" J’ai fait deux vendanges en Corbières. Au cours de la première, j’ai
demandé au patron, soixante dix ans surplace, de me montrer, du pan de
la colline, quelle était la meilleure vigne de toutes celles que nous
voyions sous nos yeux. Il me montra deux parcelles au loin, dont les
feuilles étaient déjà jaunies , mais se moquait de "Anglais" qui
l’exploitaient. Il vendait ses remorques à la coopérative cinquante
centimes le kilo. On avait du traitement bleu plein les mains, qui
sentaient mauvais...et à la coopérative, ça puait la pisse âcre...pour
stopper certaines fermentations après vendanges à la machine, ils
stabilisent chimiquement leur mélange d’escargots, les lézards et autres
traitements ou poussières, avec le jus qui lave le cep avec tout ce qui
traine dessus, cafards, punaises et tcétérat.
A peine terminées, j’ai recommençé chez les Anglais. Là, on remplit
les cageots tranquillement, sélectionnant le meilleur produit. On peut
prendre le temps d’éliminer les insectes, les parties pourries, on jette
au sol tout ce qui n’est pas le meilleur. Ils mettent eux-même ce vin
en bouteille et les vendent jusqu’à dix Euros dans leur pays. Des herbes
sauvages poussent dans les allées sauf les épineux qui son déracinées à
la main. J’ai même vendangé les deux parcelles vues la semaine d’avant,
les feuilles rabougries laissaient passer le soleil et les grappes
avaient atteint le sommet du mûrissement sans contenir cette humidité qu
mène à la pourriture. Si vous pressiez un peu trop celle-ci, elle vous
collait à la paume tellement elle était chargée en sucre...et je me suis
pris des éclats de rire, simplement saoulé par ce sucre et cet alcool
naturel naissant ! Le degré dans la cuve atteignait dix-neuf, Je me suis
régalé avec leur vin délicieux que j’ai vendangé avec un immense
plaisir.
La maturation est obtenue naturellement et c’est à ces " herbes
sauvages " que l’on détermine les parcelles bio. Bonus vinus laetificat. "
Un commentaires de l'article :
http://www.carevox.fr/nutrition-regimes/article/des-pesticides-partout-y-compris
L’ancien secrétaire d’Etat Thierry Mandon condamné à douze mois de prison
avec sursis
-
Plusieurs délits financiers lui étaient reprochés pour un préjudice total
de 22 000 euros. Outre les peines de prison et d’amende, il est condamné à
cinq a...
Il y a 34 minutes
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