"C'est que « Gadonné », comme on dit dans le Limousin, son pays d'origine, est un coureur de fond. Il s'est façonné petit à petit, dans la plus pure tradition familiale. Son père avait été remarqué par l'instituteur du village, à Saint-Yrieix-la-Perche. Le fils a eu son « mentor », lui aussi : Michel d'Ornano, alors ministre de l'Industrie, lui donne sa chance. Son successeur, René Monory, « séduit par son bon sens », le nomme à la Direction des industries métallurgiques mécaniques et électriques. On est en 1978, il n'a que 35 ans. Il croise du beau monde, notamment Louis Gallois. Entre les deux hommes, le courant passe. Normal, ils cultivent tous deux le même sens de l'Etat... et du consensus. « Gadonneix ne cherche pas l'affrontement. Il est réglo sans être flatteur, les ministres lui font confiance. Il a survécu à plusieurs changements ministériels, tout comme moi », constate le patron d'EADS. C'est toutefois « Gado » - son surnom - qui détient le record : neuf ministres et deux alternances pendant la décennie passée à Bercy. D'autres auraient sauté, pas lui. « A chaque valse ministérielle, il prenait sa petite valise et repartait au front », raconte un intime. « Le pire, c'était Chevènement, se souvient Pierre Gadonneix. Lui, il voulait vraiment me virer. J'ai commencé à lui parler de sidérurgie. A la fin de l'entretien, il a décidé de me garder. »
http://www.lexpansion.com/entreprise/pierre-gadonneix-l-energie-sans-la-tension_26804.html
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Il y a 1 heure
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