extrait de l'article :
"Bercy prélève chaque année une dîme sur les fonds du livret A gérés par la CDC en rémunération de la "garantie publique" apportée aux capitaux placés. Depuis 1984, la CDC a ainsi versé 70 milliards d’euros à l’Etat. En 2011, malgré la mauvaise gestion du Fonds d’épargne, 963 millions sont partis dans ses caisses pour combler (un peu) le déficit public. "En période de disette, l’Etat pourrait être tenté de prélever encore davantage sur les fonds propres du Fonds d’épargne", craint Jean Arthuis.
L’épargnant, lui, ne sait pas que les pouvoirs publics piochent dans son bas de laine, qui, il est vrai, est défiscalisé. Dans ce système unique au monde règnent l’endogamie et les conflits d’intérêts. Il vaudrait mieux dire aux Français que le livret A est un emprunt d’Etat… perpétuel et à taux variable. C’est ainsi qu’il avait été conçu en 1818 par Louis XVIII, qui avait trouvé ce moyen pour solder les dettes des guerres napoléoniennes."
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