vendredi 25 février 2011

Main basse sur la Corse

http://www.arte.tv/fr/mouvement-de-cinema/Main-basse-sur-une-_C3_AEle/3723360,CmC=3724106.html
Vendredi 25 février 2011 à 20h40, sur Arte
http://www.arte.tv/fr/mouvement-de-cinema/Main-basse-sur-une-_C3_AEle/3723360,CmC=3724106.html

extrait de la note d'intention d'Antoine Santana

En mai 2008 était présenté au Festival de Cannes le film de Matteo Garrone Gomorra. Dans une émission de radio, un critique de cinéma lance à propos du film « Pourquoi ne fait-on pas en France ce type de film ? À quand un film qui se passerait en Corse… sur l’affaire Érignac ? »
Quelques jours plus tard, je commente cette intervention avec une journaliste de Corse-Matin, qui me recommande de lire le roman de Jean-Paul Brighelli « Pur Porc » paru aux éditions Ramsay en 2003. Le livre s’ouvre sur cet avertissement de l’auteur : « l’assassinat du haut fonctionnaire d’État, dont il est question dans le récit, ainsi que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, des ministres, des hommes d’affaires, en exercice ou ayant exercé, un parti politique corse ou continental ne saurait être que fortuite. De même que la Corse où paraît se situer le roman est évidemment un pays imaginaire.»

Main basse sur une île n’est pas, comme on pourrait le penser, une chronique. Les faits qui y sont relatés se passent en Corse (parce que Jean-Paul Brighelli et moi
sommes corses et pour satisfaire le critique de cinéma dont il est fait mention au début de cette note d’intention), mais ils pourraient se produire n’importe où… ailleurs. S’il fallait classer Main basse sur une île dans un genre cinématographique, je dirais qu’il appartient à celui du film d’espionnage, le thriller… avec son lot de
personnages doubles, de résultats aussi discutables que les moyens mis en oeuvres, de missions à l’éthique douteuse qui finissent par détruire leurs instigateurs."

Aucun commentaire:

 
Site Meter