Ce blog traite d'éducation, d'enseignement supérieur, du
Limousin et du Périgord, de Nantes et alentours, de
société, de ce que nous lisons, il pose des questions,
attend des réponses, informe. Espérons que personne ne
dira "quoras auras-tu'chabat de platussar ?" quand auras-tu fini de faire du blablaware ? "When will you stop quacking?" (blog joint :http://quoras-tu-chabat.hautetfort.com/)
Nadau ou Los de Nadau (prononcé : [naˈðaw], signifiant en gascon, béarnais et occitan « Noël » ou « Ceux de Noël ») est un groupe de musique gascon-béarnais créé en 1973 célébrant la culture gasconne et plus largement occitane. La longévité et la notoriété de Nadau sont inégalées dans le paysage musical occitan. Ainsi, Nadau dépasse largement les frontières de sa base béarnaise et gasconne, afin de devenir le symbole même de la musique occitane et l'un des groupes emblématiques d'Occitanie1. Globalement boudé par la presse et l'industrie musicale française2, Nadau s'est produit quatre fois à l'Olympia (2000, 2005, 2010 et 2014)3,4.
Le groupe Nadau a donné plus de huit cents concerts, réalisé neuf
albums (quatre en CD), six vidéos, et vendu plus de 60 000 disques7. Les vidéos du groupe ont été visionnées plus de 40 millions de fois sur la chaine YouTube8.
Nadau s'est également produit dans la plus vieille salle de concert au monde, le Holywell Music Room9
" Les associations YMCA ont inspiré aux Village People leur célèbre chanson sortie en 1978 : Y.M.C.A.20.
Lues au premier degré, les paroles de la chanson sont un hymne au
mouvement YMCA. La chorégraphie du clip de cette chanson représente les
lettres « Y M C A » avec les bras des interprètes. Mais la chanson
abonde aussi en sous-entendus qui font allusion à l'existence d'une
culture homosexuelle dans les YMCA "
"President Trump has garnered social media attention for his muted dance to Village People’s iconic anthem “YMCA” at his campaign rallies"
Young man, there's no need to feel down Jeune homme, tu n'as pas de raison de te sentir mal I said young man, pick yourself off the ground J'ai dit jeune homme, relève toi I said young man, 'cause you're in a new town J'ai dit jeune homme, car tu es dans une nouvelle ville There's no need to be unhappy Il n'y a pas de raisons d'être triste
Young man, there's a place you can go Jeune homme, il y a un endroit où tu peux aller I said young man, when you're short on your dough J'ai dit jeune homme, quand tu es à court d'argent You can stay there, and I'm sure you will find Tu peux rester là, et je suis sûr que tu trouveras Many ways to have a good time De nombreuses façons pour bien t'amuser
(Chorus) (Refrain) It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. (1) It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. They have everything for young men to enjoy. Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent You can hang out with all the boys. Tu peux habiter avec tous les garçons It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A You can get yourself clean Tu peux te nettoyer You can have a good meal Tu peux prendre un bon repas You can do whatever you feel Tu peux faire tout ce que tu sens
Young man, are you listening to me Jeune homme, m'écoutes-tu I said young man, what do you want to be J'ai dit jeune homme, que veux tu être I said young man, you can make real your dreams J'ai dit jeune homme, tu peux réaliser tes rêves But you've got to know this one thing Mais tu dois savoir cette seule chose
No man does it all by himself Aucun homme ne fait tout ça par lui-même I said young man, put your pride on the shelf J'ai dit jeune homme, met ta fierté de côté And just go there, to the Y. M. C. A. Et va simplement là-bas, au Y. M. C. A. I'm sure they can help you today Je suis sûr qu'ils peuvent t'aider aujourd'hui
(Chorus) (Refrain)
Young man, I was once in your shoes Jeune homme, j'ai déjà été à ta place I said, I was down and out with the blues J'ai dit, j'avais le cafard I felt no man cared if I was alive Je pensais qu'aucun homme ne se souciait de ma vie I felt the whole world was so jive Je pensais que le monde entier s'en fichait tellement
That's when someone came up to me C'est là que quelqu'un est venu à moi And said young man, take a walk up the street Et a dit jeune homme, promène-toi dans la rue There's a place there called the Y. M. C. A. Il y a un endroit là-bas appelé le Y. M. C. A. They can start you back on your way Ils peuvent te remettre sur la bonne voie
It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. They have everything for young men to enjoy Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent You can hang out with all the boys. Tu peux trainer avec tous les garçons
Y. M. C. A. Y. M. C. A. It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. It's fun to stay at the Y. M. C. A. C'est amusant de rester au Y. M. C. A. Young man, young man, there's no need to feel down Jeune homme, jeune homme, tu n'as pas de raison de te sentir mal Young man, young man, pick yourself off the ground Jeune homme, jeune homme, relève toi
Y. M. C. A. Y. M. C. A. Just go to the Y. M. C. A. Va simplement au Y. M. C. A. Young man, young man, I was once in your shoes Jeune homme, jeune homme, j'ai déjà été à ta place Young man, young man, I was out with the blues Jeune homme, jeune homme, j'avais le cafard
A l'été 1971, je suis allé à l'Université de Louisville, Louisville étant jumelée avec Montpellier. Je logeais à la cité U de l'université. Et travaillais dans une banque en ville. Mais le premier soir j'étais en avance. J'ai vu l'enseigne YMCA, je la connaissais depuis mon premier séjour à London. Je n'ai pas trouvé que c'était "fun". Mais j'étais fatigué, le trajet de NYV en stop fut long, aventureux...et les nuits à la belle étoile pénibles au réveil ! comme quand j'ai couché sur une voie ferrée et réveillée le matin par un train de bois alimentant une scierie !
" La YMCA (Young Men's Christian Association) ou l’UCJG (Union chrétienne de jeunes gens) est une association et une ONG chrétienne protestanteinterconfessionnelle.
Elle regroupe plus de 15 000 associations locales de jeunes, présentes
dans 120 pays, représentant 65 millions de membres qui œuvrent dans de
nombreux domaines. La première YMCA a été fondée à Londres en 1844 par George Williams (1821-1905). Le siège mondial se trouve à Genève, en Suisse. L’association a une homologue féminine, la Young Women's Christian Association.
Le , consterné par les conditions de vie difficiles des jeunes travailleurs londoniens, George Williams rassemble un groupe de collègues et fonde la Young Men's Christian Association ou YMCA à Londres (Association chrétienne des jeunes gens) afin de mobiliser les jeunes hommes pour leur vie spirituelle1.
"En 1891, le basket-ball est inventé par James Naismith, un enseignant canadien,
moniteur d'une université YMCA. Le jeu enthousiasme les élèves, si bien
que, immédiatement, ils décident de le baptiser « Naismith-ball » :
cela amuse beaucoup l'inventeur mais il refuse. Alors le chef de la
classe propose qu'on le nomme simplement « basket-ball » puisqu'il y a
« a basket and a ball » (« un panier et une balle »). En 1895 c'est le volley-ball qui est inventé par un professeur d'une YMCA."
Les YMCA se nomment maintenant les Y !
A Louisville, ne ne semble plus y avoir d'hébergement.
"In 1853, the YMCA of Greater Louisville was founded and chartered as a
membership organization. The 10th YMCA in the United States, today we
have 10 convenient branch locations throughout the Greater Louisville
area. We are also the largest provider of before- and after-school care
in the state, celebrate the most extensive Black Achievers program in
the country and are the proud founder of Safe Place Services, acting as
the national headquarters of this outstanding organization."
L'influence de la France sur la cité de Louisville et de sa région (notamment à New Albany) aux États-Unis est très importante. La ville tire d'ailleurs son nom du roi Louis XVI de France. Avant même l'apparition de Louisville, le lieu abritait un poste avancé français nommé La Belle1.
Louisville fut au début presque entièrement colonisée par des immigrants français de la région du Rhin2.
Les premiers Français arrivèrent en Amérique en trois phases. Le
premier groupe, composé de 15 000 Français, resta sur les rives de
l'océan Atlantique. Les premiers colons de Louisville provenaient de la deuxième ou de la troisième générations d'Huguenots nées en Amérique du Nord. La première vague arriva en 1685 à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. Dans ce groupe se trouvait Thomas Bullitt qui lança le Bullitt's Lick, une des plus anciennes entreprises des États-Unis3. La seconde vague se fit durant la période de la Révolution américaine mais la plupart d'entre eux sont retournées ensuite en France après la guerre.
La troisième vague se fit durant la Révolution française vers 1793. La vague était composée notamment de nobles et de religieux4. La plupart de ces groupes s'installèrent à Louisville au niveau des chutes de la rivière Ohio et de l'île de Shippingport. Ils y ouvrirent des commerces et profitèrent de l'activité fluviale locale."
"Comme d'autres villes du pays, Louisville entre en crise dans les années
1960 et 1970. Le développement des moyens de transport favorise l'exode urbain
et le déménagement vers les banlieues environnantes. La santé de
l'économie décline en même temps. La population diminue sensiblement
durant cette période. Plus récemment, la ville a essayé de revitaliser
son tissu urbain et l'exode de la population s'est estompé. Des
quartiers sont rénovés et des infrastructures visant à attirer des
habitants ont été aménagées comme le Fourth Street Live"
Je me souviens que j'allais du campus au centre ville à pied. Sur ma route beaucoup d'églises et de temples franc-maçons et aussi des quartiers dont les maisons étaient abandonnées.
Je découvre
" Une des chansons les plus connues au monde est originaire de la ville. Il s'agit de la chanson Joyeux Anniversaire (Happy Birthday To You) qui a été inventée par deux sœurs enseignantes de la ville nommées Patty et Mildred Hill"
" Le jour des morts le retrouve tête nue l’année suivante au milieu d’un grand jardin triste orné de croix et de roses en faïence.
Il s’y rappelle, comme les images d’un film usé, son père, qui était un homme si digne, et sa mère qui portait des cerises à son chapeau ; la tante Fanny qui avait des bijoux de jais, des bijoux noirs sur des robes noires ; les portraits du salon ; le barbu, le cavalier, l’artilleur, le poète ; les petites cousines qui allaient à bicyclette ; de grands morts en capote bleue qui lui viennent de 14, des petits morts en robe blanche, on ne sait d’où.
Il se demande où il a vu ces choses ; où tout ça a bien pu se passer. Il mesure la courte distance qui le sépare encore de la tombe. Il se demande quel est ce pays où l’homme ne s’habitue jamais sans étonnement ni à la mort ni à la vie. On meurt en songe, on vit en rêve. Il entre chez lui, il bourre sa pipe, il compte ses morts, il boit un verre, il chante avec ses petits-enfants. "
Je me permets de recopier cet article. Il devrait être étudié dans tous les collèges ou lycées ! Bé didon, je cite Alice Coffin ! c'était ses débuts comme journaliste à 20 minutes.
Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait Il a le sourire facile, même pour les imbéciles Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges Il s'laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
Il est libre Max, il est libre Max
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Il travaille un petit peu quand son corps est d'accord Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort Dans l'panier de crabes, il joue pas les homards Il cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare
Il est libre Max, il est libre Max
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Il regarde autour de lui avec les yeux de l'amour Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour
Il est libre Max, il est libre Max
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Et bien sûr toutes les filles lui font leurs yeux de velours Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires Il les emmène par-delà les labours Chevaucher des licornes à la tombée du soir
Il est libre Max, il est libre Max Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Comme il a pas d'argent pour faire le grand voyageur Il va parler souvent aux habitants de son cœur Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard
Il est libre Max, il est libre Max Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Hervé Cristiani est mort
emportant son secret avec lui. Le chanteur d’«Il est libre Max» n’a
jamais vraiment expliqué les paroles de son tube. Il ne reste plus que
les hypothèses. En voici six. Pour bien suivre ce commentaire de textes,
les paroles sont ici.
Max était un hippie
Max
fumait. Beaucoup. C’est l’interprétation la plus probable étayée par le
champ lexical du planage: «Il y en a même qui disent qu’ils l’ont vu
voler». Sans compter «la statue de marbre [qui] lui sourit dans la
cour».
Max était catho
Il se trouve qu'«Il est libre Max» est une chanson prisée des veillées de scouts. En témoigne sa présence sur la liste Deezer éponyme.
Le côté Jesus du «Comme il a pas d’argent pour faire le grand voyageur.
ll va parler souvent aux habitants de son cœur. Qu’est-ce qu’y
s’racontent, c’est ça qu’il faudrait savoir. Pour avoir comme lui autant
d’amour dans l’regard».
Max était un ex-prisonnier
Peut-être
l’interprétation la plus littérale. Mais la plus efficace. Max est
«libre» parce qu’avant il était en prison. Avec une petite tendance à la
récidive puisque «Y’en même qui disent qu’ils l’ont vu voler».
Max était travailleur du sexe
Prostitué Max? Gigolo peut-être. Car «Il travaille un petit peu quand son corps est d’accord».
Max était homosexuel
D’abord,
il y a les licornes. Celles qu’il «chevauche à la tombée du soir».
Rappelons que la licorne est considérée par certains comme un symbole
LGBT. Et puis Max à qui «bien sûr toutes les filles font les yeux de
velours» pour «leur faire plaisir, il raconte des histoires».
Traduction, ces cruches n’ont rien compris, Max n'est pas pour elles.
Max était l’anti Marx
Max était un tenant de la théorie du marché. Un site nous
livre une exégèse appuyée d’un Max capitaliste. «A cause du titre et du
contenu, qui est une défense et illustration de la liberté intérieure.
Liberté de donner un sens à sa vie, liberté qui précède toute autre
liberté, comme celle d’échanger des biens matériels. Certes, on peut la
taxer de naïveté de pacotille (= kitsch). Certes, la chanson égratigne
au passage les excès (dérives) du culte de la réussite et du travail.
«Il travaille un p’tit peu quand son corps est d’accord. Pour lui faut
pas s’en faire, il sait doser son effort. Dans l’panier de crabes, il
n’joue pas les homards. Il n’cherche pas à tout prix à faire des bulles
dans la mare».
Cependant, un vrai libéral ne peut que souscrire à
une philosophie si joliment mise en musique et chantée. Aujourd’hui,
elle apparaît comme un désaveu prophétique de toute bien-pensance
conformiste, donc de la pensée unique de gauche, en narguant les
fantasmes des grands régulateurs et ordonnateurs de la création des
richesses matérielles et intellectuelles: «Il met de la magie, mine de
rien, dans tout ce qu’il fait. Il a le sourire facile, même pour les
imbéciles. Il s’amuse bien, il n’tombe jamais dans les pièges. Il n’se
laisse pas étourdir par les néons des manèges. Il vit sa vie sans
s’occuper des grimaces. Que font autour de lui les poissons dans la
nasse».
Les fleurs parfumées éclosent rouges puis virent au blanc en
passant par le rose. Avec sa floraison hâtive apparaissant dès le tout
début du printemps, c'est le premier des Malus à fleurir au jardin.
Les fruits sont de couleur rouge, ou bien jaune tirant sur le vert, de 1,3 à 2,3 cm de diamètre.
Très rustique, il peut résister à des températures allant jusqu'à −25 °C.
Privilégier un sol acide et humide car il craint la sécheresse. Il
pourra supporter une exposition en plein soleil s'il est bien arrosé.
Et au pied de la terrasse, des topiaires. On y ramassait après la pluie des escargots que ma grand-mère cuisinait pour les grands repas de famille. Avec 6 enfants, et leurs enfants il en fallait des escargots bien farcis. Pas avec de beurre qui fond !
Dans le mur, une arche (attention à la tête) qui était l'entrée de la cave où on allait tirer au fut du "vin de la terre" (de la terre de Monplaisir).
Et les cigales qui chantaient dans le jardin avec au loin (pas loin !) le château du troubadour Giraut de Bornelh. Oui des cigales ! à 27 km au sud de Saint-Yrieix ! On était en terre calcaire. Il faisait très chaud l'été dans les années 50-60
"La boule de sable est un jeu de boules pratiqué exclusivement en bord de Loire1. Seules une petite quinzaine de sociétés de boule de sable existent en France, toutes comprises entre Nantes, Angers et Cholet.
Bien que l'origine du jeu soit incertaine, on attribue sa création aux
mariniers qui s'arrêtaient jouer sur les bancs de sable de la Loire. Le
but du jeu est de rapprocher ses boules en bois le plus près possible du
maître (petit ou cochonnet), dans des bacs de sable. Depuis 2012, la
boule de Sable figure à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français2."
"C’est un jeu de lancer de boule. Le terrain mesure 13m50 de long et 2m50 de large. Aux deux extrémités se trouvent un bac de sable de 4m50 de longueur entouré de grillage sur 3 côtés. Les 4 mètres de la partie centrale sont laissés libres. Souvent la surface est goudronnée, mais elle peut aussi être recouverte de sable. Dans les bacs, le sable est réparti en couche d’environ 30 cm d’épaisseur. Les bords du bac sont en bois (planches) et comptent dans la surface de jeu. Les joueurs peuvent les utiliser pour faire des « rétros » (c’est-à-dire rebondir sur la planche pour revenir vers le « maître » : petite boule en bois d’un peu plus d’1 kg mesurant environ 13 cm de diamètre). Les joueurs se placent au bord du bac à sable opposé à l’air de jeu. Les 2 bacs se faisant face seront à tour de rôle aires de jeu fonctionnant ainsi sur un système « d’aller-retour ». Le premier joueur (tiré au sort) envoie le « maître », petite boule en bois mesurant environ 13 cm de diamètre. Il doit atterrir dans une zone située à 80 cm des deux côtés et 50 cm des deux bords (si le lanceur rate cette zone 3 fois de suite, c’est l’équipe adverse qui commence). Le joueur envoie ensuite sa première boule. Un joueur adverse lance la sienne et ainsi de suite, jusqu’à épuisement des boules. Les joueurs possèdent 1 boule chacun et ils s’affrontent en 2 équipes de 2, 3 ou 4 joueurs. Dans les tournois 1 contre 1, les joueurs lancent 2 boules et jouent en 11 points. Pour les équipes de 3, un joueur lance 3 boules. Si une équipe n’a plus de boules alors que l’autre en a encore, cette dernière les lance d’affilée. Les boules ne roulent pas, elles sont lancées. L’équipe gagnante est celle qui place une de ses boules le plus près possible du « maître ». En cas d’égalité, c’est à l’équipe qui vient de lancer de rejouer. Toutes les boules qui sont situées plus près du maître que celles des adversaires rapportent des points. Celles qui sont à l’extérieur des planches ou qui tapent dans le grillage sont éliminées. Une partie se joue en 15 points. Ce jeu s’apparente à la pétanque. Les boules sont en bois (chêne vert). Un ou deux trous sont parfois percés afin de faciliter le lancer en y insérant les doigts. Elles ont un diamètre compris entre 13,5 cm et 16,5 cm et pèsent de 1,6 kg à 3kg environ. Elles sont conservées dans l’eau afin d’éviter que le bois n’éclate, de ce fait elles sont peu transportées. Toutefois, elles restent fragiles et sont en général renouvelées après une saison (de février à novembre). Une boule coûte entre 6 et 8 € mais les boules sont fournies par les sociétés de boules de sable qui les conservent. Elles sont tournées sur un tour à bois spécial qui permet de les rendre régulières. Le maître est également en bois (parfois en plastique). Il s’agit en majorité d’un sport d’homme (même si quelques femmes le pratiquent) à cause de la force nécessaire pour lancer la boule. En effet, les boules doivent être lancées directement dans le bac de sable. Le terrain est ratissé et remis à niveau avant et après chaque partie afin d’égaliser le terrain. La société « les Amis de la Salle » compte environ 220 membres et la société « le Cercle Notre-Dame d’Anjou » compte environ 309 adhérents. Les femmes pratiquent peu ce jeu. Elles représentent environ 5% des joueurs.
Vocabulaire particulier signalé par M. Gautier :
Aller au cul du maître : Placer sa boule juste derrière le maître. Faire un coupe et passe : Séparer la boule du maître et prendre sa place. Cavaler : Faire passer sa boule par-dessus une ou deux autres.Bauger : Mesurer la distance entre les boules et le maître pour désigner l’équipe qui a le point. Bander ou faire un rétro : Se servir de la bande du fond pour revenir en arrière. Suivre la « Chalée » : Faire rouler sa boule dans une traînée de sable. Biser un cul : Ne pas faire un point au cours d'une partie »"
La Richesse de Nations du philosophe écossais Adam Smith,
publiée en 1776, est l’ouvrage le plus connu de l’histoire des sciences
économiques, souvent considéré comme un livre fondateur.
Peu de gens savent en revanche que cet ouvrage est "né" en Occitanie.
🧶
1764. Adam Smith, originaire de Kirkcaldy, près d’Edimbourg, est âgé de 41 ans.
Professeur de philosophie morale à Glasgow après avoir suivi les
enseignements de Francis Hutcheson dont il est un disciple, il est l’ami
d’un des grands penseurs du siècle : David Hume. 2/
Comme Hume, Smith est un représentant des Lumières écossaises.
Il a d'ailleurs publié un essai remarqué en 1759 : la Théorie des
sentiments moraux.
Dans ses cours, il aborde non seulement les sujets classiques de
philosophie morale mais aussi un thème en plein développement :
l’économie politique.
3/
La réputation de ce professeur original apprécié de ses élèves
parvient jusqu’aux oreilles de Charles Townshend, homme politique
britannique influent et futur chancelier de l’Echiquier.
Ce dernier, qui cherche un tuteur pour le fils de son épouse, le duc de Buccleuch, a apprécié l’ouvrage du philosophe.
4/
Townshend propose alors à Smith d’accompagner le jeune
aristocrate dans son voyage en France, comme il était d’usage dans
l’aristocratie britannique.
Smith, qui y voit une occasion de rencontrer les intellectuels français, accepte et quitte son Ecosse natale. 5/
Février 1764, Smith arrive à Paris avec son élève. Ils y
séjournent dix jours avant de prendre la route de Toulouse, l’une des
grandes villes du royaume et lieu de villégiature bien connu des
visiteurs étrangers.
Ils sont reçus par le vicaire général du diocèse et cousin de Hume, l’Abbé Colbert.
6/
Ce dernier, issu de la famille du célèbre contrôleur des
finances de Louis XIV, loue la personnalité du philosophe, "homme
d’exception", dont l’esprit et le cœur lui paraissent "remarquables". 7/
Mais Smith doit déchanter. Au bout de quelques mois, son constat
est amer. Lui qui espérait faire des rencontres stimulantes et qui
parle mal le français, noue peu de relations sur place.
Pire, il s’ennuie... 8/
Pour passer le temps, il décide alors de commencer un nouveau livre, consacré cette fois à l’économie politique.
Ce sera son prochain essai qu’il mettra douze ans à peaufiner : les
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, plus
connu sous le nom de La Richesse de Nations.
9/
Smith profite de son séjour dans le sud-ouest pour se rendre à
Bordeaux puis à Montpellier. Sa visite dans la capitale du Languedoc le
marque pour toujours.
La ville est alors le siège d’un parlement autonome et dispose d’une grande liberté par rapport au pouvoir central. 10/
Le visiteur écossais constate que la province est dotée de canaux, de ports et de routes de qualité.
Le Canal du Midi ("de Languedoc") en particulier lui semble exemplaire. 11/
Smith explique cela notamment par le fait que le canal est géré,
non par des commissaires royaux mais par un agent privé qui a intérêt
en le maintenir en bon état, en l’occurrence son concepteur Riquet.
Il en parlera dans La Richesse des Nations.
Extrait ⤵️ 12/
Autre leçon qu’il tire de son séjour dans le sud-ouest : les
villes qui dépendent du commerce comme Bordeaux, lui paraissent plus
florissantes que celles qui ne sont que des centres administratifs et
politiques comme Toulouse.
Idée qu’il développera là encore plus tard… 14/
Après 18 mois passés dans la région, Smith et son élève prennent
la direction de Genève. L’occasion pour le philosophe de se rendre à
Ferney et d’y rencontrer à plusieurs reprises le génie des lieux qu’il
admire tant : Voltaire. 16/
Après Genève, direction Paris où il arrive à la fin de 1765,
accueilli par Hume. Ce dernier l’introduit dans les célèbres salons de
la capitale, notamment ceux du Baron d’Holbach, de Madame de Geoffrin et
de Mademoiselle de l’Espinasse. 17/
Smith y fait la connaissance de grands économistes français de
l’époque. D’abord, François Quesnay et ses amis physiocrates, alors très
en vogue. Dans leurs travaux, ces derniers font de l’agriculture la
source unique de la valeur, idée que ne retiendra pas le philosophe
écossais. Ce dernier est en revanche d'accord avec eux sur les bienfaits
de la liberté des échanges.
18/
Il se rapproche également de certains Encyclopédistes, et
notamment de l’Abbé André Morellet qui deviendra l’un de ses amis
proches.
Leurs échanges viennent nourrir les réflexions de Smith sur la
supériorité de la liberté du commerce, sur la banque et sur la monnaie.
Morellet sera l’un des premiers traducteurs de La Richesse des Nations…
19/
Smith rencontre enfin Turgot, lui aussi en train d’écrire un
essai économique, Réflexions sur la formation et la distribution des
richesses, ouvrage qui sera publié quelques mois plus tard, en 1766,
soit 10 ans avant La Richesse des Nations.
20/
Les convictions de Turgot convergent grandement avec celles de
Smith et les deux auteurs peuvent être légitimement considérés comme des
pionniers du libéralisme économique.
Certains historiens de la pensée économique comme Schumpeter ou Rothbard
jugent même les travaux de Turgot supérieurs à ceux de Smith du point
de vue théorique.
21/
Octobre 1766. Smith quitte la France et rentre à Londres avant
de regagner l’Ecosse. Au-delà de ses rencontres, il a pu observer que
l’économie française prend du retard sur l’économie britannique, retard
qu’il attribue entre autres à son protectionnisme, à son pouvoir royal
très présent et coûteux, et à sa fiscalité trop pesante (la taille
notamment) qui empêche l’accumulation du capital.
Toute ressemblance...
22/
Une décennie après la fin du seul voyage à l’étranger qu’il
effectuera dans sa vie, Smith fera publier sa Richesse des Nations, cet
ouvrage de synthèse commencé en Occitanie qui changera pour toujours les
sciences économiques. Il s’éteindra en juillet 1790 à Edimbourg. 23/
De ce voyage déterminant, les hôtes de Smith retiendront l’image
d’un homme courtois, curieux, intelligent, affable, nuancé.
A sa mort, son ancien élève, le Duc de Buccleuch écrira : "je resterai
toujours sous le coup d’avoir perdu un ami que j’aimais et que je
respectais, non seulement pour ses grandes facultés, mais encore pour
ses vertus privées".
FIN
Volpone, pièce écrite par de Ben Jonson au début du XVIIe siècle
en Angleterre, est une comédie satirique qui se concentre sur les vices
et les excès de la société de l'époque, en particulier la cupidité et
l'avarice.
Le personnage principal de la pièce, Volpone, est un homme riche
et célibataire qui feint d'être mourant afin de tromper des courtisans
avides d'hériter de sa fortune fictive. Il fait croire à ces courtisans
qu'ils sont les plus proches héritiers potentiels en leur offrant des
cadeaux coûteux et en se montrant généreux avec eux.
Cependant, Volpone n'a aucunement l'intention de leur laisser
quoi que ce soit, et il se moque d'eux en les observant de manière
sournoise tandis qu'ils se battent entre eux pour lui plaire. Les
courtisans comprennent finalement la supercherie et se retournent contre
Volpone, mais celui-ci est finalement sauvé par l'intervention d'une
figure morale appelée Bonario.
Volpone est considéré comme un chef-d'œuvre de la comédie dorée,
qui se concentre sur les vices et les excès des personnages riches et
puissants de l'époque. La pièce est souvent considérée comme une satire
de la société de l'époque et de ses vices les plus criants. Elle a été
interprétée de nombreuses fois à travers le monde et reste une œuvre
populaire du répertoire théâtral."
"Ce film est une comédie, à la fois drôle, amère et noire, aux dialogues brillants, inspirée par la pièce élizabéthaine de Ben Jonson, Volpone
(1606), dont il reprend le principe de la machination comme support de
l'intrigue, mais au canevas initial de la pièce de théâtre, Mankiewicz a
ajouté une intrigue amoureuse, qui se passe dans une Venise
grise et pluvieuse. Dans le rôle principal, le réalisateur retrouve un
de ses acteurs fétiches, Rex Harrison, lequel joue le rôle d'un
personnage cynique, reclus dans le passé, retiré du monde moderne, un
peu à l'image de Mankiewicz lui-même, qui détestait Hollywood et le
monde du cinéma, et finit sa vie quasiment en reclus, en tout cas
complètement isolé dans le nouveau monde cinématographique. Comme son
maître Ernst Lubitsch,
Mankiewicz se plaît à jouer avec les apparences et les attentes du
spectateur, multipliant les leurres dans cette histoire de manipulation,
dont le personnage de Cecil Fox, qui a échafaudé tout un scénario,
n'imagine pas qu'il peut être pris à son propre piège. Au-delà de
l'intrigue elle-même, le film est aussi une interrogation sur la
recherche de la vérité des êtres, derrière les apparences, thème qui est
présent dans tous les films du réalisateur. Un autre thème important,
également récurrent dans la filmographie de Mankiewicz, concerne les
rapports entre le maître et les domestiques, et finalement c'est une
domestique, la dame de compagnie d'une des trois maîtresses de Cecil
Fox, qui tire les ficelles de l'intrigue"
Je me suis dit, faut que je revienne visiter le Musée du Vélo du Haut Limousin à Arnac-la-Poste, il y a de nouveaux vélos, nouveaux au musée, mais anciens !
Voici le dernier. Jacques Beyly nous en a donné les photos sur X. Pour les explications, rdv chez Jacques et Hélène.
(c) Jacques Beyly
Jacques doit bien savoir.
Mais je suis trop curieux, mon temps est compté ! alors je suis allé sur la Rentela. Il y a encore des boomers qui font des blogs. C'est périmé de nos jours. La vieillesse se rapproche de la jeunesse actuelle : elle ne lit plus longtemps, sinon elle s'endort. Avec X c'est vivant. On s'insulte et on est épaté par les conneries qu'on y lit ! (mais il y a de l'excellent qui a demandé du temps de rédaction)
""Achtung bicyclette" : vous souvenez-vous de ces mots employés par Jean Lefebvre dans Le Jour de gloire, un nanard de Jacques Besnard réalisé en 1976 ? La Gazette de Berlin, journal francophone basé en Allemagne, précise l'origine de l'expression.
Selon Marie Grégoire, journaliste, l'expression trouverait sa source
dans les affiches placardées dans Paris par les allemands durant
l'Occupation. Ces affiches (...) commençaient toujours par "Achtung,
Bekanntmachung", suivi d'injonctions. Les Parisiens, ne comprenant pas
le sens du deuxième mot ("Bekanntmachung" soit "avis"), l'auraient alors
transformé en "bécane à machin", puis en "bécane", pour en arriver à
"bicyclette", conclut l'auteur.
Pour compléter cette recherche, un de mes proches, Meusien pure souche
sexagénaire, se souvient avoir employé dans sa jeunesse l'expression
"Achtung bicyclette, pompe à vélo". C'était à Morlaincourt. On perçait
peut-être plus souvent sur ces routes vallonnées de l'Est."
L'autre dimanche, au parc du Grand Blottereau à Nantes, de splendides filleuls (des coulmelles) étaient au pied d'un palmier. Mais je ne les ai pas ramassées et mangées. Et pas acheté les toutes flétries au Super U et au marché. Je n'achète pas les champignons !
Dimanche dernier, on marchait sur les bords de l'Erdre. Il y avait foule. On a fait un écart et j'ai ramassé de beaux rosés des prés. J'ai bien vérifié, mais sur un seul, que la peau ne rosissait pas. Car dans la région de Nantes et de Rennes, j'ai découvert il y a des décennies qu'on avait un rosé dont il fallait éviter la dégustation si l'on voulait éviter les dégurgitation.
Ces rosés étaient comme des champignons de Paris. Dans ma jeunesse arédienne, j'en ai ramassé des tas, à Montluc. Et on faisait des conserves. On n'achetait pas de champignons de Paris. Dans les fermes, les mémés allaient les chercher quand elles faisaient le civet de lapin ou de lièvre.
Mais à la fin du repas, j'ai eu la tête qui tournait... et j'ai passé une partie de l'après-midi à dégurgiter. J'ai vu repasser mon repas. Je peux certifier que le repas ce n'est pas FIFO, First In, First Out, c'est LIFO, Last In First Out. En informatique, c'est une "stack", une pile.
Pourquoi ?
J'ai ramassé ces champignons à la clôture du terrain du Lycée Professionnel Jacques Cassard,
Y avait-il eu un traitement ? ou n'ai-je pas assez fait cuire ces champignons ? En tout cas, ils ne sentaient pas aussi bon que dans ma jeunesse. Mais l'homme (oups, et la femme !) ,vieillissent.
Ou y avait-il un ou des agarics jaunissants (agaricus xanthodermus). Je n'ai pas vérifié pour tous. Et pas vu à la coupe quand j'ai mis dans la poêle.
Quand j'étais membre de l'AMO, il était interdit de montrer et de parler des psilos !
La loi interdit de les ramasser, de les transporter, de les vendre.
J'en avais entendu parler la première fois par le prof qui en psycho-pharmaco à la fac de sciences (on avait ouf, pas que du freudo-marxisme en pyscho et des cours sur l' "envie de pénis" !) qui nous avait dit qu'il y en avait au pied de la colonne Louis XVI à Nantes.
Mon voisin, mon ami Fernand n'est plus. En mai, nous coupions les châtaigniers déracinés par la tempête ou crevés. Et c'était difficile. Les arbres avaient les branches enchevêtrées au sommet. Fernand savait faire. Et il a transporté le bois, l'a fendu. Il m'étonnait toujours par sa force. Il faisait oublier son handicap. Il m'avait raconté. Tout jeune, il était tombé dans le feu de la cheminée. Et sa main avait brûlé. Il a passé beaucoup de temps à l'hôpital de Saint-Yrieix, le docteur Jacques Boutard s'étant chargé de lui. Plusieurs opérations. Mais c'était dans l'ancien temps. Fernand m'a bien confirmé qu'il y avait un ascenseur qu'on tirait avec un câble à la main pour monter à la salle d'opération. Je me souviens de mon père ayant tiré ce câble. Etait-ce lors de l'accouchement de ma mère ?
Depuis quelques années il avait arrêté la chasse. Et depuis deux ans, ne prenait plus sa carte de pêche. Je le comprends ! pour pêcher quelque chose, il lui aurait fallu être sur les réseaux sociaux (il n'avait qu'un téléphone à cadran, le seul permettant d'avoir une sonnerie forte des années 60) afin de savoir quand étaient déversées des truites dans l'étang de Ladignac. Quand je suis revenu il y a 16 ans dans la maison des ancêtres, je pensais pêcher, j'avais acheté des balances pour les écrevisses. Je pensais gardèches, goujons, truite. Y en a plus !
Il restait les champignons. Le jardin. Faire son bois. Et il continuait à aller donner un coup de main ici ou là.
Fernand était un champion de l'écologie ! et n'a jamais attendu la prime pétassou de notre gouvernement ! Il savait réutiliser. Il avait son stock. Il était prévoyant ! Mais n'y connaissait rien en "jardin des ronces" et je n'ai jamais osé lui montrer le "jardin partagé" de St-Yrieix dont parlait le Populaire. Cependant je lui ai dit que les jardins des ancêtres rachetés par les "néo-ruraux" y ressemblaient.
Il m'avait coupé l'herbe cet été où j'étais dans l'impossibilité de marcher.
Quand j'ai pu revenir, il n'était pas chez lui, mais à l'hôpital de St-Yrieix. On est allé le voir plusieurs fois. Quand on est parti il semblait en forme et est revenu chez lui. Il a ramassé ses pommes de terre. Et m'a dit que dans le coin on n'avait plus de fêtes, de concours de belote, etc. Mais il y a deux semaines quand je l'ai appelé ça ne répondait pas. Je me suis dit qu'il devait être à nourrir les oies à côté... Eh non...
Quand Fernand m'a dit "je vais m'acheter cette tronçonneuse", je lui ai dit "si tu fais ça, je ne reviens plus ici !" Lorsqu'on a fait l'essai alors qu'il venait de la recevoir... en la démarrant en respectant le mode d'emploi, il a manqué y laisser son pied. Mais Fernand a su faire ! il n'a pas lu la Constitution et son principe de précaution. Il n'a jamais eu d'accident avec sa tronçonneuse (n'en tirez pas une loi !). Et sans lui, je pense que la maison aurait reçu un châtaignier sur le toit ! Il savait faire. Je suivais ses consignes. Il choisissait le point où planter la barre de mine pour accrocher le câble. Et faisait le début de la taille sur le tronc.
" Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis"
... à condition, mon frère, que tu penses à peu près la même chose, parce que sinon, ça va mal finir pour moi.
Saint-Exupéry, d'accord,
mais complété par Karl Popper :
"La tolérance illimitée ne peut que conduire à la disparition de la tolérance. Si nous accordons une tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas prêts à défendre une société tolérante contre les assauts des intolérants, alors les tolérants seront détruits, et la tolérance avec eux". (La Société ouverte et ses ennemis). @JZefka
Le concept de Société Ouverte est important car il est au
centre des activités des ONG du milliardaire George Soros (Open Society
Foundation) et de l’idéologie du ‘politiquement correct’ dominant toute
la gauche occidentale depuis mai 68. Si Karl Popper n’est pas
l’inventeur de l’expression, il est à l’origine de sa définition
actuelle : « J’appelle société close la société magique ou tribale, et
société ouverte, celle où les individus sont confrontés à des décisions
personnelles » (p. 199).
Sa première cible est Platon qui fait
l’objet du tome I de l’ouvrage. Ce volume fait 342 pages dans la
présente édition, mais un tiers du livre est constitué de notes assez
copieuses pour être considérées comme des scolies. Elles peuvent être
ignorées en première lecture.
Déconstruire la pensée de Platon
peut paraître une gageure -la barre est haute- mais l’auteur démontre de
manière assez convaincante que le philosophe a souvent utilisé des
procédés malhonnêtes pour faire paraître comme socratiques
(démocratiques et humanistes) des idées qui en étaient les opposées.
Platon illustre pleinement la vision historiciste qui fait horreur à
Popper. La société est régie par des lois objectives qui la mène depuis
l’âge d’Or, celui où le dieu Cronos gouverne le Monde jusqu’à l’âge de
Fer des humains au cours d’une grande année cosmique de 36000 ans. La
société de l’âge d’Or est parfaite, immobile (l’immobilité est un
attribut du divin, donc le Bien), et tout mouvement constituera une
dégénérescence fatale (le Mal). La société platonicienne est une société
de classe (ou de castes) : au sommet de la Cité les gardiens, juste au
dessous les guerriers et tout en bas le peuple esclave. La justice doit
veiller à ce que chacun reste dans son rôle et y trouve son bonheur (!).
C’est une société patriarcale, raciale et collectiviste : femmes et
enfants sont mis en commun. Il est difficile de ne pas y voir
l’archétype des systèmes totalitaires modernes. Il faut passer au crible
les livres de Platon pour comprendre les procédés rhétoriques qui ont
amené depuis 2000 ans au pinacle de l’humanisme, avec récupération par
l’Église, un penseur qui était d’abord le porte-parole d’une oligarchie
implacable cachant souvent son jeu.
Dans les derniers chapitres, à
la lumière de ces idéologies, Popper expose les luttes politiques entre
les démocrates comme Périclès et les oligarques partisans de Sparte à
l’époque de la guerre du Péloponnèse. A cette époque déjà, les
politiciens n’étaient pas francs du collier. Pour l’auteur,
l’affrontement entre partisans de la société ouverte (individualiste) et
ceux de la société close (tribale) forme l’enjeu majeur de l’humanité.
Grand texte. A lire absolument même (et surtout) si on n’est pas
sorosien."
Limousin et Nantais
Membre du Club des Vialattiens notoirement méconnus
http://vialatte.lamontagne.fr/annee_vialatte/
contact : aredius44 à yahoo point fr
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