mardi 19 septembre 2023

Le lierre, ce qu'il ne faut pas en dire de nos jours si on veut paraître expert en écologie


Il est "tendance", "porteur", "écolo", etc de vous raconter en tant que scientifique que le lierre c'est extra pour les arbres. 

On vous explique que le lierre n'est pas une plante carnivore, une plante suceuse de sève, une plante parasite. C'est exact. Mais elle suce l'eau dans la terre. Et cache le soleil.

Il existe des lierres non grimpant. Et je tente d'en mettre devant chez moi car ras le bol de toutes ces herbes qui s'y sèment depuis que notre ville laisse les trottoirs, le pied des arbres à l'abandon. 

Sinon, il y a mieux. J'ai un voisin qui m'a montré. Super chic, on pense au jardin d'un palace 5 étoiles. Il a mis du gazon comme celui des terrains de foot d'à côté. Toujours vert, se balaye. Si on n'y joue pas au foot ou au rugby (pas la place), ça tient bien. Et les chats n'y font pas pipi et caca.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphyte


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Le Lierre ou Lierre grimpant (Hedera helix L.) est une espèce de lianes arbustive à feuilles persistantes, de la famille des Araliaceae. L'espèce est spontanée en zone tempérée eurasiatique de l'hémisphère nord. Il est également cultivé comme plante ornementale.

Phytonymie

Le nom scientifique Hedera est issu du latin hedera, (de haerere « être attaché »). Hedera a d'abord abouti au très ancien français edre (Xe siècle), iedre (XIe siècle) puis à iere en ancien français, du genre masculin. Ce dernier agglutiné avec l'article défini a donné lierre dès 1372, avec l'ajout d'un r graphique supplémentaire1. L'épithète spécifique Helix (de elein, « s'enrouler ») suggère un enroulement en vrille, et désignait sans doute en grec une liane volubile, donc une espèce différente2.

Le Lierre grimpant porte de nombreux noms vernaculaires : « drienne », « lierre des poètes », « lierret », « rondelette », « rondette », « rondote », « herbe de Bacchus », « herbe de saint Jean » (référence à la période de récolte), « herbe à cors », « herbe à dents » (en raison de son usage médicinal traditionnel). L’appellation « bourreau des arbres » serait à éviter car elle prêterait à confusion avec Periploca graeca3." https://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant

 

"C'est une liane arborescente, dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale, ce qui explique en partie que sa croissance est stimulée par des étés chauds et humides4. C'est une des rares lianes que l'on trouve en Europe et en Asie Mineure (avec la clématite, le houblon ou le chèvrefeuille) qui forme des tiges ligneuses rampantes ou grimpantes de taille indéfinie (il atteint facilement 100 mètres de long et 30 m en hauteur, avec une croissance annuelle de 0,5 à un mètre5). Ce lierre vit habituellement une centaine d'années6, pouvant atteindre 1 000 ans si le support s’y prête7."

 

Wikipedia ne vous dit pas tout. Il ne doit pas connaître mon petit bois qui crève.

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Le Lierre ne mérite donc pas son surnom de « bourreau des arbres »10. On voit parfois des arbres morts recouverts de lierre mais cela ne signifie pas qu'il est responsable de la mort de l'arbre23, qui ne lui sert que de support. Lors de promenades durant l'hiver, on pourrait croire que les arbres à feuilles caduques sont étouffés par le lierre, qui reste bien vert durant l'hiver, ce qui n'est qu'une fausse impression, donnée par la complémentarité des cycles de développement entre le lierre et son support. Le lierre est aussi un des principaux dépolluants de l'atmosphère (principalement les particules de poussières24). De concert avec l'arbre, il participe à assainir l'air environnant, et par là même l'air que nous respirons.

Parfois, les tiges du lierre finissent par enserrer complètement le tronc de l'arbre qui le supporte, mais même ces cas très rares ne posent généralement pas de problème. En effet, quand cela arrive, encore faudrait-il pour que l'arbre soit gêné que le lierre se soit enroulé autour tel un chèvrefeuille, ce qui est encore une fois peu commun, le lierre poussant surtout verticalement et de façon rectiligne sur son support sans gêner les flux de sève - à la différence d'une glycine ou d'un vieux chèvrefeuille qui causent des déformations et retards de croissance à leur arbre-support.

Les tiges rampant sur le sol émettent au niveau des nœuds des racines adventives qui permettent à la plante de se multiplier.

Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un feu courant, de la fracture par le gel, des animaux pouvant endommager l'écorce.

Le lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre22.

La chute des feuilles de lierre forme une litière importante qui se décompose à contretemps des autres ligneux, apportant des minéraux pour la strate arborée, ce qui favorise la croissance des arbres"

 

Les auteurs ne vous parlent pas des racines du lierre. Idem dans l'émission "La terre au carré".

Si vous gratter au pied des arbres ou si vous tentez d'enlever le lierre de votre jardin potager (mais quel écolo des plateaux fait un jardin ?) vous allez voir que ces racines sont très denses, sur une bonne profondeur. Un sacré boulot pour les enlever. Et ça repart très vite. Rien de mieux pour pomper l'eau. Et un arbre sans eau crève.

Mais il paraît que de nos jours il ne faut pas arracher l'herbe. Dans mon coin, on vient de planter (bé faut des végétaux pour lutter contre le réchauffement) des variétés spéciales. Elles ont disparu en un mois. A la place on a des herbes, et des meilleures pour la dînette des enfants (mais ils ne sont plus autorisés à sortir dans la rue de nos jours) , de la datura (mais les néos ruraux, pardon urbains, ignorent) . Et des chardons etc etc. Comme sur les trottoirs nantais.

Les pêchers, les poiriers crèvent. Vous me direz que c'est écologique. Plus besoin de voiture pour ramener des dizaines de caisses de fruits alors que je peux en acheter chaque jour au super marché (et voyager au loin en les dégustant, certaines viennent d'Afrique du sud), en y allant avec mon vélo et mes sacoches jaunes ou mon sac à dos jaune. Et pas besoin de me baisser. Tout est à portée de main, comme le "terminal de paiement". Et si je passais au vélo électrique ! tout électrique. J'ai appris que je faisais du vélo musculaire ! Ben dame ! ben couillon ! boudu con !

 

Ah ah ! tiens ! tiens !

Mais ce n'est pas moi qui ai (j'insiste, persiste et signe)   rédigé cette fin d'article de Wikipedia !

 

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Surveillance du lierre

Le lierre grimpant n'est pas une plante parasite. Il utilise l'arbre comme support et cohabite sans nuisance tant qu'il n'atteint pas les branches principales de l'arbre. Au-delà de cette limite, le lierre présente les principaux inconvénients suivants :

  • par son feuillage, le lierre prive l'arbre de lumière et bloque sa production interne de sucres par manque de photosynthèse. « C'est le cas notamment des pins qui ont besoin de beaucoup de lumière pour leurs aiguilles... Le lierre se multipliant d'année en année finit toujours par envahir le houppier de l'arbre26 » ;
  • par son feuillage également, le lierre empêche l'arbre de respirer, le respiration se faisant essentiellement par les feuilles de l'arbre ;
  • par sa présence, le lierre prive l'arbre d'une partie de l'humidité absorbée par son écorce. Par ailleurs, « Dans une faible mesure, le lierre fait concurrence à l'arbre pour le prélèvement des éléments nutritifs du sol et de l'eau27 » ;
  • par son poids, le lierre alourdit l'arbre au risque de casser ses branches ;
  • par son volume, le lierre en hauteur offre une prise au vent risquant de casser l'arbre (surtout les arbres âgés et les espèces tendres comme le peuplier, le saule et le frêne).

Ainsi, un lierre laissé à l'état sauvage (sans le surveiller et sans le tailler au bon moment) peut faire mourir un arbre par dénutrition, asphyxie, sécheresse ou casse.

Sur les jeunes plantations, le lierre peut également étouffer les arbustes susceptibles de donner naissance à des bourgeons à la base de leur tronc.

Par ailleurs, sur les vieilles maisons, le lierre peut déstructurer les murs en pierre sèche ou en torchis ou fissurés, et aussi desceller les gouttières ou soulever les tuiles s'il atteint le toit.(1)

Enfin, il faut savoir que le lierre est une plante toxique pour les humains et la plupart des mammifères (via les feuilles fraîches et les baies) pouvant provoquer des troubles chez l'enfant."

 

(1) il fait pareil pour les ardoises ! et pour cela ce fout de savoir si la maison est neuve ou vieille. 


Génial pour rénover l'habitat !

" En hauteur, le lierre pousse préférentiellement dans une fente verticale quand elle est bien éclairée et qu'il en a la possibilité ; Il est ainsi possible de le « guider » vers le haut."

Est-ce que vous avez vu le diamètre que peut avoir la "tige" du lierre ? 

P.S. (1)

J'ai aussi lu un article "scientifique" où il est "prouvé" (sans doute comme la preuve de transmission du coronavirus par les mains pendant le confinement ! en labo) que ce n'est pas vrai que les pies "volent" le papier du chocolat, les noix, les capsules de bière.

Alors j'ai accusé mes deux voisins de balancer chez moi, papier brillant et capsules de bière. Pour les noix, je n'ai rien dit.

Et ça fait 40 ans que ça dure. Mais ce que je dis n'est pas scientifique. Je ne maîtrise pas l'environnement. Et c'est même pas une expérience. Et 40 ans, ce n'est pas suffisant. Et puis c'est peut-être seulement local, voila, voila au jour d'aujourd'hui. 

(1) c'est du latin comme

"Le nom scientifique Hedera est issu du latin hedera, (de haerere « être attaché »). Hedera a d'abord abouti au très ancien français edre (Xe siècle), iedre (XIe siècle) puis à iere en ancien français, du genre masculin. Ce dernier agglutiné avec l'article défini a donné lierre dès 1372, avec l'ajout d'un r graphique supplémentaire1. L'épithète spécifique Helix (de elein, « s'enrouler ») suggère un enroulement en vrille, et désignait sans doute en grec une liane volubile, donc une espèce différente"
 

 

Positivons, le lierre nourrit les abeilles avant l'hiver ! mais heureusement, ensuite, elles nous font du miel de forêt ou du miel de châtaigniers (tant qu'il en reste dans notre Limousin).

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