http://www.acteurspublics.com/2013/05/28/jean-yves-le-drian-evoque-le-desastre-louvois
"Depuis de nombreux mois, le logiciel de paye des militaires accumule les ratés, occasionnant tout aussi bien des trop-perçus que des manques à gagner sur les salaires. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale le 16 avril dernier, le directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, Jacques Feytis, avait mentionné que le dérapage informatique avait conduit à verser 106 millions d’euros en trop aux militaires"
http://www.opex360.com/2013/04/26/louvois-apres-les-soldes-versees-en-retard-il-faut-maintenant-rembourser-les-trop-percus/
http://secretdefiance.com/louvois-steria/
http://lesensdeletat.fr/les-dysfonctionnements-de-louvois/
Ah les bugs ! vive l'anglais ! un bug ce n'est pas une erreur, ce n'est pas une faute. Un bug ne peut être scandaleux.
Certains ont pris l'affaire par l'humour :
"Tout s’explique: en fait, l’Etat a « colocalisé » le département payement au Maroc. Celui-ci, qui a vu ses services téléphoniques débordés, a trouvé une société sous-traitante en Roumanie. Problème: là-bas, les employés ont réclamé une hausse de 15% de leur salaire afin de compenser la hausse de l’inflation européenne. Du coup, la tâche a été confiée à des Polonais. Cependant, ceux-ci se sont mis en grève car leur salaire a été bloqué sur les comptes de la banque du Vatican, elle-même prise en otage par un hedge-fund. Incapable de faire face à ce problème, les Polonais ont eux-mêmes délocalisé en Belgique. Sauf qu’en Wallonie orientale, les ordinateurs sont tombés en panne. Ils n’avaient plus de scotch pour les rafistoler. Face à l’ampleur de la crise, on s’adresse donc à une société fictive basée en Thaïlande. Cependant, à cause d’un problème de décalage horaire, les dossiers ont transité par une douane turque qui a dérouté le chargement vers la Grèce. Aux dernières nouvelles, la banque Grecque chargée du traitement des salaires n’a pas tenu ses comptes à jour, pensant qu’il s’agissait d’une nouvelle aide économique de la France.
LOL"
Je viens de rencontrer un informaticien qui intervenait dans mon établissement comme vacataire, il m'a dit que les banques manquaient cruellement d'informaticiens qui soient capables de travailler sur les "mainframe" i.e. sur les gros systèmes informatiques (par exemple IBM), qui soient capables de faire autre chose que des interfaces, de la cosmétologie. Il m'a parlé de jeunes informaticiens "gameboyers".
J'ai constaté depuis plus de 15 ans que nos étudiants n'avaient plus de stage portant sur des applications informatiques fondamentales pour l'entreprise comme ce fut le cas. J'ai constaté, lors de séjours en entreprise , qu'il n'y avait parfois qu'une seule personne capable d'intervenir sur "le noyaux" d'une application. Et maintenant ces personnes partent en retraite.
J'ai constaté aussi que les programmes d'enseignement ont suivi la pente de la facilité. Et j'ai répété qu' "on" allait le payer...Mais il faut des clients dans les universités super markets.
Triste quand on sait qu'il y a bien peu d'emplois actuellement.
Même si "on" nous répète qu'il y a plein d'emplois non pourvus. Oui il y a des emplois qui supposent que l'employé payé au smic, faisant des tas d'heures NON payées, soit obligé de faire un emprunt pour s'acheter la voiture nécessaire dans l'emploi...ou d'avoir des parents qui financent l'entreprise. Etes-vous allé, vous qui répétez vos discours à la radio et à la télé et dans les journaux, sur le site de Pôle Emploi ? Avez-vous demandé à Pôle Emploi de vous donner ces offres d'emploi non pourvues ?
Cet hiver, il y avait des emplois dans certaines stations de ski : une semaine par-ci, une semaine par-là. Au smic. Il restait à payer le train, l'hôtel...et votre loyer dans votre ville de résidence située à 500 km de la station de ski.
Vous pouvez aussi vous lancer dans de nouvelles études. Faut ce qu'il faut. Et pendant 3-4 ans vous faîtes la manche à l'entrée de l'école avant les cours.
Tiens, Le Monde découvre les faux étudiants boursiers. Comme si c'était nouveau. Bien sûr qu'il vaut mieux être faux étudiant boursier qu'être diplômé dans le domaine de son emploi, avoir le "statut cadre", travailler au moins 60 heures par semaine, ne jamais avoir deux jours de congé de suite, connaître son jour de congé la veille du congé, et être payé au smic. Et puis il faut de grosses universités ! "on" nous répète que c'est nécessaire pour notre avenir radieux !
http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/05/27/l-universite-face-aux-faux-etudiants-boursiers_3417985_1473692.html
Et on trouve même des entreprises "modèles" aidées par nos impôts, comme Amazone dont nous parlait ce matin Philippe Meyer sur France culture :
http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-philippe-meyer-chronique-de-philippe-meyer-2013-05-30
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