jeudi 28 novembre 2024

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

 

«L’histoire de Périgueux à travers ses bars,» livre et guide de 500 pages aux mille adresses et anecdotes et aux 249 photos, par Michel Labussière, vient d’être un succès local en librairie, où il est épuisé.

Mais, chouette, une dizaine d’exemplaires est encore disponible auprès de l’auteur. Les premiers à appeler seront les premiers servis, pour eux s’ils ne l’ont pas, ou pour un proche à l’occasion des fêtes.


Commandes Michel Labussière, Tel 06 49 39 55 22 . courriel: mlabussiere@wanadoo.fr

(L’auteur peut livrer et dédicacer chez vous si vous êtes dans le grand Périgueux ou en Dordogne)





Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

Périgueux, que sont nos bistrots devenus? Le journaliste retraité périgourdin Michel Labussière, répond à cette question dans un ouvrage d’histoire locale mais qui est aussi une encyclopédie et une saga.
À l’issue d’un exhaustif travail d’archives et de fourmi, il a relevé l’histoire, la succession des gérants et des anecdotes sur la bagatelle de quelque... mille adresses qui ont abrité à un moment ou un autre un bar, un comptoir, une buvette. Il a aussi en arpentant les rues de la capitale du Périgord, dont il propose aussi un circuit, traqué sur le terrain les traces de ceux qui avaient disparu, et interviewé quelques mémoires. De nombreuses photos dont certaines piochées dans les albums de famille illustrent cet ouvrage.
 
Au fil de ce relevé classé par quartiers et par rues, il a aussi dégagé des grandes lignes et thèmes qui font de cet ouvrage une véritable histoire de Périgueux à travers ses bistrots, de l’époque gallo-romaine à nos jours. Les guerres, les migrations, la place des femmes, les faits divers, les changements de mode de vie qui ont fait disparaître beaucoup d’établissements mais donnent une nouvelle vie à la centaine qui existe toujours, les crimes, la prostitution, comme le lien entre les bistrots dans le sport, la politique, le patrimoine. Le livre comporte également un index alphabétiques complet de toutes les adresses par rues, gérants et personnes citées. 
 

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)
 500 pages, 249 photos, 29 euros.



samedi 16 novembre 2024

La Paille d'Or de LU, fabriquée dans le Pays Nantais, comment ?

 


Étonnant ! le propriétaire youesse de LU fabrique toujours des Pailles d'Or alors qu'il avait arrêté la production de Figolus. Et l'a reprise (mais les paquets sont tout tout petits. Le centre Leclerc Paridis  à Nantes, lui a arrêté de vendre des Petits beurre LU ! parce que c'est Youesse ?  Alors que ce matin en revenant du marché de Talensac à Nantes jusqu'à la route de Ste Luce, j'ai rencontré 11 Telsa d'Elon Munsk !!! (jamais vu dans mon Limousin !) des noires et des blanches. On boycotte les Petit Beurre LU mais pas Elon le nouveau ministre du grand Trump. La ville qui a élu un député LFI qui aussi doué qu'Elon pour profiter des deniers publics, mais pour se droguer, pas pour faire des autos, des fusées etc. C'est quand même autre chose ! Ben dame ! comme on dit à Nantes.

Les Pailles d'Or 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paille_d%27or

"Le biscuit se présente sous la forme d'une botte de cinq pailles stylisée nouée par lien croisé sur lequel est inscrit les mots « Paille d'or » dans un sens et deux fois « LU » dans l'autre sens1.

Elle a été inventée le par Louis Lefèvre-Utile, fils de Jean-Romain Lefèvre et Pauline-Isabelle Utile, fondateurs de la maison LU, dans sa manufacture quai Ferdinand-Favre, sur le bord du canal Saint-Félix, à Nantes2,3. Ce produit restera unique pendant plus d'un siècle avant qu'en 2008, les magasins super U proposent une gaufrette très proche"

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/LU_(biscuiterie)

Quand je suis arrivé à Nantes dans les années 70, on savait d'où venait le vent grâce à LU et aux chantiers navals. On sentait les bonnes odeurs de la biscuiterie et la sirène des chantiers, selon le sens du vent. 

https://www.youtube.com/watch?v=N74VbNEi24k

 

LU, la BN ont quitté Nantes. LU est sur la route qui mène chez Abélard, au Pallet dans le vignoble. La BN m'offre gratos ses odeurs quand je suis au stade de Vertou le mercredi avec le petit-fils.

Quand mon fils a dû trouver un stage en deuxième année d'IUT en génie mécanique, heureusement un frère de ma femme travaillait chez LU (il a travaillé à Nantes et à La Haye-Fouassière, depuis 1987). Et c'est ainsi que j'ai entendu parler de la tartineuse. Il devait trouver comment l'améliorer.

J'ai visité l'usine avec mes étudiants (j'ai trouvé le truc pour la visiter !). Et j'ai vu. L'usine n'avait que deux personnes ! une regardait défiler les gâteaux secs, en prenait un de temps en temps pour l'examiner. 

https://www.ouest-france.fr/economie/agroalimentaire/pour-se-relancer-les-biscuits-lu-misent-sur-lemotion-et-lattache-a-nantes-6d5b73de-9d1f-11ef-ad61-4b47559018ee

Mais la tartineuse avait une personne dédiée à elle. Et il y avait un grand bac dans lequel se trouvait des pailles d'or cassés, de la confiture... On m'a dit que le tout était récupéré.

Une paille d'or n'est pas un "choco BN" ! ou un Petit Prince de LU ! c'est tout fin, ça casse. La confiture ça colle. 

"Une recette gardée secrète jusqu'à aujourd'hui et fabriquée sur un seul site, celui de La Haye-Fouassière, dans le berceau nantais. « L'usine possède une expertise dans la maîtrise des échanges entre la matière solide et un milieu humide, entre des fruits fondants et un enrobage croustillant pérenne dans le temps. On ne met d'ailleurs pas d'intérimaire sur cette ligne car il y a un procédé encore artisanal à la clef. Ce qui le rend strictement incopiable »," https://www.lesechos.fr/2007/07/paille-dor-la-pepite-de-lu-change-de-peau-535423 

 

P.S. Comme j'ai parlé de la BN, une anecdote. J'ai fait intervenir à l'iUT un ingénieur de la BN qui avait écrit un livre de gestion. Il nous a présenté les arbres de composants du choco BN. Les étudiants ont appris qu'il y avait du saindoux. Ils ont dit que c'était nul (non, ils n'ont pas dit ça, ça ne se disait pas à l'époque). L'ingénieur leur a répondu que le saindoux était un gras d'excellente qualité. J'étais tout fier. A St-Yrieix ma mémé ne cuisinait qu'au Saindoux (celle d'Excideuil à la graisse d'oie ou de canard). De nos jours je vois rarement du saindoux chez les charcutiers ou boucher. Mais le mien en a. Il vend aussi du cul noir, mais pas de St-Yrieix (on n'exporte guère, vue notre production et notre dynamisme !) , de Bigore.

lundi 11 novembre 2024

11 novembre 2024, les fraises sont presque mûres au jardin des plantes de Nantes



Elles ne sont pas sous serre ! mais en plein vent !


Monument à Jules Verne






 

Balade sur le chemin côtier à Pénestin









 

Port de Tréguier sur la Vilaine







Je me souviens des queues de cerise et de la tisane aux queues de cerise

 Dans ma jeunesse, il y a plus de 70 ans, on conservait les queues de cerise pour en faire une tisane.

Je vois sur la Toile que maintenant ça se vend, il y a des pages et des pages de résultats quand on fait une recherche. Manifestement la pauvreté n'est plus ce qu'elle était ! 

La tisane c'était ma grand-mère qui la buvait. Elle n'avait qu'un rein. 

https://www.louis-herboristerie.com/blog/queue-de-cerise-sur-le-site-de-louis-herboristerie-n353

"Les queues de cerise sont couramment appelées ainsi pour désigner les pédoncules du fruit, utilisés depuis des siècles pour favoriser l’élimination rénale. C’est un remède relativement simple à trouver puisqu’il suffit de cueillir des cerises, de conserver et de faire sécher les tiges pour qu’elles puissent être utilisées à des fins médicinales tout au long de l’année. Détoxifiantes, diurétiques et anti-inflammatoires, voici quelques-unes des propriétés thérapeutiques associées aux pédoncules de cet arbre fruitier."

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Queue_de_cerise

" Les queues de cerises sont principalement utilisées pour leurs propriétés diurétiques et dépuratives ;

Il ne semble pas exister d'étude clinique ayant scientifiquement évalué les effets des queues de cerise sur la minceur chez l'être humain, mais leur caractère diurétique est démontré chez le rat, seul ou associé à d'autres plantes ou huile essentielle "

Je lis que les queues de cerise "luttent contre les infections urinaires" ! le toubib qui m'a cassé l’œuf que j'avais dans un rein aurait dû m'en prescrire ! Il m'a prescrit un truc qu'il a fallu faire confectionner par un pharmacien, cher, avec "huiles essentielles". AUCUN effet ! bé je ne crois même pas à l'homéopathie ! Le chirurgien ne voulait plus me prescrire des antibios (après analyse d'urine) craignant qu'ils ne fassent plus d'effet. Je n'aurais pas dû insister. Je n'aurais pas gâché mes petits déjeuners (surtout que j'étais en montagne, et le petit-déj est essentiel quand on se lève tôt !)


 

samedi 9 novembre 2024

"L'homme en bleu" décède à Limoges "Le véhicule qui a percuté l'homme en bleu a pris la fuite" ! Ah les voitures autonomes à Limoges !

 Je me permets de recopier ce texte de notre service public de radio.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/deces-de-l-homme-en-bleu-quand-je-le-croisais-sur-la-route-je-me-disais-je-vais-passer-une-bonne-journee-3057904.html?cm

J'ai découvert "L'homme en bleu" quand je me suis connecté à Touiteur. 

https://lhommeenbleu.fr/

Mais je ne savais pas...


 

" L'homme en bleu a été renversé par une voiture et est décédé dans la nuit de ce vendredi 8 au samedi 9 novembre au CHU de Limoges. La gendarmerie a lancé un appel à témoin. Depuis les années 90, il était devenu une véritable légende urbaine à Limoges. Ce samedi, les hommages à cet homme à la fois célèbre et anonyme se multiplient dans la ville.

L'histoire du personnage le plus énigmatique de Limoges et sa région proche, s'est terminée tragiquement, ce vendredi 8 novembre à la nuit tombante, vers 18 h 15. Vêtu de ses traditionnels habits de travail bleu, il a été renversé par une voiture alors qu'il rentrait à vélo de Limoges. Il résidait dans un petit hameau de la commune d'Aureil.

Le véhicule qui a percuté l'homme en bleu a pris la fuite.

 Ah ah ! Limoges est en avance sur les autres villes. On y a des véhicules sans chauffeur !

 Le vieil homme de 74 ans

Fidélouère ! je suis un vieil homme. A vélo à Nantes, je suis habillé en jaune avec bandes fluos. Quand je suis dans un magasin de bricolage, les clients viennent me demander des conseils de bricolage. 
Et à la piscine, 4 fois par semaine, je rencontre un autre avec la même veste. Il bosse à la ville, mais vient en vélo électrique ! normal ! il s'occupe d'éclairage électrique. La mode est un vecteur de sociabilité comme on dit sur France Culture.

Mais je n'ai pas un "vélo homme" trop risqué quand il faut quitter le vélo en urgence ! 

Je porte maintenant une salopette comme mon papa. Mais faite en Chine j'en suis certain. Et les bottes Baudou c'est pour le jardin.

 


 a été vu sur le bas-côté par des automobilistes qui ont averti les secours. Il est malheureusement décédé dans la nuit après avoir été transporté au CHU.

Les gendarmes ont lancé un appel à témoin. Vous pouvez apporter votre aide aux enquêteurs en appelant le 05 55 00 50 03 ou en composant le 17.

Tout commence dans les années 90, lorsqu'un mystérieux personnage portant de bottes en plastique et vêtu de bleu de la tête aux pieds, est aperçu régulièrement à vélo dans les rues de Limoges. Son identité reste vague, et certains disent qu'il apporte la chance à ceux qui le croisent. 

La popularité de cette légende est telle, qu’un blog et des réseaux sociaux ont été créés sous le nom de « L’Homme en Bleu ».

Le blog partageait des actualités locales, des bons plans, et mettait en avant la vie culturelle de Limoges jusqu'au mois dernier. Son activité a cessé quelques semaines seulement avant la disparition de celui qui lui a donné son nom. 

Quand je le croisais sur la route, je me disais, je vais passer une bonne journée. Comme tout Limougeaud, je pense qu'il avait un côté attendrissant. Il était assez improbable de voir ce monsieur faire du vélo en bleu de travail et en bottes, malgré son âge. Il est devenu un vrai marqueur territorial. On n'était pas limougeaud avant d'avoir vu l'homme en bleu

Selim Ennjimi

Co-fondateur du blog "l'homme en bleu"

Les fondateurs du blog "l'homme en bleu" ont choisi ce nom parce que le personnage était aperçu partout dans Limoges, et que leur volonté était d'être, eux aussi, dans toute la ville pour partager des bons plans.

L'homme circulait donc sur un vélo, habillé de vêtements de travail et de bottes en plastique.

Allait-il travailler ? Était-il employé dans une usine ? Était-il ouvrier agricole ? Forcément non, vu son âge avancé. 

Chaque Limougeaud s'est posé ces questions, tout en louant le courage d'un homme modeste qui parcourait des dizaines de kilomètres quotidiennement en pédalant. 

Bernard Thalamy est le maire d'Aureil, commune où résidait l'homme en bleu : "C'était un personnage attachant, connu à Limoges et dans tout le secteur est de la ville. Il faisait partie du paysage, et on s'inquiétait quand on ne le croisait pas le soir en rentrant à la maison". 

Monsieur Chatard était son véritable nom. Depuis des années, il vivait dans un petit monde bien à lui, car victime d'un handicap. Il a commencé par aller chercher son pain seul à vélo. Puis peu à peu, il a pris goût à ces petites balades qui l'ont fait connaître. 

On le voyait de plus en plus marcher dans les côtes à côté de son vélo. Mais malgré le poids des ans, il était encore valeureux

Bernard Thalamy

Maire d'Aureil

Ce samedi 9 novembre, c'est un peu tout Limoges et ses environs qui sont en deuil. La rédaction de France 3 Limousin adresse toutes ses condoléances à la famille de l'homme en bleu.  "

Dans les rues de Limoges, et de Haute-Vienne, un vide est laissé.

Emblème d’une époque, d’une douce mémoire, qui restera dans les cœurs, comme une étoile, un espoir. L’homme en bleu a fermé son dernier sentier, Jean-Marc s’en est allé, figure aimée. Comme une douce ombre sur la ville déposée. On le voyait au loin, sur son vélo, silhouette familière, Bottes aux pieds, bleu de travail, un air de mystère, Pédalant chaque jour, peu importe le vent. À travers les ruelles, tel un vieux roman. Les Limougeauds le savaient, il faisait partie de ce décor vivant, de cette symphonie, Comme la porcelaine, solide et fragile, Jean-Marc incarnait l’âme d’un Limoges tranquille.

Hommage anonyme à l'homme en bleu

Page de réseaux social Facebook, "Tu sais que tu viens de Limoges"


 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/temoignages-deces-de-l-homme-en-bleu-on-t-imagine-survoler-la-ville-a-velo-illustrations-dessins-photos-et-une-vague-azur-de-fleurs-sur-limoges-3058012.html

 


 

https://www.youtube.com/watch?v=p5nRVAqO6Yg

https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-limoges-une-marche-bleue-en-memoire-de-l-homme-en-bleu-8446817

 

Un conseil amis cyclistes urbains ou sur route. Achetez-vous une veste de chantier. Voici la mienne. A moins de 50 euros. Et elle est chaude. Et imperméable.Mais je ne roule qu'en ville, et sur un parcours bien connu.


 
 

 

vendredi 8 novembre 2024

" in the USA " Les "Américains' des USA tels que j'en ai connus

 https://www.youtube.com/watch?v=EPhWR4d3FJQ

https://fr.wikipedia.org/wiki/Born_in_the_U.S.A.

 

Dans les années 70 et plus tard vers 1987... c'est loin. Mais est-ce que c'est périmé ? 

- A NYC, je fus étonné de voir devant les boutiques un type en uniforme avec un fusil ..... et en France plus tard des types (jamais de femmes !) en uniforme à l’intérieur des supermarchés. 

- A NYC (où j'ai débarqué le matin de la marche sur la lune), j'ai vu les photos du retour de la lune sur un écran de télévision dans la rue. Personne ne regardait sauf moi. Il semblait qu'on était passé à autre chose.

- Le premier jour à NYC je m'attendais à ce que tout soit fermé. On nous avait répété en France que les Américains avaient un jour de congé pour fêter la marche sur la lune. Bé tout était ouvert. C'est qu'en France on n'était pas encore un État avec des Régions, ben dame ! Ce n'étaient que les fonctionnaires fédéraux qui avaient congé ! Et je n'ai jamais eu à rencontrer le FBI.

- A NYC lors de mon dernier séjour (87 ?), c'était en novembre, autour du 11. Pas de jour de congé comme en France. Il y a eu une pluie intense. Et j'ai vu d'un seul coup plein de marchands de parapluie dans les rues ! 

- A NYC j'ai vu de grandes affiches annonçant la comédie musicale "Les misérables" à Broadway. J'ai cherché dessus le nom de Victor Hugo. Il n'y était pas. ... si je ne me trompe, en France on publie de nos jours des livres de ma jeunesse mais en indiquant que film qui en a été tiré (sans le dire) et non l'écrivain.

- A NYC je suis allé pisser dans les WC publics de Central Park. Quand je me suis retourné j'ai vu un chiotte avec un mec se torchant, la porte grande ouverte. J'ai alors constaté qu'il y avait des chiottes sans porte (gratuits) et des avec porte (payant) et un panneau "Vous êtes prié de vous torcher sans faire d'exhibitionnisme "

- A NYC, j'ai vu dans les avenues des affiches pendant aux lampadaires. Et sur ces affiches annonçant un expo sur le Moyen-Age au MET, illustrée par le chef-reliquaire de saint Yrieix !!! On ne nous en avait jamais parlé en France, encore moins en Limousin, et encore encore moins à Saint-Yrieix-la-Perche. C'est que l'original est à NYC et qu'à St-Yrieix on a la copie. Et qu'un curé a vendu l'original. J'ai demandé à voir un conservateur. Il m'a sorti la fiche du chef-reliquaire. C'était un don de John Pierpont Morgan https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Pierpont_Morgan

- A NYC je fus étonné de trouver à manger à un prix qu'on n'aurait pas eu en France (le prix était faible), de la viande excellente accompagnée de pomme de terre en robe des champs comme cuite au four, avec un morceau de beurre fiché dans la pomme et une salade verte.

- Lors de mon premier séjour en 1969 j'ai vécu chez 3 ou 4 familles. La première était à ... le siège de Kodak, c'est bien Rochester.En arrivant le soir j'ai vu qu'un grand drapeau des USA était à la fenêtre de l'étage. Je me suis dit, "je suis chez le maire !"  Bé non, le lendemain j'ai vu que toutes les maisons autour et alentours avaient leur Star-Spangled Banner à la fenêtre ou en haut d'un mat sur la pelouse !

- Puisque j'ai parlé de Kodak, quelle ne fut pas ma surprise en visitant l'usine Kodak d'y voir pendu au plafond ce qu'ils nomment les Five Ws. Que j'avais appris en cours d'OST à Poitiers. Et en lisant les pages roses du Petit Larousse (mais c'était en latin). https://en.wikipedia.org/wiki/Five_Ws

- Je fus aussi surpris partout aux USA par les appareils photos utilisés par les "Américains" (je mets ces guillemets car lors de voyages encadrés par le PCF en URSS, on m'avait rappelé qu'au Mexique il y a les Estados Unidos Mexicanos. Et que les Américains ne sont pas que les habitants du pays nommé USA.) Ces appareils étaient des Kodak, version plastique de l'appareil photo de mes parents (que j'ai toujours). Moi j'avais un Agfa et je faisais des diapos.

- Le lendemain c'était dimanche. Pas de petit-déj. Pas de déjeuner. J'ai vu d'épais journaux à l'entrée de la maison. Des dizaines de pages de pub. A noter que les journaux n'étaient pas ceux dont on nous parle quand on parle des USA sur nos médias. Le nombre de pages était impressionnant. Je me suis dit "quand ils vont se lever, s'ils lisent tout ça, je ne suis pas prêt de manger quelque chose". Alors j'ai tenté d'aller au centre ville, à pied. Quasi impossible, mais non "impossible n'est pas français", j'ai réussi. Et je ne sais pas ce que j'ai bien pu manger ! Sans voiture, difficile de vivre aux USA. Et puis, la carte d'identité c'est la plupart du temps le Permis de conduire délivré par l’État (l’État Fédéral n'en délivre pas)

- Les maisons étaient entourées de pelouses en bon état. Et pas de clôtures comme en France.

- Au supermarché, je voyais des dames "racisées" avec des chariots pleins. Elles déposaient le tout sur le tapis roulant. Puis pour payer sortaient des tickets. Mais le montant dépassait la valeurs de l'ensemble des tickets, alors elles retiraient une partie des produits (sans faire une sélection) jusqu'à ce que le compte à rebours arrive au montant des tickets. 

- J'ai découvert l'obésité aux USA. ... on est aussi bon qu'eux maintenant. Pourquoi ? une maladie contagieuse "civilisationnelle" ? Mais sur le campus il n'y avait guère d'obèses ! plutôt de garçons et des filles à carrure athlétique. 

 - On prenait les Français, notre petit-déj à la cafétéria de l'université. Il n'y avait pas de bars-tabacs dans le coin.  Le lait était froid. Des gallons. Et les Français sont devenus constipés. Pas habitué au lait froid. Ceci-dit je n'aurais pas bu du lait chaud avec peau comme celui de l'école offert par Mendes-France ! (je me planquais dans les chiottes pour l'éviter)

- Le campus universitaire était "vivant" y c le dimanche. Allez voir en France. Et en été et pendant les autres vacances universitaires.

- J'ai fréquenté des familles avec enfants. Et j'ai découvert que les installations sportives des écoles étaient ouvertes à tous et toutes (je m'y mets, et ça muscle les doigts)  pendant la fermeture de l'enseignement. Sont pauvres les Ricains, veulent tout rentabiliser même le service public ! dès les petites classes. 

- A Louisville, dans une maison, je fus étonné de voir mettre dans le four à micro-onde (on n'en avait pas alors en France) un plateau acheté au super-marché et sur lequel se trouvait, entrée, plat, dessert (chose rare un three-course meal !)

- Quand j'ai acheté un sac de pommes, elles étaient si dures qu'on n'arrivait pas à les peler. On les a pelé à la hache à viande. 

- Dans une famille en 69, alors que le premier homme venait de marcher sur la lune, le père de famille venait de perdre son emploi. Il était informaticien et avait participé au programme Apollo.  https://en.wikipedia.org/wiki/Apollo_program

Je lisais la presse souvent. Je n'ai jamais rien lu sur ces emplois perdus.

- Quand je suis arrivé pour mon premier jour de travail à la banque à Louisville, on m'a donné une bombe désodorisante.  J'ai eu honte. Et puis j'ai compris. Je devais compter les billets, additionner leurs valeurs, microfilmer les chèques. Et j'ai eu entre les mains des billets qui puaient. On m'a expliqué. Et j'ai vu. Les clochards aux USA ont un compte en banque. Ils planquent leurs billets dans leurs chaussures. Et l'été il fait chaud. Ils viennent les déposer sur leur compte en banque.... Je n'ai encore jamais vu un clochard entrer dans ma banque qui est pourtant "Populaire" !

- Quand je passais sur le trottoir de la banque, je voyais en sous-sol des gens relever les informations des tickets passés sous le fer à repasser. Les "Américains" utilisaient des fers à repasser (qui nous bousillaient nos puces de nos cartes à puce, invention française de Roland Moreno), mais quand j'étais à la banque, la carte à puce de Moreno n'était pas encore dans nos poches. Je ne sais si les clients savaient que leur banquier vendait des infos sur leur consommation.

- Je me souviens qu'il y avait plein de radios locales. Avec des noms comme WQXR, dans le style des noms de leurs rues et avenues. Chez nous il a fallu attendre 1981

- Le premier jour à la cité U (appelée Dormitory, ce qui fait que nos journalistes de haute culture mondiale en 1968, ont dit qu'en France les étudiants manifestaient pour que les dortoirs des universités soient non genrés (là je fais de l'anachronisme !)), des étudiants français on débarqué avec des "packs" (le français est utile aux USA !) de bière. Et se sont fait entourer par la police de l'université. Je n'avais encore jamais vu de police d'université ! Les Français étaient étonnés : "Mais ce n'est pas de l'alcool ! "


 

- Quand j'ai fait le tour du campus, je suis tombé sur les Fraternities et les Sororities  https://en.wikipedia.org/wiki/Fraternities_and_sororities et ça picolait comme je ne l'avais jamais vu faire dans mes cités U Rabelais et Descartes à Poitiers 

"One Harvard University study found that "4 out of 5 fraternity and sorority members are binge drinkers. In comparison, other research suggests 2 out of 5 college students overall are regular binge drinkers."[72] There is also a higher rate of alcohol-related deaths and injuries among fraternities, which has resulted in many lawsuits and suspensions" 

"Studies have shown that fraternity and sorority members are more likely than the average college student to use or abuse drugs. Since the 1990s, fraternity members have experienced an increase of over 400% in the recreational use of prescription benzodiazepines like Xanax and Valium. Amphetamine use with drugs like Ritalin and Adderall is more common among fraternity members than other college students. Fraternity members also abuse amphetamines at double the rate than their non-college peers. Marijuana use is also more prevalent among fraternity and sorority members compared to college men and women not in fraternities or sororities" 

-  A la cité U (je suis un réac french ! j'en suis resté à cité U), les chambres étaient pour deux étudiants. Oui deux ! Jamais connu ça en France ni à Poitiers ni ailleurs. Mon roomate était un étudiant thaï... en police ! Oui il y avait un département Police à l'université ! A noter que sur les panneaux de petites annonces, on trouvait des demandes de "roomate" pour la rentrée prochaine. A noter aussi que les universités étaient actives l'été. Il y avait des cours. Je vais en reparler.
 
- Pas marrant d'avoir les invités du roomate assis sur mon lit - la chambre était plus petite que celle de ma cité U pictave ! Parfois il semblait ne pas aller en cours. Et alors il m'a dit " Je n'ai pas bossé, alors je n'y vais pas". Je suis allé suivre des cours et j'ai pu constater comment ça se passait. Le prof posait des questions aux étudiants sur ce qu'ils avaient dû étudier dans le livre. Si le prof constatait que plusieurs n'avaient pas compris, il reprenait le passage du livre mais sous une autre forme, avec une autre explication. Et alors les étudiants prenaient des notes. Et il posait des exercices, et des étudiants venaient présenter leur solution. J'ai compris pourquoi dans la librairie du campus (qui vendait aussi les fameux vêtement avec l'écusson de l'université en gros) on voyait des piles du même livre (à noter qu'ils n'étaient pas souvent de très haut niveau !). Mais ça m'a rappelé que ma seule manif en mai 68 fut de passer sous les fenêtres ouvertes d'un amphi où parlait un prof de droit, en criant  "Point, retour à la ligne"
 
- A Louisville, un jour j'ai lu  un tout tout petit article dans le journal local. Un père avait appelé la police. Son jeune enfant était énervé. Il se cachait derrière un oreiller. La police a tiré dans le tas. L'enfant est mort. Point.
 
- Avec un autre français qui était venu à Louisville dans le cadre du jumelage avec Montpellier, je suis allé un we en avion-stop dans l'Etat au sud du Kentucky, le Tennessee, sans doute sur la Cumberland River. On est allé sur un aéroport de Louisville dans le local où les pilotes venaient tirer une ficelle sur une carte accrochée au mur et ainsi connaissaient le temps de vol. On a demandé à un des pilotes s'il voulait bien nous amener. Il fut fort étonné. Mais notre demande lui a plu. On avait osé. Et était fier de nous amener. Ensuite sur le lac, on a fait du bateau stop. L'autre français a même fait du ski nautique. Mais la police a arrêté le pilote. Il n'avait pas assez de gilets de sauvetage. J'ai compris la fierté des Ricains.
 
- Quand revenant du Québec je suis arrivé dans une petite ville du Nord-Est, je n'ai pas trouvé de camping (on n'en voyait pas ! les campings municipaux n'existaient pas aux USA). J'ai vu une belle pelouse. Un mat. Un drapeau. C'était le siège du Shérif. J'ai demandé où était le camping municipal. On m'a dit qu'il n'y en avait pas. "Ah ! on en a partout en France ! " et ça a marché. J'ai campé sur la pelouse. Et plusieurs fois dans la nuit un policier est venu voir si je dormais bien.
 
- Sur les autoroutes j'avais trouvé que l'on roulait bien doucement. Et pourtant mes parents m'avaient offert leur 2CV de 1956 qui en ligne droite ne dépassait pas...80 km à l'heure. 
Je lis aujourd'hui "En général, la vitesse est de 25 mph (40 km/h) en ville, 55 mph (88 km/h) sur les routes et 65 mph (105 km/h) avec une dérogation à 70 mph (113 km/h) sur les autoroutes traversant les régions reculées. "
 
- J'ai utilisé les bus Greyhound. Membre de Servas, plusieurs fois mes hôtes furent inquiets de me voir utiliser Greyhound. Il faut dire que les arrêts de bus n'étaient pas des lieux charmants. On y voyait des bagarres, etc. Je ne connaissais pas ça. 
 
- A San-Francisco, à la tombée de la nuit j'ai découvert la drogue. Une fois avec un ami, revenant en bus de Mexico, on a fini par faire du stop pas loin de NYC. On fut pris par des jeunes qui avaient un camionnette. Et sous la bâche on a découvert les odeurs des joints (on ne connaissait pas le terme). Sympas ils nous en ont proposé. On avait envie de dégueuler, on n'y a pas goûté. On les a quittés à la première occasion. De nos jours à Nantes quand je suis à vélo il m'arrive de passer à travers des effluves de joints.
 
- Une fois nous avons été pris en stop par un éclairagiste de spectacles. On est arrivé dans une immense salle (je n'avais jamais connu ça). Il a installé ses projecteurs. Et nous nous sommes retrouvés parmi des milliers de personnes qu'on dirait "racisées" de nos jours. Les racisés blancs (disons, rosés, ou même...) se comptaient sur les doigts d'une main. Mais quel concert ! J'ai découvert Isaac Hayes. https://en.wikipedia.org/wiki/Isaac_Hayes 
Je découvre que "Hayes took his first Scientology course in 1993,[53] later contributing endorsement blurbs for many Scientology books over the ensuing years" 
 
- Voyageant en partie en auto-stop je fréquentais les universités et leurs panneaux d'affichage. J'y trouvais de quoi éviter de tendre le pouce. J'y fréquentais les bibliothèques universitaires. J'en ai connu une où il y avait tous les journaux gratuits d'annonces français (c'était bien avant Le Bon Coin !). Et une salle sur la langue d'oc. Jamais connu ça en France que ce soit à Toulouse, Montpellier ou Limoges. Revues, livres, etc.
 
- Un jour il y avait une conférence qui se déroulait. J'ai discuté avec un conférencier qui mangeait un sandwich. Il couchait dans sa voiture dans un parking couvert de l'université. Il m'a expliqué qu'il devait publier pour garder son poste. Et que sans financement, il se payait les déplacements et les inscriptions aux conférence. Je n'étais alors que depuis un an dans le Postérieur (on dit Supérieur). J'étais "assistant délégué" et n'avait rien publié.  

- C'est lors de mon premier séjour à NYC que j'ai découvert la Scientologie. Des gens vendaient le livre de Ron Hubbard...maintenant on a la scientologie à côté du stade de France.  
 
- Dans une famille démocrate, on m'a appris des choses sur les Kennedy. On ne nous en parlait pas en France. 
 
- Le busing était pratiqué dans l'Est. https://fr.wikipedia.org/wiki/Busing Je me demande ce qui se passerait si c'était pratiqué à Nantes (où on a beaucoup d'écoles privées). A Saint-Yrieix, on a des bus, mais pour aller chercher et ramener les élèves dans la campagne.

- Dans une famille de Tucson en Arizona, le monsieur était doyen de la fac de chimie. Chez lui il y avait toutes les cartes Michelin de France ! Ils nous ont raconté leur dernier voyage où ils avaient parcouru les routes de Bourgogne.
 
- J'ai aussi découvert les steel-drums dans les rues de NYC et le Hip-Hop
 
- Et ce qu'on a vite copié en France, les graffitis. Bon, on leur a bien refilé une pissotière au Philadelphia Museum of Art. De l'art utile. Et performant.Une toile blanche ou jaune c'est quand même plus écolo et facile à faire qu'un Léonard de Vinci !
 
et des choses entendues :

- Un ancien collègue dont le fils était dans une université de Californie m'a raconté la cérémonie de remise de diplômes. Facs de sciences, il y avait des étudiants de différentes couleurs, en majorité des asiatiques, des indiens. Facs de sciences humaines, droit, éco, en majorité de rosés

- Une collègue est partie dans un labo d'informatique d'une université des USA. Elle fut interdite de participation aux réunions de chercheurs tant qu'elle n'a eu publié un article sous l'entête du labo US.

- Enfin, je suis entré chez plus d'Américains des USA lors de l'ensemble de mes séjours aux USA (3 mois au max) qu'en 78 ans en France chez des Français de France.

- Une personne connue en France est partie en Californie monter une boite en informatique. Il a commencé par se faire faire des cartes de visite, et changer son nom en le youessisant. ... Il paraît que Victor Hugo a dû faire ça pour voir ses Misérables dans les théâtres de Broadway.

mercredi 6 novembre 2024

Nadau nous parle (2023)

 https://www.youtube.com/watch?v=4asrVzo9Q6M

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadau

Nadau ou Los de Nadau (prononcé : [naˈðaw], signifiant en gascon, béarnais et occitan « Noël » ou « Ceux de Noël ») est un groupe de musique gascon-béarnais créé en 1973 célébrant la culture gasconne et plus largement occitane. La longévité et la notoriété de Nadau sont inégalées dans le paysage musical occitan. Ainsi, Nadau dépasse largement les frontières de sa base béarnaise et gasconne, afin de devenir le symbole même de la musique occitane et l'un des groupes emblématiques d'Occitanie1. Globalement boudé par la presse et l'industrie musicale française2, Nadau s'est produit quatre fois à l'Olympia (2000, 2005, 2010 et 2014)3,4.

Le groupe est basé à Labastide-Cézéracq, commune béarnaise située à proximité de Pau5.

Les chansons De cap tà l'immortèla et L'encantada sont deux des chansons les plus célèbres de leur répertoire, ainsi que Mon Dieu que je suis à mon aise. Cette dernière chanson est également chantée en basque6.

Le groupe Nadau a donné plus de huit cents concerts, réalisé neuf albums (quatre en CD), six vidéos, et vendu plus de 60 000 disques7. Les vidéos du groupe ont été visionnées plus de 40 millions de fois sur la chaine YouTube8.

Nadau s'est également produit dans la plus vieille salle de concert au monde, le Holywell Music Room9

 

mardi 5 novembre 2024

Je me souviens du YMCA de Louisville (Kentucky) et du Colonel Sanders et du Fort Knox !

 Hier soir j'ai regardé la télé. 

Et j'ai vu un morceau de mitingue de Donald Trump et entendu la musique.

https://www.youtube.com/watch?v=Zph7YXfjMhg

" Les associations YMCA ont inspiré aux Village People leur célèbre chanson sortie en 1978 : Y.M.C.A.20. Lues au premier degré, les paroles de la chanson sont un hymne au mouvement YMCA. La chorégraphie du clip de cette chanson représente les lettres « Y M C A » avec les bras des interprètes. Mais la chanson abonde aussi en sous-entendus qui font allusion à l'existence d'une culture homosexuelle dans les YMCA "

"President Trump has garnered social media attention for his muted dance to Village People’s iconic anthem “YMCA” at his campaign rallies"

https://fr.wikipedia.org/wiki/YMCA_(chanson)

Y.M.C.A (Y.M.C.A.)

Young man, there's no need to feel down
Jeune homme, tu n'as pas de raison de te sentir mal
I said young man, pick yourself off the ground
J'ai dit jeune homme, relève toi
I said young man, 'cause you're in a new town
J'ai dit jeune homme, car tu es dans une nouvelle ville
There's no need to be unhappy
Il n'y a pas de raisons d'être triste

Young man, there's a place you can go
Jeune homme, il y a un endroit où tu peux aller
I said young man, when you're short on your dough
J'ai dit jeune homme, quand tu es à court d'argent
You can stay there, and I'm sure you will find
Tu peux rester là, et je suis sûr que tu trouveras
Many ways to have a good time
De nombreuses façons pour bien t'amuser

(Chorus)
(Refrain)
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A. (1)
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
They have everything for young men to enjoy.
Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent
You can hang out with all the boys.
Tu peux habiter avec tous les garçons
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A
You can get yourself clean
Tu peux te nettoyer
You can have a good meal
Tu peux prendre un bon repas
You can do whatever you feel
Tu peux faire tout ce que tu sens

Young man, are you listening to me
Jeune homme, m'écoutes-tu
I said young man, what do you want to be
J'ai dit jeune homme, que veux tu être
I said young man, you can make real your dreams
J'ai dit jeune homme, tu peux réaliser tes rêves
But you've got to know this one thing
Mais tu dois savoir cette seule chose

No man does it all by himself
Aucun homme ne fait tout ça par lui-même
I said young man, put your pride on the shelf
J'ai dit jeune homme, met ta fierté de côté
And just go there, to the Y. M. C. A.
Et va simplement là-bas, au Y. M. C. A.
I'm sure they can help you today
Je suis sûr qu'ils peuvent t'aider aujourd'hui

(Chorus)
(Refrain)

Young man, I was once in your shoes
Jeune homme, j'ai déjà été à ta place
I said, I was down and out with the blues
J'ai dit, j'avais le cafard
I felt no man cared if I was alive
Je pensais qu'aucun homme ne se souciait de ma vie
I felt the whole world was so jive
Je pensais que le monde entier s'en fichait tellement

That's when someone came up to me
C'est là que quelqu'un est venu à moi
And said young man, take a walk up the street
Et a dit jeune homme, promène-toi dans la rue
There's a place there called the Y. M. C. A.
Il y a un endroit là-bas appelé le Y. M. C. A.
They can start you back on your way
Ils peuvent te remettre sur la bonne voie

It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
They have everything for young men to enjoy
Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent
You can hang out with all the boys.
Tu peux trainer avec tous les garçons

Y. M. C. A.
Y. M. C. A.
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
It's fun to stay at the Y. M. C. A.
C'est amusant de rester au Y. M. C. A.
Young man, young man, there's no need to feel down
Jeune homme, jeune homme, tu n'as pas de raison de te sentir mal
Young man, young man, pick yourself off the ground
Jeune homme, jeune homme, relève toi

Y. M. C. A.
Y. M. C. A.
Just go to the Y. M. C. A.
Va simplement au Y. M. C. A.
Young man, young man, I was once in your shoes
Jeune homme, jeune homme, j'ai déjà été à ta place
Young man, young man, I was out with the blues
Jeune homme, jeune homme, j'avais le cafard

 

A l'été 1971, je suis allé à l'Université de Louisville, Louisville étant jumelée avec Montpellier. Je logeais à la cité U de l'université. Et travaillais dans une banque en ville. Mais le premier soir j'étais en avance. J'ai vu l'enseigne YMCA, je la connaissais depuis mon premier séjour à London. Je n'ai pas trouvé que c'était "fun". Mais j'étais fatigué, le trajet de NYV en stop fut long, aventureux...et les nuits à la belle étoile pénibles au réveil ! comme quand j'ai couché sur une voie ferrée et réveillée le matin par un train de bois alimentant une scierie !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Men%27s_Christian_Association 

" La YMCA (Young Men's Christian Association) ou l’UCJG (Union chrétienne de jeunes gens) est une association et une ONG chrétienne protestante interconfessionnelle. Elle regroupe plus de 15 000 associations locales de jeunes, présentes dans 120 pays, représentant 65 millions de membres qui œuvrent dans de nombreux domaines. La première YMCA a été fondée à Londres en 1844 par George Williams (1821-1905). Le siège mondial se trouve à Genève, en Suisse. L’association a une homologue féminine, la Young Women's Christian Association.

Le , consterné par les conditions de vie difficiles des jeunes travailleurs londoniens, George Williams rassemble un groupe de collègues et fonde la Young Men's Christian Association ou YMCA à Londres (Association chrétienne des jeunes gens) afin de mobiliser les jeunes hommes pour leur vie spirituelle1.

La YMCA s'établit en 1850 en Australie, à Montréal au Canada en 1851 et à Boston aux États-Unis la même année2."

"En 1891, le basket-ball est inventé par James Naismith, un enseignant canadien, moniteur d'une université YMCA. Le jeu enthousiasme les élèves, si bien que, immédiatement, ils décident de le baptiser « Naismith-ball » : cela amuse beaucoup l'inventeur mais il refuse. Alors le chef de la classe propose qu'on le nomme simplement « basket-ball » puisqu'il y a « a basket and a ball » (« un panier et une balle »). En 1895 c'est le volley-ball qui est inventé par un professeur d'une YMCA."

 

Les YMCA se nomment maintenant les Y !

A Louisville, ne ne semble plus y avoir d'hébergement.

https://www.ymcalouisville.org/ 

"In 1853, the YMCA of Greater Louisville was founded and chartered as a membership organization. The 10th YMCA in the United States, today we have 10 convenient branch locations throughout the Greater Louisville area. We are also the largest provider of before- and after-school care in the state, celebrate the most extensive Black Achievers program in the country and are the proud founder of Safe Place Services, acting as the national headquarters of this outstanding organization." 

Pourquoi un jumelage avec Montpellier ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Fran%C3%A7ais_%C3%A0_Louisville 

"

L'influence de la France sur la cité de Louisville et de sa région (notamment à New Albany) aux États-Unis est très importante. La ville tire d'ailleurs son nom du roi Louis XVI de France. Avant même l'apparition de Louisville, le lieu abritait un poste avancé français nommé La Belle1.

Louisville fut au début presque entièrement colonisée par des immigrants français de la région du Rhin2. Les premiers Français arrivèrent en Amérique en trois phases. Le premier groupe, composé de 15 000 Français, resta sur les rives de l'océan Atlantique. Les premiers colons de Louisville provenaient de la deuxième ou de la troisième générations d'Huguenots nées en Amérique du Nord. La première vague arriva en 1685 à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. Dans ce groupe se trouvait Thomas Bullitt qui lança le Bullitt's Lick, une des plus anciennes entreprises des États-Unis3. La seconde vague se fit durant la période de la Révolution américaine mais la plupart d'entre eux sont retournées ensuite en France après la guerre.

La troisième vague se fit durant la Révolution française vers 1793. La vague était composée notamment de nobles et de religieux4. La plupart de ces groupes s'installèrent à Louisville au niveau des chutes de la rivière Ohio et de l'île de Shippingport. Ils y ouvrirent des commerces et profitèrent de l'activité fluviale locale."

 

Je lis :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louisville_(Kentucky)

"Comme d'autres villes du pays, Louisville entre en crise dans les années 1960 et 1970. Le développement des moyens de transport favorise l'exode urbain et le déménagement vers les banlieues environnantes. La santé de l'économie décline en même temps. La population diminue sensiblement durant cette période. Plus récemment, la ville a essayé de revitaliser son tissu urbain et l'exode de la population s'est estompé. Des quartiers sont rénovés et des infrastructures visant à attirer des habitants ont été aménagées comme le Fourth Street Live"

Je me souviens que j'allais du campus au centre ville à pied. Sur ma route beaucoup d'églises et de temples franc-maçons et aussi des quartiers dont les maisons étaient abandonnées.


Je découvre 

" Une des chansons les plus connues au monde est originaire de la ville. Il s'agit de la chanson Joyeux Anniversaire (Happy Birthday To You) qui a été inventée par deux sœurs enseignantes de la ville nommées Patty et Mildred Hill"

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Knox

Quant au KFC, pendant mon séjour je n'en ai jamais mangé !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kentucky_Fried_Chicken 

 

 
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