Par le CREIS on me communique ce texte.
http://www.lecreis.org/
Si vous me trouvez sur facebouc, ce n'est pas moins qui m'y suis inscrit. Mais n'importe qui peut vous mettre sur facebouc. Et facebouc si vous tapez n'importe quel nom, vous répondra via Google comme si la personne ayant ce nom était sur facebouc
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Pour information.
Bonne lecture
Dominique Carré
Facebook active la reconnaissance faciale : où est la faille?
Le réseau social a entrepris de généraliser un système qui permet de taguer par défaut une photo mise en ligne sur Facebook. Cette application est déjà en vigueur, notamment aux États-Unis et en France. De quoi susciter l'inquiétude de plusieurs commissions nationales pour la protection des données en Europe, mais aussi celle de l'avocat Anthony Bem.
Sélectionné et édité par Hélène Decommer
Temps de lecture : 2 minutes
Pour moi, ce nouveau système d'utilisation des données personnelles –
car nos photos et images relèvent bien de ce domaine – pose problème à
deux niveaux.
Le premier, c'est l'aspect unilatéral de la mise en place de cette application, qui était activée par défaut. Aucun internaute n'a été informé de l'apparition de ce module. Or l'adhésion à Facebook fait naître une relation contractuelle entre le réseau social et l'utilisateur, qui repose sur les conditions d'utilisation. Ces dernières mentionnent que Facebook avertit ses membres lorsqu'il utilise des données personnelles :
Manifestement, ce ne fut pas le cas avec la reconnaissance faciale. Pourtant, l'article 1134 alinéa 3 du Code civil stipule que les conventions "doivent être exécutées de bonne foi". Autrement dit, les parties à un contrat ont uneobligation de loyauté l’une envers l’autre.
A mon sens, c'est sur ce point-là qu'il y a manquement de la part de Facebook. Ce serait la seule faille juridique, du moins pour la France. Les États-Unis n'ont en effet aucun dispositif de protections des données personnelles.
La seconde problématique soulevée par la mise en place du système de reconnaissance faciale, c'est la matière en elle-même, à savoir des photos. Avec cette application, tous les clichés sur lesquels un membre apparaît sont identifiés et taggués par Facebook, même si l'utilisateur en question n'en avait pas connaissance. Un tiers peut en effet mettre en ligne une photo de vous sans que vous ne le sachiez.
Au moins – et c'est bien le seul avantage de l'option – vous saurez que quelqu'un a mis une photo de vous sur Facebook. Mais cela pose surtout le problème de la cession du droit à l'image qui, de fait, est consentie par le membre de Facebook.
Voilà les problèmes que nous rencontrons actuellement vis à vis de Facebook. Demain, il y en aura certainement d'autres. Personne ne sait ce que ce réseau social nous réserve.
Par contre, en tant qu'avocat spécialisé dans les nouvelles technologies, je sais que la majorité des utilisateurs français ne font pas la police de leur propre identité sur Facebook. Ils n'ont pas forcément connaissance de toutes les nouveautés, surtout si elles sont activées par défaut. Or on oublie trop souvent que Facebook est un excellent moyen d'espionner ses salariés, son patron ou ses proches.
Auteur parrainé par Hélène Decommer
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