La recherche scientifique et l'homosexualité d'après Freud

 Mon correspondant en arts m'écrit : 

" Vous avez peut-être vu que Le Louvre annonce, à grand renfort de pub, la restauration de la "Sainte Anne" de Léonard de Vinci (Ste Anne, c'est la mère de la Vierge !) Vous me connaissez assez pour vous douter que cette affaire m'aiguillonne sacrément les neurones ! http://www.louvre.fr/leonard-de-vinci-la-sainte-anne-redecouverte Je me suis donc plongé dans la lecture d' "Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci", ouvrage célèbre dans lequel Sigmund Freud commet l'analyse de ce tableau, et démontre que Léonard est un homosexuel refoulé (parce qu'il dessine mieux les pénis que les seins. Ne me regardez pas de travers : je cite Freud mot pour mot, et je ne confonds pas saint et sein !)

"Les chercheurs, et spécialement les chercheurs qui se consacrent aux sciences ayant des applications techniques immédiates et pratiques [tel Léonard de Vinci et son vélo, etc.] sont dans la plupart des cas des homosexuels qui refoulent leurs pulsions : la recherche est pour eux un moyen d'éviter d'assumer trop directement leur penchant sexuel. Lorsque ce diagnostic est impossible, c'est qu'ils sont frigides, et de toute façon incapables d'avoir commerce avec une femme, sauf par des moyens détournés."

C'est que Freud est un grand scientifique ! ben couillon !