On me communique le début de l'éditorial de la Revue de l'Association des Professeurs de lettres, reçue ce jour.
" Combien de temps encore la fureur pédagogiste se jouera-t-elle et de nos élèves et de notre patrimoine littéraire ? Jusqu'où se portera l'audace effrénée d'un ministre stupide et dont le seul but est de détruire ? Jusqu'à quand devrons-nous supporter tant de bêtise au plus haut niveau de l’État ? Ne doutons pas que les bonnes âmes, benoîtes ou timorées, nous reprochent à nouveau, comme elles le font depuis des décennies, notre mauvaise volonté. Peut-être partageons-nous un peu du destin de Cassandre, et assurément le culte d'Apollon. Car à quiconque est lucide et de bonne foi, la réforme présentée par Madame Vallaud-Belkacem réalise et consomme nos plus funestes prédictions et nos plus tristes craintes, renouant, par-delà le travail de sape des ministres successifs, avec les élucubrations les plus effarantes des années 70-80, mais avec en outre l'arrogance vindicative et haineuse de la bien-pensance socialiste.
(...)
Chers amis, chers collègues, notre tâche de société savante ne suffit plus. Alors que nous nous étions toujours refusés à l'action militante jusqu'à présent, pour des raisons qui sont évidentes à tous nos adhérents, l'actualité tragique des réformes nous contraint à sortir de notre réserve. Ne nous voilons pas la face, la campagne sera difficile, car il s'agit d'une guerre totale contre des individus qui nous haïssent et organisent méthodiquement notre destruction, depuis plusieurs années. Mais nous devons ce sursaut à nous-mêmes, et par-dessus tout nous le devons à nos élèves. Gageons que notre ardeur assumée à empêcher la casse des études littéraires, à défendre et illustrer la transmission du patrimoine littéraire, à perpétuer la formation des intelligences et la fabrique de la Nation par la littérature nous donnera de la force. La force de ceux qui n'ont pas dérivé dans la folie de l'actuel gouvernement, la force de ceux qui n'ont pas perdu la conscience de ce qu'est l'Humanisme."
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