dimanche 5 novembre 2023

Saint-Anne-la-Palud, Locronan, Pont-Labbé, Audierne, Bénodet, Concaneau

Saint-Anne-la-Palud

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Sainte-Anne-la-Palud

La sainte Anne1 vénérée à Sainte-Anne-la-Palud est une sainte bretonne plus ou moins mythique qui fait partie de ces saints bretons de l'Armorique primitive. Elle est souvent assimilée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. Sa vie est mal connue.

En raison de cette légende, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned » (la « grand-mère des Bretons ») et vénérée en Bretagne. Une autre légende, complémentaire, concernant la même sainte, est à l'origine d'un autre lieu célèbre de pèlerinage en Bretagne : Sainte-Anne-d'Auray.

« Palud » signifiant « marais », il est possible que, primitivement, était honorée dans ce lieu la déesse mère d'Irlande « De Ana », déesse de la fertilité, mais aussi déesse de la mort qui régnait sur les marais. Sainte Anne peut aussi être la christianisation de la divinité indo-européenne Ana Pourna (ana signifiant « souffle, âme »)

 
















 

























 

 Pont-Labbé

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont-l%27Abb%C3%A9

On dit aussi qu'à l'époque, les mariages bretons ne se terminaient que lorsque la musique s'arrêtait, et la légende raconte que les Sonerien Du les faisaient durer souvent plus de 3 jours et 3 nuits. Adulés du « petit peuple », ces deux sonneurs, dont l'un était Pierre Canévet, de Lambour, étaient les plus populaires du pays bigouden. Cette situation ne plaisait guère aux bourgeois du pays (qui voyaient leurs ouvriers plus occupés à célébrer mariages et fêtes qu'à travailler), ni au clergé, car la musique et les danses traditionnelles étaient des rites païens. Si bien que le jour où deux brigands de grand chemin furent arrêtés par la maréchaussée à la suite d'un vol commis dans la nuit du 25 au dans une ferme de Plomeur et que, sur la route, ils trouvèrent les Sonerien Du, « ivres mort », dormant dans le fossé, nos gens d'armes acceptèrent, contre monnaie « sonnante et trébuchante », de substituer les uns aux autres. Ainsi, les deux sonneurs furent pendus, sans autre forme de procès, sur la place du Marchallac'h à Pont-l'Abbé et les corps exposés aux fourches patibulaires de la colline de Bringall, au lieu-dit « Ar justiciou » (Les justices) en Pont L'Abbé, à la grande joie de l'église et de la bourgeoisie Bigoudène. Bien sûr, cette nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans le pays et la population fut scandalisée par cette nouvelle. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonerien_Du

 https://www.youtube.com/watch?v=mvlVfgUziVs&t=133s



 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame-des-Carmes_de_Pont-l%27Abb%C3%A9

L'église Notre-Dame-des-Carmes est une église paroissiale catholique située à Pont-l'Abbé, dans le diocèse de Quimper. D'époque gothique, elle fut construite entre 1383 et 1406 (ou 1411).

Les carmes fondent leur quatrième couvent de Bretagne à Pont-l'Abbé en 1383 sur la rive droite de la rivière de Pont-l’Abbé ; il n'en reste plus que l'église actuelle1.

Elle est caractérisée par un clocher d'ardoise en casque construit en 16032, rare en Basse-Bretagne. Le plafond de la nef et de l'unique bas-côté sont lambrissés. La façade Ouest est éclairée d'une grande rosace, ainsi que celle du chevet qui repose sur une arcature de huit lancettes tréflées1 de 7,20 mètres de diamètre datant du XVe siècle

 







Audierne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Audierne

"

Les « Viviers d'Audierne », construits en 1947, comptent 12 bassins de 100 mètres de long directement alimentés en eau de mer, et sont spécialisés dans les crustacés, notamment le homard118. Pendant la décennie 1950, Audierne est le 5e port thonier français, mais les pêches traditionnelles à la sardine et au maquereau périclitent, ce déclin s'accentuant les décennies suivantes : le nombre des pêcheurs audiernais passe de 1 500 en 1957 à 750 en 1965 et à 258 en 2003, la décennie 1990 voyant le déclin du port s'accentuer en raison de son accès difficile et de son ensablement chronique qui le pénalisent de plus en plus face à l'accroissement de la taille des bateaux. En 1976, une halle à marée, avec une nouvelle criée, est construite sur une anse comblée de l'estuaire du Goyen, côté Poulgoazec ; une glacière et des entreprises portuaires s'installent à proximité. Le port joue désormais la carte de la pêche fraîche (bar de ligne, lotte, sole, turbot, lieu jaune, crustacés...).

L'École d'apprentissage maritime d'Audierne ouvre en 1964 ; elle a fermé en 1995119.

La construction en 1972 du nouveau pont sur le Goyen rend désormais impossible la remontée du Goyen en direction de Pont-Croix pour la plupart des bateaux."

Un dimanche après-midi, ce n'était pas gai. 

Quand on lit l'histoire de l'état sanitaire d'Audierne 

"

Vers 1900, la consommation d'alcool par habitant était très élevée dans les ports : 20 fois plus à Audierne qu'au Huelgoat84.

Une épidémie de scarlatine éclata à Plogonnec (105 cas) et Audierne (191 cas, dont 4 morts) en 1901. Le docteur Hébert fait un tableau de la malpropreté des habitations d'Audierne : « étroitesse des chambres abritant jusqu'à 10 personnes, encombrement, ouvertures insuffisantes, malpropreté invraisemblable du mobilier, des planchers et des murs qui disparaissent sous une couche de crasse invétérée, accumulation d'ordures dans les chambres, alimentation défectueuse, voilà le modus vivendi de l'habitant, qu'il soit ouvrier ou marin-pêcheur »"

Les frères Pellier se plaignent, en 1878, du manque d'eau douce qui « cause un préjudice considérable à leur fabrication de sardines à l'huile et qui souhaitent être autorisés à établir une prise d'eau »68. En 1876, on compte une douzaine d'usines sur les bords du Goyen, un fleuve alors d'une saleté épouvantable où déchargent chaque été plus de 500 chaloupes de pêche. En 1875, le Conseil d'arrondissement de Quimper recommande le curage du port d'Audierne « dans lequel s'entasse une quantité de détritus infects qui finiront par empêcher l'accostage des navires et compromettre la santé publique »69. En effet, des écoulements permanents de saumure, de jus et d'huile de poisson, de détritus de sardines, sont autant de nuisances qui dégagent une infection insupportable et sont le germe d'épidémies meurtrières70.


L'insalubrité provoquait de fréquentes épidémies. Le "Bulletin de l'Académie nationale de médecine" écrit en 1886 qu'« à Audierne et à Poulgoazec (...), sur une population de 2 000 habitants, on observe par an près de 200 cas de fièvre typhoïde »71.

À la suite de l'épidémie de choléra de 1885-1886 qui fit 144 morts à Audierne72, le docteur Anner, directeur de la santé à Brest, envoyé sur les lieux pour combattre le fléau, écrit : « Les planchers n'existent nulle part, le sol que les pieds foulent est la terre même, avec ses irrégularités et ses anfractuosités dans lesquelles stagnent les boues et les ordures aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur »73.

 













 

Locronan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Locronan

Locronan fait partie traditionnellement du pays Glazik, mais située dans le Porzay, sur le flanc nord-ouest de la montagne de Locronan, elle est enserrée entre deux massifs forestiers

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_Glazik

carte des pays traditionnels de la Bretagne

Le pays Glazik (en breton : Bro Glazik ou Bro ar Glaziked) est un pays traditionnel de Bretagne regroupant quelques communes autour de sa capitale, Quimper, également capitale de Cornouaille.

 Mes pantalons sont des Glazik !

https://www.leglazik.fr/fr/content/la-marque-bretonne-authentique

"Le Pantalon marin de la Maison Le Glazik. Pantalon en toile résistante qui autrefois était celle des voiles des bateaux, il se décline dans de très nombreuses couleurs authentiques des ports de pêche, comme l'a toujours fait LE GLAZIK. Pantalon de haute qualité il est devenu une référence du vêtement marin et un classique authentique des bretons. Produit incontournable de la collection de la Maison Le Glazik depuis 1928."

En 1928, M. Pierre Guichard, représentant en textile, s'associe avec M. Le Pape, tailleur, pour créer une société de vêtements de travail destinée aux habitants de Cornouaille et les marins du sud Finistère. A la tête d'une petite fabrique d'une dizaine de personnes rue du Pontigou, à Quimper ils sont parmi les premiers dans le Ar Vro C'hlazig, le pays Glazik, à proposer le prêt-à-porter professionnel de qualité pour tous : pantalons, cabans et vareuses, l'essentiel de la "garde-robe" des marins bretons. Quatre ans après, M. Guichard rachète les parts de son associé.

A l'époque, les ouvriers et les marins fabriquaient eux-mêmes leurs vêtements à partir des toiles en chanvre et en coton, fabriquées par des tissages dans le Maine et utilisées pour les voiles des bateaux. L'entreprise Le Glazik fut immédiatement réputée parmi les professionnels pour la solidité de ses vareuses et de ses pantalons en toile. Cette toile, qui se patine si bien avec le temps, fait partie de l' ADN de la marque. Chaque port avait historiquement sa couleur (brique, marine, rouge, vert ...) et les vêtements des marins reprenaient ce code couleur.

Sous la houlette de la fille du fondateur, Mlle Paulette Guichard, Le Glazik décline ses vestes et ses pantalons en laine, et développe les manteaux en drap de laine : ses fameux cabans (fabriqués dès le début et devenus sa marque de fabrique), kabigs et duffle-coats sont portés par des générations de marins mais aussi par tous les amoureux de la mer qui connaissent les vrais produits qui ont une histoire.









Bénodet

Que c'est joli !

https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9nodet
















Et dire que certains considèrent que vivre en province, c'est nul. Ne montrez pas cette photo à leurs enfants. 




Concarneau

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concarneau

La ville s'est constituée au Moyen Âge à partir de la ville close située dans l'estuaire du Moros. Cet abri naturel a permis le développement du septième port de pêche français en tonnage débarqué et d'importants chantiers navals.

Sa situation sur le littoral et son patrimoine historique en font aujourd'hui une destination touristique bretonne de premier plan.


Sous la Révolution française, en 1795, la flottille de pêche concarnoise compte 300 chaloupes (en 1792 Lesconil et Le Guilvinec n'avaient qu'une chaloupe, Sainte-Marine 3, Treffiagat et Kérity 4 chacun, L'Île-Tudy 8, Concarneau 250 et Douarnenez 275 environ66). Concarneau fait aussi le commerce du vin, du blé et surtout du poisson, envoyé par charrette aux monastères et aux villes de l'intérieur du pays. Cette relative aisance est stoppée par les guerres de l'Empire et le blocus des côtes.

Avec la révolution industrielle, la ville se transforme. Au début du XIXe siècle, une nouvelle jetée est construite pour mieux protéger le port, ainsi que le long quai joignant celle-ci à l'entrée de la « Ville close ». Ce port, peu profond, abrita toutefois jusqu'à 600 chaloupes pendant la saison de la sardine et, par la suite, les thoniers vinrent s'y ajouter. Des maisons bourgeoises sont édifiées le long des quais hors de la « Ville close ». Cette dernière devient, en cette période, un quartier populaire abritant matelots et sardinières. La Station de biologie marine de Concarneau est fondée par Victor Coste en 1859. Il s'agit de la plus ancienne station marine du monde encore en activité.

À partir de 1851, les premières conserveries, remplaçant progressivement les fritures et les presses à sardines67, apparaissent. Elles sont spécialisées dans la mise en boite de sardines et de thon. Elles feront la fortune de quelques négociants et permettront une élévation du niveau de vie de la population. En 1877, la ville compte 20 usines68 dont l'usine Béziers69 et en 1900 30 usines employant 2 000 ouvrières (qui portent la coiffe penn sardin) sur une population de 7 000 habitants. La conserverie Courtin est créée en 1883 au Moros par Achille et Camille Courtin70. À partir de 1902, la disparition des grands bancs de sardines plonge Concarneau dans la misère

 

En 1975 Concarneau possédait encore 87 chalutiers semi-industriels ; il en reste trois en 2014. Il y avait environ 200 dockers et trieuses professionnelles. Il ne reste pratiquement plus rien169.

En 2015, un établissement de thalassothérapie ouvre à Concarneau près de la plage des Sables Blancs170.

Concarneau et les autres communes de la Baie de La Forêt sont confrontées, surtout depuis les années 2000, à des échouages massifs d'algues vertes.

En 2018, la criée de Concarneau a commercialisé 6 002 tonnes de poissons pour une valeur de 19 458 000 euros171 ; 4 092 tonnes seulement en 2020 ; Concarneau n'est plus en 2020 que la 4e criée de Cornouaille, devancé par Douarnenez, Le Guilvinec et Saint-Guénolé, en raison de la chute de la bolinche172

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolincheur

Des travaux de modernisation du port et de la criée de Concarneau sont entrepris entre 2020 et 2023 ; ces travaux vont aussi permettre d'installer des pontons destinés à accueillir des bateaux pratiquant la course au large ; l'arrivée de François Gabart est prévue173.

Concarneau reste un port à activités multiples :construction et réparation navales, pêche, plaisance, course au large. En raison du changement de l'entreprise chargée du remorquage portuaire, deux nouveaux remorqueurs, le Toulonnais V et le Portzic, remplacent début 2021, à l'occasion de l'arrivée d'un nouveau concessionnaire pour la gestion du port, les Van der Kemp I et IINote 5, les deux remorqueurs historiques de Concarneau1

 

 

















Aucun commentaire:

 
Site Meter