mercredi 18 mars 2020

Le coronavirus et l’hygiène à la française

Quand j’ai vu les caissières l’autre jour en entrant dans mon supermarché d’à côté. Les gens tripotant les fruits et les légumes, la promiscuité. On ne voulait pas manquer de papier cul. Et soudain on n’avait plus honte d’être pauvre comme un Italien en achetant des pâtes !

Quand j’ai vu ça j’ai fui.

Cette fois il ne s’agissait pas de la gastro ! Notre gastro ! Pas honteuse du tout.

Et me suis souvenu de ma jeunesse arédienne dans les années 50, 60.
On ne vivait pas dans le confort. Et dans les fermes c’était bien pire.
Mais au marché les vieilles qui vendaient des fromages veillaient scrupuleusement à l’hygiène.

On ne touchait ni les légumes, ni les fruits vendus.

A la boucherie (charcuterie), la femme du boucher faisait caissière. Elle ne touchait pas la viande !

Certes à la boulangerie on ne nous mettait pas le pain dans un sachet ou entouré d’un bout de papier.

Et ma mère qui fut un temps sage-femme en libéral, allant à vélo dans les fermes, m’a raconté. Et si vous lisez « Médecin de campagne » de Louis Tamain, De Borée, Terre de poche (il parle du pays d’où vient la chaux que j’ai utilisée pour refaire les joints de la maison des ancêtres, le luxe ! il y avait bien peu de chaux ajoutée au « tuf ») vous verrez ce qu’il en était de l’hygiène. Par exemple, le patient qui consultait pour un mal à un pied et ne se lavait que ce pied !

Mais récemment, dans la grande ville, on a demandé à un artisan de se déchausser. On pratique comme en Asie et comme à la maison (où à l’intérieur on était en feutres). Et bien pendant deux jours, on a pu constater ! Pourtant il y a des machines à laver partout et des salles de lavage pas cher (prix d’une consommation au café !).


Le Français qui est allé en Italie, en Allemagne, en Espagne etc. a pu constater qu’il faut mettre des gants pour toucher fruits et légumes. Les Français sont vite repérés !


Nous avons vécu le premier jour d’interdiction du tabac dans les commerces et autres lieux public en Italie. Nous étions à Rome. Parfaitement respecté !
Les Français se souviennent qu’ils ont pu avoir des amendes car n’avaient pas de gilet jaune dans leur voiture. La France a dû attendre plusieurs années pour que notre loi l’impose !


Et souvenez vous pour la ceinture ! on avait des experts partout pour la refuser !
Et la triste histoire des Gilets Jaunes et du 80 km/h !
Nos élus des grandes villes nous parlent de mettre des forêts sur les ronds-points, s’occupent de tas de choses. Mais les crèches on laisse le marché faire ! la police, on a des entreprises privées partout, et j’avais appris en Droit Administratif que le maire est responsable de l’hygiène publique.
Bé didon ! il en aura fallu du temps pour mettre en place un minimum d’organisation sur les marchés !


Je ne sais ce qu’il en est aujourd’hui dans les supermarchés.
Mais je sais par les contacts épistolaires avec des personnes de différents pays que nous étonnons ! nous les donneurs de leçons.

On sait justifier ! on nous explique que les masques c’est inutile sauf …  Qu’il faut  tenir ses distances (oui tenez bien vos distances, c’est TRES sérieux pour TOUT le monde). Mais on assure des trains pour que les gens se dispersent. Bof, il parait que le virus est partout. Et dans la cohue le virus crève comme le frelon asiatique entouré d’abeilles réchauffant l’air.

Le terme Parigot a eu du succès sur la Toile !

Ben voyons ! On a vu ! Et même partout dans le monde.

J’ai déjà écrit sur les gants, plusieurs fois. Je ne m’imaginais pas qu’on vivrait ce qu’on vit actuellement. Mais le gouvernement fait gaffe. Il a compris que la rue commandait. On aime la démocratie participative.
On aime la mascarade ! Surtout dans les manifs. On y fait preuve d’imagination. Du coup le terme ressort dans la bouche… d’une ancienne ministre de la santé. Les médecins doivent apprécier. Mais je m’imagine qu’elle a besoin d’un sacré repos !

 » Dérivé de masque, le terme est emprunté à l’italien mascherata, lui-même dérivé de maschera. Héritières des Saturnales de la Rome antique, les mascarades apparaissent au Moyen Âge à l’occasion des carnavals1 « 

Il parait que les Italiens qui ont été choqués d’entendre répéter par les Gilets Jaunes qu’ils étaient obligés de manger des pâtes, ont beaucoup apprécié la mascarade française.

Elle a fait le Buzz ! Hein !

P.S. Quand on aura assez de masques, je suis sûr que sortira une théorie disant que c’est absolument nécessaire. Mais on aura modifié le « phasage ».
En Asie c’est en premier (par exemple au Japon) une politesse pour les autres. Et c’est aussi utilisé pour ne pas être bronzé comme au Vietnam. Car ils n’ont pas oublié là-bas. Chez nous être bronzé c’était être paysan. Comme avoir un pantalon troué c’était être très très pauvre (et encore j’en ai rarement vu. Des multi-reprisés oui !). Maintenant c’est mode !  En Asie, une femme bronzée a de la difficulté à se marier ! Le repiquage du riz et les piqûres de serpents mortels n’attirent pas !

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