On m'écrit :
Je suis en train de lire les Discours politiques d'André Malraux, et dans des interviews qu'il donne à l'Express en 1965-66, je tombe sur ces PERLES :
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Élisez M. Mitterrand, et vous aurez un homme de gauche au pouvoir, qui fera une politique de droite. C'est tendanciel : le socialisme au pouvoir vire forcément à droite, et plus à droite que la droite, sinon il craint de ne pas être crédible, ou il se fait phagocyter par les marxistes. La seule gauche, c'est les marxistes, mais les marxistes sans Moscou ! Si la gauche se veut vraiment l'expression du prolétariat, elle doit être marxiste, et se réclamer de Marx. Mais le grand problème de la gauche de M. Mitterrand et de ses associés, c'est la combinaison, le compromis qui confine à la compromission. La gauche de Jaurès, la vraie gauche, ce n'était pas la combinaison !
M. Mitterrand était-il en Espagne, lui et ses associés ? Non, il a préféré être onze fois ministre de la IVe République. Il aurait pu l'être de la IIIe, et de la IIe, mais certainement pas de la Ire ! M. Mitterrand n'est pas le successeur du général de Gaulle, il est son prédécesseur. Quant à ses hautes valeurs républicaines pendant la guerre, je laisse d'autres que moi vous en entretenir, et je m'en délecte d'avance.
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Ah, oui, M. Mitterrand ? Ce nom me dit quelque chose. Mais vous savez, on ne le voyait pas beaucoup en 1942. Il pratiquait la Résistance à plat-ventre et ne se relevait - discrètement ! - que pour se faire épingler des médailles."
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Du socialisme à l’Élysée, on retiendrait surtout les concubines. Un peu comme du temps de Louis XIV, elles défilaient, et finissaient toutes saintes. Des égéries retraitées auxquelles les journalistes viendront quémander des oracles.
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On dit l'Europe, l'Europe... mais c'est de la théorie ! Croyez-vous que les Grecs vont obéir à un président allemand par la magie d'un bulletin de vote ? Sottises ! Ces deux peuples se haïssent, et tout commencera par une guerre de Sécession.
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