Quoras auras-tu 'chabat de platussar ?: Dernières nouvelles de La Bérarde

dimanche 6 juillet 2014

Dernières nouvelles de La Bérarde

Je suis allé pour la première fois à La Bérarde en 1972 (date notée sur la carte Didier achetée à Briançon).

J'avais été captivé par la photo de la Meije dans le livre "Jeux et loisirs de la jeunesse" reçu à Noël vers 12-13 ans. Et mes copains de fac, alpinistes, parlaient de la Bérarde.

http://lefenetrou.blogspot.fr/2007/05/festival-messiaen-au-pays-de-la-meije.html

http://lefenetrou.blogspot.fr/2007/04/o-vont-les-glaciers.html

http://lefenetrou.blogspot.fr/2008/02/une-semaine-sans-radio-sans-tl-sans.html

J'ai campé au bord du Vénéon avant d'arriver à la Bérarde, camping sauvage. Il faut dire que le camping municipal était sur des galets, en plein soleil. C'était l'époque de la douche chez l'épicier (elle ne durait pas bien longtemps ! et il y avait la queue). Il y avait deux épiceries (il n'en reste plus qu'une. Merci au tenancier !)
Bien plus tard, j'ai logé à l'hôtel Tairaz.

http://lefenetrou.blogspot.fr/2007/03/la-brarde.html

Puis en appartement municipal à St Christophe-en-Oisans (à l'ancienne Ecole).

Depuis quelques années - genoux récalcitrants - je n'étais pas revenu. Et cette année, nous avons répondu de nouveau à l'appel de la montagne.

Fin juin, début juillet

Quand nous sommes montés au refuge de La Lavey, les charmants gardiens nous ont dit que nous étions les premiers de la journée. Nous aurions pu coucher en étant les seuls "clients" ! Le temps était splendide. L'air pur. Les fleurs extraordinaires (confirmé par des habitants de St-Christophe) cette année. Et rencontré personne sur le sentier.

http://www.refuge-lalavey.com/

Deux appartements sont encore disponible pour cet été dans les gîtes de la mairie de St-Christophe.

Étonnant de payer les consommations moins cher que dans les plats pays ! Merci le CAF et les autres tenanciers de refuges privés.

A la Bérarde, j'ai cherché l'UCPA. J'ai appris que l'UCPA avait fermé son centre de la Bérarde et un de ses centres des Deux Alpes. La jeunesse écolo blabla blabla, ne veut pas venir marcher. Ça va pas la tête ! Pas plus ici qu'ailleurs. On a vu un jeune qui marchait sur un sentier mais écouteurs aux oreilles. Il ne lui manquait que les lunettes Google. Le bruit des torrents, les cris des marmottes quelle nuisance !
Le centre UCPA a été transformé en auberge pour recevoir des classes. Peut-être que les enfants diront à leurs parents tout le bien qu'ils pensent du coin. Espoir des élus. Le Conseil Général a mis la main à la poche (enfin, à celle des ...). Pour combien de temps encore les sentiers seront-ils entretenus ? Il nous a été dit que le Parc National perdait des emplois. S'ils sont peu fréquentés comment justifier les coûts ? Avez-vous entendu parler de grande manif ?

J'ai pu constater qu'il y avait maintenant un office de tourisme tout neuf à la Bérarde (dire qu'il n'y en avait pas dans l'ancien temps ! comment est-ce possible ! ?, comment faisions-nous* ?), un autre à St-Christophe, un autre à Vénosc, un autre... Ben couillon ! à chaque fois, deux ou trois personnes. Bon, ça fait un peu d'animation et on peut aller discuter tout en lisant la météo.

J'ai appris que St-Christophe possédait une partie des terres des 2 Alpes et donc profitait des retombées financières de la station.

Quant aux hôtels, il faut savoir qu'ils doivent respecter les fameuses normes (Ohé nos députés ! dont nos députés européens, où êtes-vous ? ). Qui donc va investir pour fonctionner moins de deux mois ? (Ohé nos députés, vous savez compter ?)
Ohé nos écolos des villes et des cabinets (ministériels ! ), quelle est votre définition de l'écologie ? Quand il n'y a plus d'hommes, il n'y a plus d'écologie !
A noter que si vous louez des appartements, les normes hôtelières ne s'appliquent pas. Je me demande d'ailleurs comment il se fait que l'on autorise encore des refuges en montagnes. Un scandale que ces refuges. A combien de minutes d'un hôpital quand l'hélico ne peut venir ? Ohé nos députés ! faites fermer les refuges ! Et puis, le service de répurgation (bon, je sais, le dictionnaire de Google ne connaît pas le terme "répurgation") ne passe pas. Comment oser au XXIe siècle, demander que l'on transporte ses déchets sur soi ! Mais que fait le ministre de notre santé ?