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" la notion de sympathie et d'antipathie est universelle "
"Cicéron relate l'antipathie entre la vigne et le choux, mais encore, dans
son chapitre sur les animaux, il rapporte les remèdes merveilleux dont
usent les animaux par une sorte de connaissance instinctive des sympathies
et des antipathies qui subsistent entre les êtres. Les chiens se
guérissent par des vomissements, l'ibis d’Égypte en se purgeant le ventre.
C'est un fait connu que les panthères qui, dans les pays barbares, ont été
tentées par de la viande empoisonnée, possèdent un remède qui les empêche
d'en mourir. Les chèvres sauvages, en Crète, quand elles ont été percées
de flèches empoisonnées, cherchent une herbe nommée dictame, et à peine
l'ont-elles goûtée que les flèches tombent du corps. Les biches, un peu
avant d'enfanter, se purgent avec une petite herbe qu'on nomme séséli.
Chacun de ces exemples est recoupé par Aristote et Théophraste, jusqu'à
Dioscoride, Pline et Plutarque.
Dès lors, nous constatons que la notion de sympathie et d'antipathie est
universelle et ne concerne pas seulement la nature humaine. Il n'y a plus
seulement un lien entre les astres du ciel et les flots de la mer ou la
croissance des animaux et des plantes : c'est sur la terre même que les
êtres exercent une influence les uns sur les autres, ces actions et
réactions étant dues à des vertus occultes qui émanent de la Force vitale
partout présente."
La Révélation d'Hermès Trismégiste, par l'abbé Festugière, nouv. éd.
enrichie Les Belles Lettres, 2015, p. 894-895.
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