mardi 9 juillet 2024

Marie-José Chombart de Lauwe, La Bande de Sidonie, Le Trégor, France Block-Sérazin, André Maurois, Excideuil

 A Nantes, j'ai vu des touits sur X qui traitaient un candidat (il vise la mairie de Nantes) de facho, nazi etc.

Je sais que c'est comme le "ta race ! " ou le vieux "Nike ta mère !", très tendance progressiste.

Mais je suis un boomer. J'ai tendance à m'informer, mes étagères débordent de livres, et maintenant j'ai accès à la British Library, à celle du Congress aux USA, etc etc. sans lever mon cuou negre de mon fauteuil à roulettes.

Ce candidat qui vit dans mon quartier à Nantes a un nom pas tendance

Foulques Chombart de Lauwe

 https://www.foulqueschombartdelauwe.fr/qui-suis-je/

Ce n'est pas un nom du Limousin !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Chombart_de_Lauwe

"La famille Chombart de Lauwe, anciennement Chombart, est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de la région lilloise, dans le département du Nord."

Et maintenant je me souviens d'une conférence à l'Université inter-âges à Nantes

 

Marie-José Chombart de Lauwe

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9_Chombart_de_Lauwe  

Marie-José Wilborts, qui se fera appeler Marie-Jo, entre en Résistance contre l'occupant nazi et les collaborateurs français dès l'âge de 17 ans, en Bretagne.

Fille de Suzanne, sage-femme et d'Adrien Wilborts, médecin pédiatre à Paris, brûlé par les gaz des tranchées de la Première Guerre mondiale, elle passe ses vacances dans les Côtes-d'Armor, à Bréhat, où vit sa grand-mère paternelle. En 1936, son père prend une retraite anticipée et toute la famille déménage sur l'île de Bréhat. Âgée de 12 ans, Marie-Jo poursuit ses études par correspondance.

Puis vient la « drôle de guerre ». L'adolescente est alors élève en première au lycée de Tréguier1.

La Résistance en Bretagne 1940-1942

Pendant l'été 1940, les troupes allemandes débarquent à Bréhat, et réquisitionnent les maisons. Chez Marie-Jo, on écoute la voix de Londres depuis une radio cachée derrière un tableau. Des Bréhatins se préparent à résister. Les bateaux partent à la rame, les nuits sans lune, pour rejoindre l'Angleterre. En dépit du danger, Marie-Jo commence à transporter des messages : « Malgré mon jeune âge, je ne faisais pas ça naïvement. Les exécutions sont arrivées très vite, le contexte était pesant, nous mesurions les risques. »

À l'automne 1941, elle entreprend des études de médecine à Rennes et se procure un Ausweis (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite vers la côte pour voir ses parents. Elle fait partie de « la Bande à Sidonie » (un réseau d'évasion vers l'Angleterre, qui a des ramifications à Tréguier, Lannion, Perros-Guirec et Paimpol, animé par Jean-Baptiste Legeay, religieux et enseignant des écoles chrétiennes2) créée par sa mère et ensuite intégrée au réseau « Georges France 31 » lié à l'Intelligence Service britannique3. Glissés dans ses cahiers d'anatomie, les plans de défense côtière passent au nez et à la barbe de l'ennemi. Ils sont ensuite acheminés jusqu'aux Alliés, en Angleterre.

À Rennes, les membres du réseau se donnent rendez-vous au café de l'Europe et de la Paix. En 1941, les résistants de la côte sont arrêtés. Le groupe rennais tient encore. Mais le nouvel agent de liaison, « Georges », est un agent double travaillant pour l'Abwehr. Il infiltre les résistants et les dénonce. Marie-Jo est arrêtée, le , chez sa logeuse. Devant la maison, une traction noire l'attend. Elle a juste le temps d'écrire un mot sur la table de la cuisine : « Je suis arrêtée. Prévenir famille et amis. »

Emprisonnée par l'armée allemande à Rennes, puis à Angers. Elle y retrouve ses parents et onze autres membres de son réseau de renseignements et d'évasions, également arrêtés.

La déportation à Ravensbrück

Elle est ensuite transférée à la prison de la Santé pour être interrogée par la Gestapo. Elle côtoie Marie-Claude Vaillant-Couturier et réussit à communiquer par les toilettes en ciment avec sa voisine de cellule France Bloch-Sérazin âgée de 29 ans, résistante, communiste et juive fabriquant des explosifs pour le groupe de Raymond Losserand. Elle est ensuite emmenée à la maison d'arrêt de Fresnes4.

Marie-Jo est condamnée à mort, peine commuée en déportation NN (nuit et brouillard). Le train part de la gare de l'Est à Paris le avec sa mère Suzanne et 56 autres femmes françaises NN en wagon cellulaire pour le camp de Ravensbrück. Ce groupe de 58 femmes est placé dans le block 32 des NN, considérées comme disparues, sans lettres ni colis.

Marie-Jo travaille dans l'usine Siemens du camp, et confectionne clandestinement de petits cadeaux pour soutenir ses camarades de camp.

Elles furent transférées avec les autres NN le pour Mauthausen d'où elles seront libérées le et évacuées vers la Suisse par la Croix-Rouge internationale à la suite d'une négociation entre Himmler et le comte Folke Bernadotte pour le compte de la Croix-Rouge suédoise et de l'opération des « bus blancs ».

Son père, déporté à Buchenwald meurt le Note 1.

La Kinderzimmer de Ravensbrück

En été 1944, elle est affectée à la Kinderzimmer (la chambre des enfants), le block 11. Les naissances d'enfants au camp étaient devenues incontrôlables en 1944 (auparavant les mères mouraient avant l'accouchement ou bien les bébés étaient tués) et c'est pourquoi la Kinderzimmer fut créée afin de s'occuper des nouveau-nés avec la débâcle allemande de 1944. C'est une pièce avec deux lits de deux étages superposés, jusqu'à 40 bébés y sont couchés en travers des châlits. Ni hygiène, ni couches, ni biberons, ni tétines ; la solidarité du camp apporte un peu de linge, des petites bouteilles et du lait mais n'évite pas la mort de presque tous les enfants. Sur 500 naissances consignées à Ravensbrück 31 enfants nés pour la plupart un peu avant la libération du camp ont survécu 5.

Il est difficile de dire combien d'entre eux sont nés en déportation, mais les travaux entrepris par la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) ont pu recenser 23 enfants français nés à Ravensbrück, dont seulement trois ont survécu : Sylvie Aymler (née en ), Jean-Claude Passerat (né en ) et Guy Poirot (né en ).

Marie-Jo assiste également à la stérilisation des femmes tsiganes et aux expérimentations médicales menées par les médecins nazis sur les jeunes résistantes polonaises du block 32 des NN. À la Libération, Marie-Jo témoignera contre Fritz Suhren, commandant du camp de Ravensbrück de 1942 à 1945, et poursuivi pour crimes contre l'humanité5.

La lutte pour les Droits de l'Homme et de l'Enfant

Revenue des camps de la mort, par la Suisse et Annemasse, elle arrive à Paris le , puis retourne à Bréhat. Elle se reconstruit et reprend ses études de médecine. Elle se marie avec Paul-Henry Chombart de Lauwe. De leur union sont nés quatre enfants, Marie, Noëlle, Jean-Marie et Pascal. Elle redevient militante avec la lutte contre la torture pendant la guerre d'Algérie5. En 1954, elle entre au CNRS et travaille avec Georges Heuyer, chef de service de pédopsychiatrie à l'hôpital de la Salpêtrière.

Adhérente de la Ligue des droits de l'homme, elle fait partie de la présidence collégiale de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) et depuis 1996 assure la présidence de la Fondation pour la mémoire de la déportation, à la suite de Marie-Claude Vaillant-Couturier6."

 Et je retrouve la tante de l'un de mes blogueurs https://www.laurentbloch.net/BlogLB/ favoris !

France Bloch-Sérazin

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Bloch-S%C3%A9razin

Une famille que j'ai retrouvée en lisant la biographie de notre André Maurois (je ne savais pas tout ce que j'ai lu sur Wikipedia ! étonnant ! rien n'est aussi simple que ce que l'on nous fait croire souvent)

André Maurois

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Maurois

du pays de ma maman à côté d'Excideuil, à Essendiéras.  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Essendi%C3%A9ras

"Par alliance, l'ensemble échoit à la famille Arman de Caillavet2. En 1926, Simone de Caillavet, femme de lettres, épouse dans le village voisin de Saint-Médard-d'Excideuil le romancier André Maurois, qui viendra passer ses vacances à Essendiéras pendant quarante ans"

Foulques !

Je connaissais l'oiseau, que nous nommions poule d'eau à l'étang Baudy à Saint-Yrieix ! j'ai découvert le foulque par mon fils à Nantes. Il avait un livre d'enfant sur les oiseaux. On en a pas mal sur l'Erdre à Nantes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Foulque_macroul

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Foulques

"

Foulques est un prénom français médiéval procédant de l'ancien cas sujet de l'anthroponyme germanique Folco1. Folco est basé sur l'élément vieux bas francique *folk « peuple, foule, armée ? » (cf. allemand volk, néerlandais volk, anglais folks et folklore), issu du germanique commun *fulka(z) « foule, armée ».

Ce prénom est dynastique chez les comtes d'Anjou.

Il tombe en désuétude à la fin du Moyen Âge"

 

J'en profite pour rappeler à mes lecteurs (en ai-je ? peut-être des cliqueurs intempestifs endormis ?) le prénom d'un de mes ancêtres, Eusice  né à Jumilhac dans les années 500

"Né dans une famille très pauvre qui avait quitté le Périgord en raison de la famine, il fut vendu par ses parents. Racheté par l'abbé d'un monastère du Berry, il fut un moine attentif à la prière et à la solitude. Son ermitage, sa cellule, fut à l'origine de Selles-sur-Cher dans le Loir et Cher (41)."

 

J'ai toujours aimé tirer les ficelles ! les coins et les recoins. J'ai passé ma jeunesse à chercher un souterrain sous la Tour du Plô à Saint-Yrieix, et à fréquenter les combles de la Collégiale du Moustier y compris la nuit.


 

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