lundi 26 février 2018

" Une gifle magistrale à la démocratie représentative, aux universités, à leurs personnels, aux étudiants et à leurs familles."

« Mardi 9 juillet 2013, 18 heures 50 : la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche est votée à mains levées par la quinzaine de députés présents. En moins d’une minute. Pas de décompte des voix « pour » et « contre ». Non, définitivement non : cette loi n’est pas une priorité de la Nation, encore moins une priorité des députés.
Plus de 550 députés absents, pourtant rémunérés pour siéger lors des sessions parlementaires. Une gifle magistrale à la démocratie représentative, aux universités, à leurs personnels, aux étudiants et à leurs familles.
Je me suis forcé de regarder en direct les interventions des différents groupes. Plus de deux heures de temps gaspillé. La Ministre absente pendant la 1ère heure et qui ment effrontément pour ce qui concerne la « progression » des budgets 2013 et 2014 de la MIRES.

Des texte lus (le prof qui agirait ainsi ne tiendrait pas cinq minutes devant une classe), des langues qui fourchent, des erreurs grossières sur le contenu de certains articles modifiés à plusieurs reprises, des données statistiques fantaisistes, des lapsus (Vincent Feltesse au lieu de Vincent Berger). Un ennui profond, une tristesse absolue. Une absence de solennité pour un texte censé redresser l’économie de la France et lui redonner une des premières places dans le monde !
J’ai honte de cet ersatz de démocratie ! »

Je recopie ce billet de
https://histoiresduniversites.wordpress.com/2018/02/16/loi-esr-votee-par-15-deputes/

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