dimanche 21 janvier 2018

Mes notes sur la conférence d'Enrico Letta et Bernard Guetta à Nantes



Après plus de dix années de crises multiples, l'Union européenne est à la croisée des chemins. Dans un "monde de brutes" qui s'éloigne de ses principes et de ses valeurs, son existence même pose question à la suite du Brexit. L'heure semble néanmoins à la relance, portée par les initiatives d'Emmanuel Macron. La France peut-elle trouver les alliés nécessaires pour confirmer cette nouvelle dynamique ? Les propositions françaises sont-elles réalistes ? Quels sont les axes principaux d'une éventuelle relance ? Que peuvent accepter nos partenaires ? Le Brexit est-il une opportunité pour réunir les Européens ? Enrico Letta et Bernard Guetta exposent leurs visions de ce moment décisif pour l'avenir de l'Europe.

Vidéo de la conférence


- L'anglais est a langue internationale. Aussi le Brexit a-t-il été perçu dans le monde comme le fait que l'Europe ne marche plus

- Les Anglais sont entrés en Europe quand ont vu que c'était un succès. Sont sortis quand on vu que c'était un insuccès

- Ont un discours commun avec celui de Trump. On veut retourner au temps où l'homme britannique/USA était le centre de tout.
Ponts contre murs, séparation contre intégration

- La Pologne et l'Ukraine avaient le même niveau de vie. La première est entrée en Europe. Voir maintenant la comparaison entre ces deux pays !

- "pays émergents"  ! ils sont émergés !

- Trump a dit que l'Europe n'aurait plus la protection des USA. Un seul pays ne peut se protéger tout seul

- Il faut que l'Europe parle d'une seule voix à la Chine. Exige les mêmes conditions que celles qui lui sont faites en Europe. Si refus, on augmente les droits de douane au niveau européen.

- L'URSS c'était l'Empire russe

- Rappelons-nous les guerres de religion en Europe. Les Musulmans vivent actuellement des guerres de religion.

- Nous sommes 500 millions d'Européens

- Erasmus a 30 ans. Combien d'étudiants en ont profité ? 3 millions sur peut-être 1 milliards d'étudiants sur ces 30 ans

- Il faudrait un "erasmus lycéen" et pas seulement pour ceux qui sont allés à l'université

- Avec le départ des britanniques, 73 sièges. Il faudrait non les redistribuer entre pays (une foire d'empoigne qui va durer...or quel effet que 2 ou 3 sièges de plus à l'Italie ?) mais les réserver pour des listes paneuropéennes. Ainsi les Européens pourraient voter sur une politique européenne. Actuellement sont membres du même parti européen des gens très éloignés sur le plan politique. Merkel et Orban sont du même parti européen !

- L'enseignement de l'histoire. Une anecdote : mon plus jeune fils (d'Enrico Letta) vit maintenant à Paris où il va à l'école. Il m'a dit qu'il ne comprenait pas. On lui avait dit en Italie que Napoléon était un méchant. Mais ce n'est pas un méchant en France.



- créer  un corps de pompiers européens avec sa flotte de bombardiers d'eau

- avoir un budget de protection des patrimoines européens. Pensons à l'Italie ...

- avoir de grandes expos qui tourneraient en Europe

- commencer l'Erasmus lycéen avec les Pays Baltes, la Hongrie...voir voyez pourquoi..

- Surveillance des frontières commune



- Sur une durée d'une vie, le monde est passé de 3 mds à 10 mds d'individus. L'Europe c'était 1/6 du total, avec 10 mds, l'Europe ce ne sera plus que 1/20 !

- Le G7, 4 sur 7 sont des pays européens. Dans 10 ans, il n'y aura plus aucun pays européen. A moins que l'Europe y sont présente.

- Quand l'Europe a été créée on a voulu éviter les monopoles. On les a cassés. Aujourd'hui, qui a un téléphone dans sa poche qui est européen ? Personne. Nous avons 80 opérateurs de téléphonie en Europe, il y en a 3 Chinois, 4 des USA.

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