samedi 28 avril 2012

Lachal de St Yrieix la perche

http://www.sudouest.fr/2012/02/24/l-optique-et-les-lunettes-depuis-pres-de-70-ans-641714-1830.php

Souvenirs, souvenirs,
Je me souviens des Lachal. J'étais copain avec René. Je me souviens de sa machine à vapeur, de la bijouterie de la rue du Pont où je vendais les belles pièces d'argent que m'offrait ma grand-mère...

"
En fait, l'histoire part de Saint-Yrieix-la-Perche, en Haute-Vienne, dix ans plus tôt. C'est là que Paul Lachal a débuté. « Mon père a été un des premiers à passer le diplôme d'opticien lunetier », rappelle François Lachal, aujourd'hui PDG du groupe qui porte son nom.
Pourtant, il ne se destinait pas à ce métier. Issu d'une famille de gaziers d'Île-de-France, rien ne l'attachait à notre région. L'amour en a décidé autrement, lorsqu'il a rencontré Christiane Lafaye qui allait devenir son épouse. « C'était la fille d'un horloger-bijoutier. Comme cela se faisait à l'époque, son père vendait aussi des lunettes. »
Les chaussures Sion Au bout de deux ou trois ans, Paul ouvre un premier magasin spécialisé à Saint-Yrieix. Suivi rapidement d'un second à Coussac-Bonneval. « C'était quelque chose de rare à l'époque, surtout dans de petites villes. » En 1954, il décide de monter, en plus, une horlogerie-bijouterie pour son épouse. « Tout était prêt. Il ne manquait plus que les meubles. Mon père est parti les chercher à Bordeaux. »
En route, il s'est arrêté à Périgueux. À côté de l'immeuble de Monoprix - les Galeries à l'époque - il a vu une petite boutique de chaussures à vendre. Il est entré et l'a achetée tout de suite. Le courant est passé avec la propriétaire, Mme Sion. Elle disait qu'elle voulait vendre à quelqu'un qu'elle appréciait. »
Faut-il le préciser ? Paul Lachal n'a pas ramené les meubles, ni ouvert d'horlogerie-bijouterie pour son épouse. Mais ni lui, ni elle n'ont regretté ce choix."

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