux touristes une telle pertinence !!!
Donc en plus d’être affreux, ces poubelles sont dangereuses. Doit-on attendre d’avoir des accidents beaucoup plus graves que ceux déjà enregistrés ? Coupures profondes pour plusieurs usagers ( bords des trappes tranchants) ou encore piqûres de guêpes. Nous devons faire le travail du SMD3, trier, nous déplacer mais aussi mettre notre vie en danger. Je n’exagère pas le moins du monde et redoute chaque jour d’apprendre qu’un usager s’est fait faucher par une voiture en voulant déposer ses poubelles . Quid des PAV posés sur des trottoirs, dans des côtes, sur la chaussée, en plein virage ? Qui sera responsable messieurs les maires ???? Il est très facile d’adopter tout et n’importe quoi parce que la démonstration d’un délégué SMD3, dans un bureau spacieux et climatisé ( ou chauffé) a été convaincante, il est nettement plus difficile d’assumer ensuite les dérives d’un système cousu de fil blanc…
En conclusion nous demandons de toute urgence à être entendu et écouté . Nous demandons l’enlèvement des bornes dans les endroits accidentogènes, et par la même occasion, nous demandons le retrait purement et simplement de tous les PAV. Nous voulons un moratoire le temps de mettre en place, en concertation avec les usagers que nous sommes, un système pérenne . Nous voulons le retour du porte à porte, et sommes prêts à réfléchir aux améliorations que nous pourrions y apporter afin qu’il soit encore plus performant .
Nous aimons notre département, nous déplorons les dépôts sauvages qui malheureusement dénaturent nos forêts, nos bords de routes, nous ne voulons pas que ces dépôts deviennent la norme d’une région qui ne demande qu’à être en accord avec la nature. Merci de nous aider à conserver nos forêt et nos rivières propres. Stop au nouveau système de collecte de nos déchets en Dordogne.

Collectif des usagers mécontents de la collecte des déchets en Dordogne

vendredi 17 mars 2023

Françoise Vandermeersch et les Katangais de la Sorbonne (mai 68, suite)

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2018/03/08/je-me-souviens-de-mai-68/

 Pourquoi un retour sur ces souvenirs ? Suite au 49.3 , j'ai pensé à Michel Rocard, qu'on n'oublie pas. Ça fait des années qu'on paye la CSG !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_sociale_g%C3%A9n%C3%A9ralis%C3%A9e

Pourquoi alors parler de la Sorbonne ?

C'est que dans la cour de la Sorbonne en mai 68, j'ai pris cette photo :

J'avais un petit appareil photo Agfa. Et j'ai développé dans le labo photo que j'avais monté à la Cité U Descartes à Poitiers.

Rocard c'était le PSU

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_socialiste_unifi%C3%A9_(France)

"Le Parti socialiste unifié (PSU) est un ancien parti politique français fondé le . Représentant à sa fondation ce que l'on nomme alors la deuxième gauche, qui se situait politiquement entre la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), d'inspiration socialiste, et le Parti communiste français (PCF), le PSU était proche politiquement du Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (CERES), fondé en 1966 et représentant l'aile gauche du Parti socialiste (PS) dans les années 1970, tout en accueillant diverses minorités d'obédience trotskiste ou post-maoïste.*

Après plusieurs scissions et tentatives d'union peu fructueuses avec d'autres petites forces de la gauche alternative, le PSU s'auto-dissout en .[...]

"Par la suite, le PSU s'est largement appuyé sur la déconfessionnalisation et la scission majoritaire de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), qui devient la Confédération française démocratique du travail (CFDT) en 1964. Dans les années 1970, à la suite du mouvement de mai 68, il défend politiquement de nombreuses causes portées par le mouvement social et d'émancipation, notamment l'expérience autogestionnaire en soutenant très activement les travailleurs de l'usine Lip de Besançon, devenue emblématique de la lutte sociale et l'objet d'un fort mouvement de solidarité dans toute la France.

Parmi de nombreuses personnalités, le PSU a notamment comme premier secrétaire Édouard Depreux de 1960 à 1967, puis Michel Rocard de 1967 à 1973."

Ah l'autogestion. J'ai encore des livres sur ce sujet. Et j'avais programmé un voyage en Yougoslavie.

https://www.cairn.info/les-balkans-1945-1960--9782130355137-page-191.htm

 Mais finalement j'ai préféré profiter d'un stage gratuit "Connaissance de la Suède". Pompidou avait parlé de la Suède. Si ma mémoire est bonne, il voulait la Suède plus le soleil. https://drive.google.com/viewerng/viewer?url=https://www.georges-pompidou.org/sites/default/files/1973_01_09_conference-de-presse+v2.pdf

Sur le Maitron, nous lisons :

https://maitron.fr/spip.php?article182830, notice VANDERMEERSCH Françoise par Sabine Rousseau, version mise en ligne le 25 juillet 2016, dernière modification le 26 juillet 2016.

Fille d’un industriel du textile de Werwick-Sud en Flandre française, Françoise Vandermeersch grandit dans une famille catholique pratiquante, au sein d’une fratrie de dix enfants dont elle était la cadette. Elle fit des études secondaires chez les Dames du Sacré-Cœur de Bondues. Elle entra en communauté chez les Sœurs Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire – un ordre de vie apostolique fondé au milieu du XIXe siècle – à l’âge de vingt ans, en novembre 1937. Elle y fit profession de foi en septembre 1940 et prononça ses vœux perpétuels en septembre 1946 après deux années consacrées à la catéchèse dans un lycée de jeunes filles de Nantes.

Dans un récit autobiographique de 1975 – La vie en face – elle fait de l’expérience du Front populaire dans le Nord l’événement déclencheur de sa vocation. L’usine de son père fut occupée à partir du 8 juin 1936 et Françoise Vandermeersch se découvrit de la sympathie pour les grévistes dont elle alla suivre, en cachette, les manifestations à Roubaix (Nord). L’engagement politique étant impensable pour une femme de son milieu social, l’engagement dans la vie religieuse s’avérait la seule voie possible pour lutter contre les injustices sociales dont elle avait pris conscience. Cette vision rétrospective de l’origine de sa vocation s’éloigne quelque peu de la réalité qui fut celle d’une lente maturation à l’adolescence et tient davantage d’une reconstruction postérieure. Elle est néanmoins symptomatique de l’ampleur prise par l’engagement militant dans la vie de Françoise Vandermeersch au tournant des décennies 1960-1970.

Appelée à Paris en 1950 pour créer et diriger la revue des Auxiliatrices – Échanges –, elle ouvrit la revue à des thématiques profanes et fit rapidement une place non négligeable aux groupes socialement fragiles. Forte de sa courte expérience en centre social avec des femmes ouvrières et en colonie de vacances avec des enfants d’un quartier populaire de Tourcoing (Nord) entre 1947 et 1950, elle consacra un numéro d’Échanges aux femmes en usine (1953) puis s’intéressa à d’autres populations fragilisées, parmi lesquelles figurent les sortants de prison (1959), les immigrés (1967), les handicapés (1970)… Une sensibilité particulière à la condition des femmes dans la société et dans l’Église la conduisit à leur consacrer régulièrement une livraison. Sa prise de position contre la censure du film La religieuse de Jacques Rivette en 1966, la fit connaître des médias qui l’invitèrent ensuite régulièrement à exprimer le point de vue d’une religieuse sur des sujets de société.

Le souci du social motiva aussi son engagement auprès des femmes et des enfants vietnamiens après avoir quitté la direction d’Échanges et adhéré, en 1977, à l’association Fraternité chrétienne avec le Vietnam (FCV) à la suite de ses premiers voyages au Vietnam effectués en 1973 et 1975. Elle intervint dès 1977 en faveur de la réhabilitation des prostituées de Saïgon, internées par les autorités communistes dans des camps de rééducation après le départ des troupes américaines et la chute du Sud-Vietnam en 1975. L’aide humanitaire apportée à différentes structures accueillant des enfants – services pédiatriques des hôpitaux d’Ho-Chi-Minh-Ville et d’Hanoi, crèches, écoles, orphelinats – constitua l’essentiel des activités de Françoise Vandermeersch à la Fraternité pendant sa présidence de 1981 à 1991.

Ses préoccupations sociales la firent participer au mouvement social et à s’insérer dans le tissu militant associatif parisien du dernier quart du XXe siècle.

 

 Le 8 juin 1968, elle figurait à la tribune de l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne lors du débat intitulé « de Che Guevara à Jésus-Christ », répondant ainsi à la sollicitation des étudiants, intrigués par le numéro d’Échanges, « Chrétiens, pour ou contre la Révolution ? », paru en avril. 

 

Dans ce numéro, elle ne cautionne pas la violence révolutionnaire mais plaide en faveur d’une évolution vers des formes sociales nouvelles auxquelles doit conduire un changement progressif qu’elle assimile à une conversion. 

 

À deux pas du Quartier latin, elle suivit néanmoins le mouvement étudiant avec intérêt et accueillit, dans son couvent de la rue du Cherche-Midi transformé en infirmerie, des étudiants « en difficulté ». Parmi eux, se trouvèrent, au début du mois de juillet 1968, de jeunes marginaux en cavale, les Katangais, qu’elle cacha quelques jours avant de les confier aux dominicains Henri Burin des Roziers et Jean Raguenès qui finirent par les convaincre de se livrer à la justice. Elle les soutint au cours de leur procès puis durant les années que certains d’entre eux passèrent en prison.

Au début des années 1970, sa volonté d’agir en faveur de la reconnaissance du rôle des femmes dans l’Église l’amena à héberger, dans les locaux d’Échanges, rue de Sèvres à Paris (VIe arr.), la branche française du mouvement international d’origine belge, Femmes et hommes dans l’Église. Elle participa ainsi, par ses prises de position en faveur du contrôle des naissances et de la prêtrise pour les femmes, à la pression exercée sur la curie romaine pour faire avancer – en vain – la cause des femmes au sein du catholicisme.

Dans les années 1980 et 1990, elle fut confrontée à la dimension politique de son engagement inhérente aux relations entretenues avec les autorités communistes du Vietnam réunifié pour organiser son action humanitaire. Entre 1978 et 1996, elle effectua une quinzaine de voyages dans la péninsule indochinoise et apporta son soutien à la politique de reconstruction entreprise par le gouvernement de Hanoi, accordant publiquement crédit, au moins jusqu’en 1983, au discours de réconciliation et de progrès social tenu par le Parti communiste vietnamien. S’appuyant sur la partie du clergé vietnamien qui avait fait le choix de la loyauté patriotique, elle relativisa alors, dans des articles publiés dans le bulletin de la Fraternité chrétienne Vietnam-Cambodge-Laos, les restrictions faites aux libertés religieuses. Après la chute de l’URSS, elle vit réapparaître, avec inquiétude, la misère et les trafics dans les rues de Saigon consécutifs à la libéralisation de l’économie.

Au cours des vingt dernières années de sa vie consacrées au Vietnam, Françoise Vandermeersch collabora de façon continue avec d’autres associations et organisations humanitaires : elle fut membre du bureau et du comité international du Secours populaire français ainsi que de l’Association d’amitié franco-vietnamienne dont la figure principale était le communiste Charles Fourniau. Elle eut également des contacts, de manière plus ponctuelle, avec le CCFD, la CIMADE, l’UNICEF, La Croix Rouge, l’APPEL, la Centrale sanitaire suisse.

Elle resta fidèle à sa vocation et à son ordre malgré les multiples réprimandes, émanant de sa hiérarchie, dont elle fut l’objet tant à cause de ses critiques en matière de morale et d’ecclésiologie au sein de l’Église catholique qu’à cause de ses engagements de solidarité avec des militants communistes. Elle était la sœur du jésuite Edmond Vandermeersch."

Les Katangais nous les avons rencontré dans le bureau du doyen de la Sorbonne en mai 68. Ah non, du recteur si j'en crois Wikipedia. Ils ont tamponné notre carte d'étudiant. Ils ont dû fabriquer pas mal de diplômes ! ils auraient de nos jours une promotion !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Katangais 

"

Les Katangais désignent une bande de jeunes loubards faisant office de service d'ordre ou milice éphémère au moment de l'occupation de la Sorbonne en Mai 68.

Origine du nom

Les Katangais trouvent leur nom dans celui des mercenaires blancs engagés en 1960 pour soutenir l'indépendance d'une province sécessionniste au sud du Congo-Kinshasa sous domination belge1. Le chef de la bande « Jacky » prétend en avoir été membre, pourtant aucun des voyous n'est un ancien mercenaire2.

Occupation de la Sorbonne

Réunion des Katangais à la Sorbonne le 11 juin 1968 sous un portrait de Fidel Castro.

Ex-blousons noirs3, les Katangais sont fédérés autour de « Jacky », vingt-huit ans, grand gaillard moustachu, et Lucien dit « Lulu »4. La trentaine de membres de la bande arpente la Sorbonne armée de chaînes de vélo et de poings américains5. Ils s'autoproclament « défenseurs de la révolte »1. « Jacky » fonde le Comité d'intervention rapide, capable de récupérer les blessés dans les bras des CRS et de tenir tête aux forces de police à la Sorbonne, à Censier ou encore à l'Odéon1. De plus, ils forment des « commandos anti-ratonnades » regroupant sept ou huit Katangais qui parcourent au petit matin les rues du Quartier latin et s'en prennent directement aux policiers4. Ils sont payés par le Comité d'occupation de la Sorbonne contre le gîte et le couvert mais le groupe devient rapidement hors de contrôle6,7.

Consommateurs de morphine, hachisch et LSD3, les étudiants grévistes voient d'un mauvais œil leurs comportements violents exacerbés par l'alcool et la drogue7. Les étudiants finissent par se désolidariser d'eux lorsqu'il dérivent vers « une certaine forme de terreur »8,9. Les étudiants grévistes les déprécient comme du Lumpenprolétariat10. Dans la nuit du 11 au 12 juin, ils occupent une partie des bureaux du rectorat, le service du personnel administratif et le service ronéo. Les étudiants grévistes décident alors de les expulser9.

Après leur expulsion, ils sont arrêtés par la police le 14 juin 196811. Ils sont défendus par Christian Hennion, futur journaliste de Libération et activiste de mai 6812.

Historiographiquement, les Katangais sont hissés comme un mythe de Mai 6813.

Règlement de compte

Peu après l'expulsion, la seule fille de la bande, nommée Françoise Vandermeersch, héberge quelques uns des Katangais en Normandie le 3 juillet 1968. Ils se constituent « en maquis » dans les bois de Vernon, dans l'Eure. Le Katangais Jean-Claude Lemire dit « Jimmy » est assassiné par plusieurs autres membres de la bande, dont une fille de dix-neuf ans et huit jeunes gens de seize à vingt-quatre ans, au motif qu'il menaçait la survie du groupe7,"

 

* Ah le maoïsme ! la Révolution culturelle ! en tout cas, cela m'a formé à vie. Car apprendre que les élèves de Normal'Sup étaient maos quand je disposais des revues avec de grandes photos de la pub maoïste, d'un niveau....., je me suis dit que ... et puis ensuite j'ai vu la une du Monde, avec un article sur les Khmers rouges, et plus tard ... tant qu'on y est .... sur la mémoire de l'eau. De nos jours, il paraît que la biodynamie est bien vue dans Le Monde ! 


Et si nous allions à Gran Canaria ?



Voici une proposition intéressante qui nous a permis de trouver tous les endroits signalés ci-après

https://crazy-canary.com/en/top-5-routes-to-visit-gran-canaria/

On a commandé la carte Michelin des Canaries. Plus facile pour situer un endroit que des morceaux de cartes. (7,90 euros)

 


https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Canarie

La Grande Canarie est parfois comparée à un continent en miniature en raison de la diversité de ses paysages et de ses climats. La Grande Canarie, avec une superficie de 1 560 km24 et une altitude maximum de 1 950 m5 avec le pic de las Nieves, est la troisième plus grande île de l'archipel en étendue et en altitude.

Le , la Grande Canarie a été reconnue par l'Unesco en tant que réserve de biosphère6,7. Ainsi, la surface protégée représente 46 % du territoire insulaire, complété par 100 459 ha de zone marine8

 

 


Arrivée (et départ de) à Las Palmas

L'aéroport est à 18 km du centre de Las Palmas. Deux pistes. Et un max de 53 décollages ou atterrissages par heure.


 Si l'on vient en bateau de Tenerife,  la Cie Armas arrive à Las Palmas, la Cie Fred Olsen arrive à Agaete



 

By Matti Mattila - Las Palmas, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6910861

 


 

By Bengt Nyman from Vaxholm, Sweden - Canteras NZ7_4124-25-26-27-2, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=76855853

 

Firgas

https://en.wikipedia.org/wiki/Firgas

à 13 km ouest de Las Palmas


 

https://www.partir.com/Canaries/grande-canarie/coins-secrets.html

 Cenobio de Valeron

Grenier pré-hispanique datant d'avant l'époque romaine et utilisé jusqu'au XVI e  compris 

https://en.wikipedia.org/wiki/Caves_of_Valeron#See_also

By Marianne Perdomo - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2863808



 



 

Galdar et la grotte peinte

By Bengt Nyman from Vaxholm, Sweden - Galdar 1-2, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=77321893
 


 

27 km à l'ouest de Las Palmas

https://en.wikipedia.org/wiki/Painted_Cave,_Galdar

 

Parque rural de Doramas
 
https://es.wikipedia.org/wiki/Parque_rural_de_Doramas

Se distribuye entre los municipios de Arucas, Firgas, Moya, Santa María de Guía, Teror y Valleseco


 

Terror

https://fr.wikipedia.org/wiki/Teror_(Grande_Canarie)



 

Par Guido.Haeger, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1979314

Artenara 

24 km au SO de Las Palmas

https://fr.wikipedia.org/wiki/Artenara


 
Pinar de Tamadaba
 
Juste à l'ouest de Artenara vous arrivez par la GC-210 dans une zone boisée. Le parc naturel de Tamadaba couvre une grande partie du nord-ouest de l'île et comprend des parties des villages Agaete, San Nicolas et Artenara. Il a une superficie de près de 7500 hectares et comprend 18 km de côtes. Le point le plus élevé (Pico de Bandera) est à 1444 mètres.
"Pour ceux qui ont des difficultés à marcher, une belle route goudronnée traverse la forêt de Pinar de Tamadaba." 
 

 


 

https://www.hellocanaryislands.com/places-full-of-charm/gran-canaria/artenara/

Tejeda

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tejeda 

Il vaut mieux aller sur wikipedia en anglais !

https://en.wikipedia.org/wiki/Tejeda

By Tamara k - Own work, CC BY-SA 3.0 es, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40439683



 
 
Vue du Roque Nublo avec Barranco de Tejeda, le village de La Culata et le pic de las Nieves.
 
 
Montée au Roque Nublo 
 
https://www.salutilescanaries.com/chemins-de-randonnee/gran-canaria/rocher-nublo/
 
On voit El Fraile, le moine à gauche du Roque Nublo.



 
Situé dans la ville centrale de Tejeda
 
 
 "Depuis la route GC-600, on se gare et suit le chemin bien tracé et joliment arboré et fleuri en direction du Roque Nublo, pointant déjà son imposante forme au-dessus des pins. La vue sur le Barranco de Ayacata à gauche du chemin est superbe. Par beau temps, on peut même voir au loin l’océan et le sud de l’île."
Le parcours du Rocher Nublo commence sur la route générale, d'où on suit les 1,5 kilomètres pour arriver aux environs du monument naturel et de son frère, le rocher de La Rana (de la grenouille). Avant ça, on rencontre un autre monument naturel, le rocher de El Fraile (le frère, le moine). Ce trekking qui mesure dans sa totalité cinq kilomètres permet également de contempler les grands barrages de Las Niñas, Chira et Soria ainsi que les villes de Artenara et Acusa. Les vues de la caldera de Tejeda, Llanos de la Pez et Pozo de las Nieves récompensent les efforts du parcours.
 
 

 Fataga 
 
Fataga est un village situé dans la commune de San Bartolomé de Tirajana. Il est notamment visité par les touristes pour ses maisons typiques1. Une ravine (barranco) portant le même nom, est située à proximité


 
 
 

La route GC-606
 
La GC-606 est une route sauvage et montagneuse de Gran Canaria. Longue de 12 kilomètres, elle permet de rejoindre le Roque Nublo depuis le lac de barrage de Peralillo. Pourtant, il faut près d’une heure pour effectuer le trajet, tant cette route vertigineuse serpente le long des parois de la montagne.
Découvrez l’un des endroits le plus reculé et verdoyant de toute l’île de Gran Canaria. Le long du trajet, vous pourrez accéder à plusieurs miradors, dont ceux du Barranco de Siberio ou de Degollada del Humo. Vous traverserez également le joli hameau de Carrizal de Tejeda, avec ses maisonnettes blanches en terrasse. Un lieu totalement coupé du monde ! 
 
Pire que ce qu'on a pu connaître dans les Alpes ?
 
Pico de las Nieves 
 


 

By Victor R. Ruiz from Arinaga, Canary Islands, Spain - Pico de las Nieves, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40306937

Le pic est situé entre les municipalités de  Tejeda, Vega de San Mateo et San Bartolome de Tirajana.


Puis à Agüimes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ag%C3%BCimes

en anglais c'est mieux !

https://en.wikipedia.org/wiki/Ag%C3%BCimes


By Martin Falbisoner - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=69705526

Puis vers le Barranco de Guayadeque,

https://en.wikipedia.org/wiki/Guayadeque_ravine 


 

Keztsztof Ziarnek, Kenraiz

By Bengt Nyman - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=49091762

Le Ravin des Vaches ou Barranco de las Vacas,

https://espagnefascinante.fr/lieu-a-visiter/que-decouvrir-dans-les-iles-canaries-lespagne-fascinante/que-voir-a-canarie/le-ravin-des-vaches-la-version-espagnole-du-canyon-de-lantilope-en-arizona/

50 m de long, Ce canyon est situé entre les villes d’Agüimes et de Temisas, à environ 36 minutes en voiture de Las Palmas de Gran Canaria. (“Tobas de Colores del Barranco de las Vacas”)


 


Les dunes de Maspalomas, côte sud

Elles n'ont pas la dimension de la dune du Pila qui a 102 m de haut, 616 m O-E et 2,9 km N-S.!  Elles ont 404 hectares.

 



 

By Himarerme - Own work, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3577151

 

Sur la côte ouest

Los Azulejos de Veneguera

 


 
(c) MetteD

Veneguera

https://www.grancanaria.com/turismo/en/the-island/the-island-with-557-different-faces/veneguera-and-its-silent-ravines/
 https://www.moganverde.es/fran%C3%A7ais/randonn%C3%A9es-priv%C3%A9es-gran-canaria-niveau-moyen/tour-6-la-vall%C3%A9e-de-veneguera/

 

Puerto de Mogán

https://fr.wikipedia.org/wiki/Puerto_de_Mog%C3%A1n

 


Par Martin Falbisoner — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=69717800


Puerto de Las Nieves

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Puerto_de_Las_Nieves





Mirador del Balcon

Ce spectaculaire mirador se situe près de l'extrémité occidentale de Gran Canaria, sur une falaise qui tombe à la verticale sur l'immense bleu de l'océan Atlantique. De là, on distingue parfaitement « la cola de dragón », une paroi de falaises côtières avec des sommets en zigzag qui rappelle ce monstre de la mythologie. En ramenant le regard vers l'intérieur de l'île, on observe le ravin de La Arena et la vallée large et verte de La Aldea de San Nicolá



 



 Voir aussi :
 
 
Voici un circuit proposé avec photos
 
https://generationvoyage.fr/road-trip-gran-canaria/ 


Alors qu'avant nous choisi comme hébergement ?

On a consulté tout booking.com et airbnb. Et on a lu tous les commentaires.  On a choisi d'avoir un seul hébergement. A Temisas !

Tiens, on n'avait pas cité Temisas ci-dessus.

Alors, voilà, voilà, au jour d'aujourd'hui.

https://www.salutilescanaries.com/lieux-de-charme/gran-canaria/hameau-de-temisas/

"Temisas est un petit ensemble rural du sud est de la Grande Canarie, très proche du centre ville de Agüimes. Ce hameau bien connu se caractérise en ce qu'il conserve une architecture populaire locale, composée de bâtiments bas, de murs en maçonnerie, blanchis au plâtre ou à la chaux et recouverts de tuiles arabes et de toits à deux ou quatre versants. Temisas possède un patrimoine historique intéressant qui lui a valu le titre de Hameau représentatif des Canaries, délivré par le Gouvernements des Canaries."


 

"Mais ce ne sont pas uniquement ses coquettes maisons blanchies à la chaux qui font de Temisas un hameau agréable à visiter. Le paysage qui l'entoure offre également un grand intérêt et souligne l'endémique palmier des Canaries. Parler de Temisas consiste à parler de ses oliviers, presque uniques dans les Iles Canaries, d'où provient une huile excellente. Le hameau possède des moulins à huile du XVIè siècle et actuellement de nombreux oléiculteurs arrivent au pressoir municipal pour fabriquer cette singulière huile d'olive vierge dénommée Caserío de Temisas."

Amusant, on va garer la voiture à Rezé les Nantes à côté d'un     ancien moulin à huile (faites avec quoi ?) pour se retrouver à côté d'un moulin à huile d'olives !


 Dans les avis des voyageurs on a souvent lu qu'ils avaient eu des nuits peu agréables à causes des aboiements des chiens.

Qui veulent rappeler l'étymologie du nom de l'archipel ! ?

 

Par Canecorsodog (en.wikipedia) bearbeitet von Caronna 12:25, 6 February 2008 (UTC) — en.wikipedia, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3510098
 
Puisqu'on parle d'animaux. Je me demande toujours quand je vais marcher dans un pays s'il y a des serpents. Traumatisé dans ma jeunesse limousine par les vipères !
 
"Si vous voyez un serpent à Gran Canaria, il s’agit d’un serpent royal de Californie introduit et totalement inoffensif. Il y en a beaucoup autour de Telde et Valsequillo et aussi près de Galdar. Vous ne les verrez que si vous faites de la randonnée.
Un serpent roi albinos.[MAURIZIO GAMBARINI / DPA / AFP]
 
Animal de compagnie très prisé aux États-Unis, le serpent-roi albinos est inoffensif pour l'homme mais il est dangereux pour d'autres espèces et menace le lézard géant de Grande Canarie, explique à l'AFP l'écologiste Ramon Gallo, responsable de la campagne contre la prolifération de l'animal.
 
Le hic est que l'avion venant de Nantes arrive à 0h 45. Il y en a d'autres qui arrivent aussi tard. Est-ce que le fameux loueurs de voiture des Canaries Cicar a prévu ? Ensuite faudra rouler de nuit sur une route de montage. Le loueur nous a proposé d'aller nous chercher en pleine nuit pour ensuite me ramener le lendemain chercher la voiture de location. Mais comme nous sommes écolos de terrain, pour aller chercher la voiture on utilisera le bus et la marche à pied, même si en voiture c'est 24 minutes et en bus plus d'une heure trente. On regardera le paysage.

https://www.cicar.com/FR

J'ai regardé ce qu'on pouvait faire avec les transports en commun. Ils vont partout. Mais parfois, c'est normal ! , la fréquence n'est pas élevée. A noter que les taxis ne sont pas chers, surtout pour un Français.

Quand je pense qu'au début de mes études Postérieures, j'avais eu à étudier le rapport du " comité Rueff-Armand réuni en 1959 par Charles de Gaulle écrit à propos des taxis parisiens dans son rapport que « la limitation réglementaire du nombre des taxis nuit à la satisfaction de la demande et entraîne la création de « situations acquises », dont le transfert payant des autorisations de circulation est la manifestation la plus critiquable » " https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxi_en_France

Bonne nouvelle pour tous les Nantais (et pas que) qui vont à Gran Canaria 

Voici notre échange de courriels avec Cicar

 Buenos dias,
Llegamos desde Nantes (Francia) por el vuelo de Volotea del 9 de junio
de 2023 que llega a las 0:45 am (aeroporto Gran Canaria), por lo tanto el 10 de junio.
¿Es posible tomar posesión del coche en este momento (un poco más
tarde porque tenemos que recoger el equipaje)? a la espera de su
respuesta. Gracias

Buenos días,
puede recoger el coche a la llegada de su vuelo pero al hacer la reserva debe indicar el número del vuelo en el que llega.

Gracias
 

Bonjour, Vous pouvez récupérer la voiture à l'arrivée de votre vol, 

mais lors de la réservation, vous devez indiquer le numéro du vol dans lequel vous arrivez. Merci

 

Nous avons réservé les billets d'avion (et deux toutes petites valises en soute) sur Volotea. Mais Volotea sait annuler ses vols. Et ne rembourse pas les frais engagés par ailleurs. Alors question encore à Cicar, qui sait répondre par courriel, lui.


Podrá anular su reserva, sin costes, hasta el día de la recogida del vehículo.
Deberá hacerlo a través de nuestra página web o por petición mediante este mismo email.

Saludos, Sheyla  

Vous pouvez annuler votre réservation sans frais jusqu'au jour de la prise en charge du véhicule. Vous devez le faire via notre site Web ou sur demande via ce même e-mail. Salutations, Sheyla

 
Et si on allait faire un tour à Lanzarote ? 
 

 
La traversée de ferry de Las Palmas à Arrecife est opérée plusieurs fois par semaine. La traversée la plus courte dure 5 heures.
On trouve des vols à 60 euros (45 minutes), Canaryfly (pour un départ à midi)
Avec Binter, à la même heure c'est 143 euros


 
Par Lviatour — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16041951
Paysage volcanique à Lanzarote
 
Lanzarote on laisse tomber.  
 
Et l'eau potable ? 
"Plusieurs usines de dessalement permettent de répondre aux besoins
de la population, de l'agriculture ou de l'industrie. A Lanzarote et Fuerteventura, cette méthode fournit quasiment 100% des besoins. Dans les autres îles de l'archipel, la part de l'eau douce fournie par la désalinisation est primordiale.  330 usines de dessalement dans toutes les Canaries.
L'eau issue des usines de dessalement est parfaitement potable même s'il est conseillé de la filtrer pour retenir les particules accumulées dans le réseau. Cependant, la plupart des canariens ne boivent pas l'eau du robinet et se font livrer de l'eau minérale en bouteille ou par bidons de 5L. Dans certains
guides touristiques on prévient même le voyageur en lui déconseillant de boire l'eau du réseau qui risque de le rendre malade. Le lobby des marchands d'eau minérale et des vendeurs de filtres est puissant. Nous avons pourtant bu l'eau des pontons de Lanzarote sans être malades "
 (je pense que bien des gens sont malades en se saoulant, mais pas avec de l'eau !)
 
En outre, les plages sont toutes équipées de douches utilisées allègrement par tous.

" http://aufildesmilles.free.fr/Photos/provisoire/L-eaudouceauxCanaries.pdf

 

 Code de la route

"Devant chaque passage piéton, vous verrez une ligne blanche semblable à une ligne de stop. Cette ligne a exactement la même vocation. Dès qu’un piéton se présente pour traverser une rue sur un passage piéton, tous les véhicules doivent s’arrêter (sauf feu indiquant le contraire) car le piéton est prioritaire. C’est plutôt agréable quand on marche en ville. Restez toutefois vigilants, car les touristes (et ils sont nombreux) ne connaissent pas tous cette règle. En revanche, si vous traversez hors des passages, les automobilistes seront beaucoup moins cléments.
 

 Téléphone

Attention, la plupart des opérateurs et téléphone ne comprennent pas que vous êtes à Tenerife et pensent être en Espagne continentale. Or, si l’Espagne est sur le même fuseau horaire que la France, Tenerife est sur le même fuseau que Londres. Parfois le changement d’heure se passe bien, parfois, pas de changement d’heure et parfois, changement d’heure mais dans la nuit, retour à l’heure Française. Le plus simple est de forcer le fuseau horaire dans les paramètres de votre téléphone pour lui indiquer Îles Canaries ou Londreshttps://www.whatnextadventures.com/fr/les-trucs-et-astuces-a-connaitre-a-tenerife/




 
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