extrait :
"Or, si les coursiers US, payés à la tâche, sans assurance ni Sécu, ont dépouillé leurs montures pour en arriver au dépouillement du « fixie », c’est qu’ils en avaient marre de se faire dépouiller. De se faire voler leur vélo, de perdre trop d’argent à régler, réparer et remplacer des pièces mécaniques complexes et fragiles (les dérailleurs), d’en perdre également en perdant du temps à freiner. Le fixie est bien, au départ, un outil de pauvre.
Qui est aujourd’hui un attribut de riche. Le génie des bobos est de rendre cher et rare ce qui avant était commun et bon marché. Ainsi du demi au comptoir du bistro de prolos ripoliné en bistro chic de rue gentrifiée. Maintenant le fixie, vélo basique qui, sans rien, est devenu par le génie des branchouilles citadins, beaucoup plus cher que le vélo « normal ». Après avoir chassé le prolo des centres-villes, le bobo lui pique son vélo !
Le « fixie » ne rime pas avec écologie, mais avec bouffonnerie. C’est dit !"
Nous vous conseillons la lecture du blog cité.
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