Lu dans cette lettre dont nous avons déjà parlé sur ce bloc-notes (blog pour ceux qui ne parlent pas français)
Lettre 48
27.11. 2012
Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,
Le plagiat et la fraude scientifique sont aujourd'hui abordés de front. A preuve, cette information qui nous vient d'Algérie. Pourtant, de nombreux collègues algériens nous ont exprimé (par téléphone et mail) leur angoisse à la pensée de ce qu'il adviendrait d'eux s'ils dénonçaient de telles pratiques dans leur pays.
Notre focus de ce mois concerne ce que nous situons comme étant la source du plagiat et de l'appauvrissement du savoir : Les thèses de complaisance.
Nous avons intégré dans notre rapport sur « Les thèses de complaisance », les analyses des réponses reçues aux questionnements de Jean-Noël Darde à propos d'une thèse plagiée jamais annulée. Son blog accueille maintenant une pétition « Refusons de fermer les yeux sur le plagiat dans la recherche » rédigée par un groupe d'universitaires français.
Nous avons également analysé vos réponses au cas « humoristique » du mois dernier où tout était plagié dans un article, tout sauf la plante :« Eucalyptus globulus » était devenu «Carapa procera ». Mais, tandis que d'importants fonds européens ont été attribués sur base d'un CV falsifié, ce cas pourrait induire un danger pour la population. Nous présenterons donc la suite de ce feuilleton dans une prochaine lettre.
Pour conclure, nous vous proposons comme activités ce mois-ci :
Encore un tout grand merci pour vos contributions régulières à notre travail collaboratif via le site «Responsable». Vous êtes maintenant plus de 21'000 abonnés fidèles et plus de 300 contributeurs réguliers.
Bien cordialement
Michelle Bergadaà
Professeur de communication et de marketing
Faculté des SES, Université de Genève
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