jeudi 11 avril 2013

Notre Vialatte quotidien : l'importance du boucher chevalin dans notre civilisation

" Au contraire de l'huître et de la moule, le cheval ne se mange que mort. Avant de la hacher on le déferre (les fers émoussent le tranchant du hachoir). Après quoi on en fait du saucisson pur porc. Pour manger du cheval mort, on l'achète chez le boucher. A la boucherie chevaline.Elle est tenue par un boucher chevalin. Au-dessus de sa porte on voit une tête de cheval dorée ; quelquefois trois, comme au char d'Apollon. Le dessinateur Ronald Searle serait frappé, venant de Londres, par l'importance du boucher chevalin dans notre civilisation ; comme aussi par celle des grenouilles. Et de l'escargot."
Alexandre Vialatte, chronique 770

http://en.wikipedia.org/wiki/Ronald_Searle

1 commentaire:

JoëlP a dit…

C'est vrai que les copeaux de fer dans les lasagnes, c'est pas terrible. Mieux vaut manger des épinards, même si la réputation de ceux-ci en matière de fer est surfaite.

 
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