"Les savants ont penché sur la topographie de ces reliefs leurs lorgnons de myope, les érudits les ont interprétés, les poètes les ont transcendés, les psychologues les ont compris. Gide a passé une vie de scrupule à établir les droits des siens, "libérant" ainsi, paraît-il, toute une jeunesse qui s'est sentie,enfin, au sortir d'une cage étouffante, de plain-pied avec la vraie vie. Car on ne vit pas seulement de pain. Comment dire ? On respirait mieux. L'humanité, délivrée de la bretelle, s'ébattait dans la vérité. On avait inventé la derriérologie. On attend beaucoup, dans ce domaine, de la publication du Journal des Goncourt. "
Alexandre Vialatte, chronique 105 du 21 décembre 1954
Les pensées de derrière ...
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*L’écrivain en veut à ses semblables de vivre avec si peu d’imagination. Il
doit tout inventer.*
*Car l’homme se répète depuis l’origine. Le progrès t...
Il y a 3 heures
1 commentaire:
Je relis la chronique sur les Goncourt, leur style artiste et le triomphe du mauvais goût... et en plus... "tant tenir à être quelque chose, n'est-ce pas renoncer à être quelqu'un ?"
Sacré Vialatte, il avait tout compris.
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