Mon correspondant littéraire sur la Toile m'écrit :
Dans la dernière livraison de la "Revue des deux mondes", se trouve un excellent article de Jean-Jacques Lefrère (un savant éminemment sérieux, grand historien de la littérature française, éditeur de Rimbaud et de Laforgue, notamment) intitulé :
***"Pierre Perret a-t-il surtout fréquenté Paul Léautaud après sa mort ?"***
L'article, très clair, très documenté, conclut après enquête scrupuleuse :
- Pierre Perret n'a pas fréquenté Paul Léautaud de façon significative (cela nous ramène aux années 1950).
- Le livre qu'a publié Pierre Perret ("Adieu Monsieur Léautaud"), dans lequel il raconte ses conversations/souvenirs... est un tissu de mensonges et de montages de citations extraites des journaux de Léautaud.
- Pierre Perret exagère également à propos de la qualité de la relation qu'il entretenait avec G. Brassens. L'auteur prouve que Brassens avait rompu avec Perret et ne souhaitait plus le voir.
- L'auteur de l'article ajoute que la valeur littéraire de l'oeuvre poétique et chantée de Pierre Perret est proche du néant ("Le Zizi", "Cuisse de mouche", "Tonton Cristobal"...)
Enfin, l'article se conclut (avec un certain bonheur de style, je dois dire) sur la supercherie littéraire dont Pierre Perret semble être l'auteur, et parle de "mensonge de Gascon" (Pierre Perret est natif de Castelsarrasin, en pays Gascon - bien sûr !).
P.S. : S'il ne faut donc pas croire (lire ?) "Adieu Monsieur Léautaud", dont Perret semble s'être tout simplement servi comme caution littéraire pour bâtir son image publique et sa respectabilité poétique, je me permets tout de même de vous recommander les livres de CUISINE de Pierre Perret. J'ai rarement lu (et goûté !) des choses aussi bonnes !
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