samedi 8 février 2020

N’est pas justifié le licenciement de la salariée qui déclare à son supérieur : « tu me fais chier et tu m’emmerdes ». Cour d’appel de Douai

N’est pas justifié le licenciement de la salariée qui déclare à son supérieur : « tu me fais chier et tu m’emmerdes ». Cour d’appel de Douai, 21 décembre 2007, 07/137.


Et immédiatement me vient à la bouche cette chanson de haute tradition estudiantine, bien connue des étudiants pictaves dans les années 60, ceux qui ne manquaient pas la Chasse au Bitard (LST) dans les bois de Chanteloup (sans armes ! on était très écolos à l'époque, on respectait la bio-diversité !)


Un jour un pou dans la rue
Rencontra, chemin faisant,
Chemin faisant,
Une araignée bon enfant,
Elle était toute velue,
Elle vendait du verre pilé
Pour s'ach'ter des p'tits souliers.
REFRAIN :
Là tu m', là tu m'emmerdes,
Là tu m', là tu m'fais chier.
Tu nous emmerdes.
Tu nous fais chier.
Tu nous emmerdes.
Tu nous fais chier.
Et l'on entend dans les champs
S'masturber les éléphants.
Et l'on entend dans les prés
S'enfiler les chimpanzés.
Et l'on entend sous les ormeaux
Battre la merde à coups d'marteau.
Et l'on entend sous les plumards
Battre le foutre à coups d'braquemarts.
Non, non, non, non, Saint Eloi n'est pas mort, (bis)
Car il bande encore, (bis)


Version pour toutes les oreilles, même pour ceux qui ne sont pas juges !
tu nous embêtes
tu nous fais suer



Saint Eloi quand on est de Saint-Yrieix, on connaît forcément ! Solignac est près de la route qui mène à Paris !



" Saint Éloi naquit en 588, à Chaptelat. Il apprend son métier d’orfèvre à l’atelier de Limoges, puis va travailler à Paris sous les ordres du trésorier du roi. Son talent et sa probité le font remarquer par Clotaire II qui en fait son trésorier ; mais c’est surtout la confiance du roi Dagobert qui permet à saint Éloi de déployer toutes ses capacités de ministre. Titulaire de l’évêché de Noyon, saint Éloi a pourtant la nostalgie du pays natal : c’est alors qu’il demande au roi la terre de Solignac pour y fonder le monastère où il compte aller mourir en paix. « Mon roi et maître, que ta bonté veuille m’accorder pour que je puisse y construire une échelle pour toi et pour moi, par laquelle nous mériterons de monter tous deux dans le royaume céleste. » Le roi répondit favorablement à cette sollicitation. Le premier abbé fut saint Remacle, qui quitta l’abbaye quelques années plus tard pour être nommé évêque de Maastricht.
La règle suivie était celle de Luxeuil, c’est-à-dire qu'elle était inspirée des prescriptions de saint Colomban et de saint Benoît. Au VIIIe siècle, l’abbaye est plusieurs fois saccagée par les Sarrasins causant de nombreux dégâts ; à la suite de cela, les moines reçoivent des privilèges qui seront confirmés au cours des siècles par les papes successifs. En 820, l’abbé Aigulf impose la règle bénédictine, quarante ans plus tard, l’abbaye est incendiée et pillée par les Vikings.
Sous les carolingiens, Solignac était le chef-lieu d'une viguerie incluant, entre autre, Cussac-sur-Loire3.
Aux XIIe et XIIIe siècles, forte de la protection royale et riche de ses reliques, l'abbaye contrôlait près de vingt églises paroissiales et possédait des terres en Montagne limousine, parmi lesquelles le château de Chalucet, et dans le Bas Limousin (la Corrèze actuelle). Le bourg marchand, situé sur l'axe nord-sud qui relie Périgueux à Limoges, se développa hors des remparts qui ceinturaient le domaine abbatial. L’actuelle abbatiale fut construite à cette époque : dans la première moitié du XIIe siècle, on construisit la nef, dans la seconde moitié le chœur et le transept (après l’incendie de 1178) et le clocher-porche au début du XIIIe siècle. En 1388, des bandes anglaises incendient le chœur de l’église.
Ruinée au XVIe siècle par les guerres de religion et les révoltes paysannes, l'abbaye se releva pendant la Contre-Réforme catholique, lorsqu'en 1619, l'abbé, suivant l'exemple de l'abbaye Saint-Augustin-lès-Limoges, fit appel à six moines de Saint-Maur qui restaurèrent la règle bénédictine. Mais ils se heurtèrent à l'hostilité des moines en place ; l'abbaye fut partagée et les mauristes se contentèrent d'une petite chapelle jusqu'à ce que la mort emporte les opposants. Remise en état, l'abbatiale retrouva sa fonction en 1635. Cent ans plus tard, le cloître et les bâtiments conventuels furent entièrement reconstruits. "

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