mardi 24 mars 2020

8e jour du confinement : le confinement amateur !


Quand on a une personne proche contaminée, on sait ce qu’est la phase 3. On ne teste pas. Pour tester on attend l’état grave. La personne reste confinée chez elle avec toute la famille. Elle tousse, elle a des courbatures, de la fièvre, des diarrhées. On lui demande d’aller acheter du doliprane à la pharmacie avec un masque. Mais n’a pas de masque. Et la pharmacie en vend-elle ? On lui dit d’envoyer son conjoint. Mais ils vivent confinés depuis mardi !


On est TRES loin de ce qui s’est passé en Chine et ailleurs en Asie.

On a entendu ce matin ce qu’a dit le médecin français qui exerce à Wuhan. Il faut confiner. Mais vraiment.

Quand dans un immeuble les gens appuient sur les boutons des ascenseurs, touchent les rampes, les poignées de porte.

Quand au supermarché, même en gardant le mètre de « distanciation sociale » (quel terme !), on pousse un caddie, etc.

On peut mettre des gants. Mais il faudrait ensuite ne pas prendre avec les produits. Car si le caddie est infecté… Et la distanciation « sociale » avec les produits, vous l’avez-vous ?

En France on n’avait toujours pas imposé comme en Italie, en Espagne depuis des années, les gants pour prendre légumes et fruits au supermarché ! le fera-t-on quand on sortira de la pandémie ? Faudra-t-il un RIC ? des colloques, des consultations, de la démocratie participative ? Écouter Ségolène Royal ?
Chez Casino on demande aux clients de prendre les sacs pour s’en faire des gants. 99% des clients ne le font pas.

Puis ensuite en arrivant à la caisse, on en fait quoi du gant ? On le met dans sa poche ?  Pas de poubelle.

On nous dit  » mouchoir à usage unique « , et on jette après usage. On jette où ? Dans sa poche et on va immédiatement laver à plus de 60° son vêtement. Le mouchoir en papier est-il plus efficace que le masque chirurgical dont on nous a dit qu’il ne servait à rien si on n’était pas porteur de la maladie (on doit donc être excellent médecin pour s’auto-diagnostiquer ?). Le virus ne franchit pas le mouchoir ?

Pour payer vous sortez votre carte bleue si possible. Vous la prenez comment ? Et si le montant dépasse la limite du paiement sans contact, si vous avez atteint le nombre de paiements… il faut taper votre code sur un clavier où ont tapé des centaines de gens.  parfois le clavier est recouvert d’un film plastique… et alors ? Si vous avez du gel sous la main, vous passez votre carte au gel ? C’est possible. Ma banque m’a écrit qu’elle était en télétravail. Mais aucune réponse du conseiller depuis 6 jours. Je pense qu’il n’a aucune information.

Commander au « drive » ? Mais le paiement se fait-il à l’avance par l’Internet. Je ne sais. Je n’ai pas réussi à me connecter à un « drive ». Ils sont saturés. La confinée vient de m’apprendre entre deux quintes de toux que l’on paye de chez soi. Et qu’on n’a pas de contacts avec quelqu’un.


Bon, on va diviser les rations pour tenir deux mois. Il y a de l’oseille dans le jardin. Ça devrait aller pour éviter l’occlusion intestinale si on mange trop de riz. Mais attention aux calculs ! On ne va pas se payer des coliques néphrétiques ! On a semé le persil, planté des fraisiers mais la nature elle est têtue. Elle ne comprend pas  » Tout de suite », « Maintenant  » « C’est long  » !

On fait Carême et on fera Ramadan (mais pas la nouba le soir en invitant les voisins ! je m’imagine ce qui risque de se passer en certains lieux bénis )

A Nantes on a eu une messe des Sédévancantistes. Mais moins de 20 personnes ! ben ils ont respecté les consignes.

« Des fidèles de la communauté intégriste Saint-Pie V se sont rassemblés ce dimanche 22 mars au matin dans la chapelle du Christ-Roi, rue d’Allonville, à Nantes. L’abbé Guépin revendique le maintien de cette messe malgré les consignes extrêmement claires d’interdiction de rassemblement. »



Annexe :
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Coronavirus. Une messe traditionaliste réunit une vingtaine de fidèles à Nantes

Des fidèles de la communauté intégriste Saint-Pie V se sont rassemblés ce dimanche 22 mars au matin dans la chapelle du Christ-Roi, rue d’Allonville, à Nantes. L’abbé Guépin revendique le maintien de cette messe malgré les consignes extrêmement claires d’interdiction de rassemblement.
Une messe a réuni au moins une vingtaine de fidèles ce dimanche matin dans une chapelle rue d’Allonville, à Nantes.
Une messe a réuni au moins une vingtaine de fidèles ce dimanche matin dans une chapelle rue d’Allonville, à Nantes. |
Des riverains de la rue d’Allonville, à Nantes, se sont étonnés ce dimanche matin de voir des fidèles se rendre à la chapelle du Christ-Roi malgré les mesures strictes en vigueur de confinement, de restriction des déplacements et d’interdiction des rassemblements, y compris religieux, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus.
L’abbé Philippe Guépin préside l’association Saint Pie V, une communauté en rupture totale avec l’Église, qui ne reconnaît pas la légitimité du Pape.

« Médecin des âmes »

Joint au téléphone, il confirme que cette messe catholique, selon les rites traditionnels de l’Église a été maintenue.
Nous menons le combat contre cette pandémie avec le moyen le plus excellent, qui est la prière, explique-t-il. C’est comme ça que cela se passait autrefois. Lorsqu’il y a eu des épidémies de peste ou de choléra, la première chose que faisait la population, c’était de se rassembler dans les églises. Les gens ont un corps et une âme. Moi, je suis médecin des âmes.

Il assure qu’une vingtaine de personnes étaient présentes ce dimanche matin dans cet ancien hangar transformé en chapelle. Nous nous sommes retrouvés pour prier, assume l’abbé. Il y avait beaucoup moins de monde que d’ordinaire. D’habitude, la chapelle est pleine.

« Pas des voyous (sic) »

Je sais les décisions prises par les pouvoirs publics et il y aurait beaucoup à dire là-dessus, répond-il lorsqu’on l’interroge sur sa connaissance des mesures en vigueur. Ils nous font la morale alors que ce sont ces mêmes pouvoirs publics qui sont à l’origine de ce mal, accuse-t-il, refusant d’en dire davantage sur ce que recouvre cette phrase.
Il ne voit d’ailleurs pas ce qui pose problème avec ce rassemblement. Nous lui rappelons le risque de propagation du virus Covid-19. Certainement pas, assène-t-il. Ces fidèles sont des gens responsables. Ce ne sont pas des voyous (sic) !.
Il se targue par ailleurs d’avoir respecté les lois. Nous lui demandons de préciser sa pensée. J’ai appris que c’était permis jusqu’à 20 personnes. De qui tient-il cela ? On l’entend partout dans les médias. Ce n’est évidemment pas le cas.
Et de continuer : Nous avons respecté les règles sanitaires. Les fidèles étaient bien répartis, espacés de plusieurs mètres. Il y aurait eu 50 personnes que ça n’aurait pas créé plus de problèmes !.
L’abbé Philippe Guépin fait valoir qu’il n’est pas question d’abandonner et de laisser tomber les fidèles : je suis là pour leur donner le sacrement.

Décalage

Le maintien de cette messe est en total décalage avec les décisions immédiates prises par le diocèse de Nantes de supprimer toutes les messes et célébrations dès l’annonce des mesures gouvernementales pour freiner le développement de l’épidémie.
Pour rappel, un des épicentres de la propagation du coronavirus en France est un grand rassemblement évangélique organisé à Mulhouse dans la semaine du 17 au 24 février. »

En tout cas, pour vous prémunir du vilain virus, faites tous comme Ponce Pilate !
Lavez-vous les mains !
C’est le conseil de mon dieu Spaghetti
Pas celui de l’abbé sédévacantiste Guépin de Nantes !

dieu spagheti Pastafarisme

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