mardi 16 mars 2010

Wittgenstein, Remarques mêlées, GF-Flammarion, extraits

- Dans aucune confession religieuse on n'a autant pêché par abus d'expressions métaphysiques que dans la mathématique

- Personne ne peut former une idée à ma place, de même que personne d'autre que moi ne peut me mettre mon chapeau sur la tête.

- Celui qui comprend quelque chose aux cris d'un enfant, celui-là sait que d'autres forces psychiques que celles que l'on reconnaît habituellement, des forces redoutables, y sommeillent. Une souffrance et une rage profondes, et le besoin de détruire.

- On ne peut conduire les hommes vers le bien ; on ne peut les conduire qu'à tel endroit ou à tel autre. Le bien est en dehors de l'espace des faits.

- J'ai dit un jour, et peut-être à juste titre : De l'ancienne culture il ne restera qu'un tas de décombres, et pour finir un tas de cendres, mais il y aura des esprits qui flotteront sur ces cendres.

- Se reposer sur ses lauriers est aussi dangereux que se reposer quand on marche dans la neige. Tu t'endors, et tu meurs pendant ton sommeil.

- Si les hommes ne faisaient pas de temps en temps des sottises, il n'arriverait jamais rien d'intelligent.

- Descends toujours des hauteurs arides de l'intelligence vers les vertes vallées de la bêtise.

- Ce que ton lecteur peut faire lui-même, laisse-le-lui.

- La soif d'honneur est la mort de la pensée

- Les philosophes devraient se saluer entre eux ainsi : "Prends ton temps" !

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