mercredi 1 novembre 2023

Je me souviens de Marlene Dietrich et de Pete Seghers

 https://www.youtube.com/watch?v=AybZIw8BRIM

Where Have All the Flowers Gone? est une chanson composée et écrite en 1955 par le musicien folk américain Pete Seeger. Son texte a été complété plus tard par Joe Hickerson (en), qui en a fait un hymne pacifiste universel, bientôt repris par les principaux groupes vocaux américains et popularisé en Europe par Marlene Dietrich.

Cette chanson, certainement la plus célèbre de Pete Seeger 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pete_Seeger

https://fr.wikipedia.org/wiki/Graeme_Allwright a repris des chansons de Peter Seeger, et nous l'avons vu en concert sur les bords de l'Oust (canal de Nantes à Brest) sans doute à https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele-aux-Pies 

 

 avec If I Had a Hammer, a connu un immense succès dans les années 1960 grâce à sa limpide mélodie élégiaque, mais aussi, à l'époque de la Guerre du Vietnam, en raison de sa dénonciation des massacres auxquels donnent lieu les conflits armés. Elle a vite pris figure de classique intemporel, a été reprise par une foule d'artistes du monde entier et déclinée dans un grand nombre de langues.

En 2010, le magazine britannique New Statesman a classé Where Have All the Flowers Gone? parmi les « 20 plus grandes chansons politiques », un palmarès où elle côtoie rien moins que La Marseillaise, Won't Get Fooled Again (des Who) et L'Internationale

 

La chanson est désormais lancée, entre au répertoire des principaux groupes folk américains. Peter, Paul & Mary livrent leur version en , les Brothers Four font de même en 1964. Des artistes britanniques s'en emparent, comme les Searchers en 1963.

Dès , Marlene Dietrich sort en disque 45 tours une version en français4. Le suivant, lors d'un gala de l'UNICEF à Düsseldorf, elle présente une version en allemand (sur un texte adapté par Max Colpet) qui sera plus tard reprise par Lolita (1963), Nana Mouskouri (1978), Hildegarde Knef (1993). Dans un entretien accordé en 2005, Pete Seeger déclare que cette version allemande (Sag mir, wo die Blumen sind) « sonne mieux que la mienne anglaise »5.

Au cours des années suivantes vont apparaître des versions en néerlandais, suédois, italien etc., tandis que des dizaines de groupes et chanteurs anglo-américains livrent leurs interprétations. Where Have All the Flowers Gone? devient un hymne universel, que chantent des artistes relevant aussi bien du folk (Joan Baez) que du rock (Roy Orbison, Johnny Rivers), de la musique country (Eddie Arnold, Dolly Parton), de la variété populaire (Vera Lynn, Bobby Darin), mais aussi du folklore irlandais (Tommy Sands) voire antillais (Harry Belafonte), et même de l'avant-garde « indus » allemande (comme Einstürzende Neubauten en 2014).

Adaptations en français

La version française créée par Marlene Dietrich et intitulée Où vont les fleurs repose sur un texte de René Rouzaud et Francis Lemarque. Elle sera reprise notamment par Jean-Jacques Debout () et Eva en 1967. Bien plus tard, elle va être interprétée par Francis Lemarque lui-même (avec un accompagnement inattendu de style techno-pop) et publiée sur le CD Mes années 50 sorti en 1996.

En est parue sous le titre Que sont devenues les fleurs ?, une version différente, chantée par Dalida. Son texte plus concis condense en quatre strophes seulement le cycle complet des six strophes de P. Seeger et J. Hickerson (si on inclut la répétition de la première à la fin). Cette adaptation est généralement attribuée à Guy Béart, qui n'est toutefois pas crédité sur le disque6.

La chanson a aussi été interprétée par Renata Litvinovna, à Paris, à La suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie."

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marlene_Dietrich

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Marie Magdalene Dietrich, dite Marlene Dietrich [maɐ̯ˈleːnə ˈdiːtʁɪç]c Écouter (parfois francisé en Marlène Dietrich [maʁlen djetʁiʃ ]d), est une actrice et chanteuse allemande naturalisée américaine, née le à Schöneberg et morte le à Paris 8e.

Après s'être destinée à une carrière musicale dans un premier temps, elle se tourne vers le théâtre et le cinéma au début des années 1920. Lancée par le film L'Ange bleu de Josef von Sternberg, produit par l'UFA en 1930, elle est repérée par le studio américain Paramount et poursuit sa carrière à Hollywood. Sa collaboration artistique avec von Sternberg produit sept films dont Morocco (1930), Shanghaï Express (1932) ou L'Impératrice rouge (1934), faisant de l'actrice l'incarnation parfaite de la femme fatale. [...]

Elle s'engage contre le nazisme dès les années 1930, et participe activement à la Seconde Guerre mondiale entre 1944 et 1945, rendant célèbre la chanson Lili Marleen, et obtenant en 1947 la médaille de la Liberté, plus haute distinction militaire américaine que peut recevoir un civil.

 https://www.youtube.com/watch?v=7heXZPl2hik 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lili_Marleen

Lili Marleen est une chanson d'amour allemande dont les paroles sont inspirées du poème écrit en avril 1915 par le romancier et poète allemand Hans Leip et publié en 1937 dans son recueil de poèmes Die kleine Hafenorgel.

Dans sa version originale, elle a d'abord été interprétée par la chanteuse Lale Andersen en 1938. Les versions les plus populaires ont été chantées en allemand ou en anglais par Marlene Dietrich qui modifia le titre Lili Marleen en Lili Marlene, qui deviendra le titre utilisé en France

 [...]

Grâce à la radio militaire allemande de Belgrade, cette chanson — ou du moins sa musique — franchit la Méditerranée. Elle est entendue et adoptée par les soldats alliés combattant en Tripolitaine. Ainsi, en 1942, l'émission dédiée aux dédicaces aurait, selon Jean-Pierre Guéno, entraîné quotidiennement un cessez-le-feu momentané, et une sorte de fraternisation entre les troupes anglaises et les troupes allemandes à Tobrouk, lorsque la chanson est diffusée dans les haut-parleurs, chaque soir à 22 heures, après les combats. Pour les belligérants et les civils des deux camps, elle devient l'hymne de la Seconde Guerre mondiale, adopté et chanté en allemand par beaucoup de soldats jusqu'au printemps 19441.

En quelques mois, la chanson est traduite en 43 langues1. En 1942, on vend 160 000 exemplaires du disque et, en l'espace de six mois, la chanson est adaptée dans 48 langues4. L'amour et la nostalgie de la paix sont des sentiments mieux incarnés par les soldats des démocraties que par ceux qui servent la cause hitlérienne[non neutre]. Les paroles françaises, dues à Henri Lemarchand, sont écrites à la fin de 1941 à la demande de Suzy Solidor, qui crée la version française dans son cabaret « La Vie parisienne » en 7. L'armée britannique se voit contrainte de faire produire une version anglaise en (après que Goebbels a fait enregistrer par Lale Andersen la chanson adaptée en anglais afin de démoraliser les Alliés), dont les interprétations par Anne Shelton et Vera Lynn en 1943 ont connu un succès fulgurant. À la suite de l'immense succès de la version américaine interprétée en swing par les Andrew Sisters et le big band (grand orchestre) de Glenn Miller, les Américains profitent de la Libération pour récupérer les droits de la chanson. L'actrice et chanteuse antinazie Marlène Dietrich finit ainsi, vers la fin de la guerre en 1944, par donner une version américaine, plus langoureuse, mais aussi plus énergique, puisque cette fois, dans la dernière strophe, le souvenir de la femme aimée redonne courage au soldat (qui meurt, enfoui dans sa tranchée, dans la dernière strophe du chant allemand !). Dietrich l'interprète dans plus de 60 concerts donnés au cours de la campagne d'Europe qui la voit accompagner la 3e armée américaine du général Patton7. Cette chanson devient dès lors attachée à sa personnalité, Marlène Dietrich se l'appropriant en modifiant les paroles, lui donne son nom, Lily Marlène, (et cette orthographe) en fait la chanson de la libération.

Elle en fait une chanson vedette de son récital lorsqu'elle s'investit dans sa carrière de chanteuse, en 1953. Elle l'abandonne parfois, notamment en France, jugeant qu’elle « peut réveiller un bruit de bottes pour certains spectateurs »10. Elle fut interdite dans beaucoup de dictatures car rappelant qu'elle était chantée des deux côtés[réf. nécessaire].

Chanson subversive de résistance, car, transcendant les clivages, la chanson est interdite dans plusieurs pays totalitaires (RDA, Yougoslavie de Josip Broz Tito) et devient l'hymne anti-nucléaire pendant la Guerre froide1. La chanson connaît depuis de nombreuses versions, depuis l'allure pacifiste d'antimilitaristes, l'adaptation punk du groupe Interterror (Adios Lili Marlen), ou rock par La Souris Déglinguée en 19837. Amanda Lear a chanté une reprise de cette chanson dans un style disco en 1978, dans une version mêlant le français et l'allemand, et une autre en allemand-anglais11. En 2004, pour la commémoration du 60e anniversaire du débarquement de Normandie, la chanteuse Patricia Kaas doit la chanter en Mondovision mais les Polonais mettent un veto au choix de cette chanson la veille de l'événement, en raison de l'épisode des Einsatzgruppen, lui préférant l’Hymne à l'amour3.

Pour l'écrivain John Steinbeck, Lili Marleen est « la seule chose que l'Allemagne nazie ait apportée au monde »12. Le général Eisenhower aurait dit à Hans Leip qu'il était le seul Allemand à avoir rendu le monde plus heureux pendant la guerre

 

Vor der Kaserne, vor dem großen Tor
stand eine Laterne, und steht sie noch davor,
so wollen wir uns da wieder sehen,
vor der Laterne wollen wir stehen
wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen.

Unsrer beider Schatten sahen wie einer aus,
daß wir so lieb uns hatten, das sah man gleich daraus.
Alle Leute sollen es sehen,
wenn wir bei der Laterne stehen
wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen.
Schon rief der Posten, sie bliesen Zapfenstreich,
es kann drei Tage kosten, Kamerad, ich komm' ja gleich.
Da sagten wir Auf Wiedersehen,
wie gerne würd' ich mit dir gehen,
mit dir Lili Marleen, mit dir Lili Marleen.

Aus dem stillen Raume, aus der Erde Grund
hebt mich wie im Traume dein verliebter Mund,
wenn sich die späten Nebel drehen,
werd' ich bei der Laterne stehen
wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen

 

 

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