"Ces Congolais parlent en lingala et passent au français lorsque le ton monte et que la contradiction se fait plus radicale. Ce qui me fait penser à mon père : quand il s'énervait, il troquait la langue de notre tribu, le bembé, contre le français, non sans nous avoir prévenus en des termes clairs :
- Ne m'énervez pas, sinon je vais m'exprimer en français !
J'ai longtemps cru que le français était une langue de l'emportement, de l'irascibilité, et surtout celle de ceux qui voulaient à tout prix avoir raison. "
Alain Mabanckou, Le monde est mon langage, Grasset
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Il y a 6 heures
1 commentaire:
Excellent !
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