dimanche 23 juin 2024

La Bérarde veut sortir de sa réserve

 Je me permets de recopier cet article de Libération. J'y souscris, il suffit de regarder quand on y va.

Avant qu'il ne disparaisse de la Toile, je le multiplie

La Bérarde veut sortir de sa réserve

par François Carrel
publié le 14 juillet 2004 à 1h26

Saint-Christophe-en-Oisans (Isère), envoyé spécial.

«J'arrête. Ça fait plus de dix ans que je passe mes hivers ici. A 55 ans, je ne suis plus assez motivé pour me retrouver seul, isolé par le mauvais temps pendant quinze jours.» Claude Tairraz, le dernier hôtelier de La Bérarde et l'un des rares habitants permanents de ce hameau perché à 1 721 m d'altitude au coeur du massif des Ecrins, raccroche. En 1992, il avait aménagé un gîte pour les randonneurs à ski dans une grange voisine de son hôtel qui n'ouvre que l'été. L'hiver venu, sa femme et ses enfants quittaient le village et lui restait là, au bout d'une route le plus souvent coupée par les avalanches, pour accueillir les rares clients et soigner ses moutons. Cet automne, usé par l'isolement hivernal de ce bout du monde, il va vendre son troupeau et ne remontera à La Bérarde qu'au printemps suivant. «Avec quelques autres de la vallée, on se disait que maintenir quelques bêtes, en s'entraidant, c'était important, ça faisait un peu de vie, explique-t-il. Mais quand tout le monde aura compris, ce sera peut-être un peu tard : la vallée sera morte.»

«La Mecque de l'alpinisme»

La départementale escarpée et étroite qui mène ici s'enfonce sur près de 25 kilomètres à l'intérieur du massif des Ecrins. Au bout de la route, tout au fond de la vallée encaissée du Vénéon, il y a La Bérarde, le plus reculé des quinze hameaux de Saint-Christophe-en-Oisans (Isère). Quarante maisons tout au plus, aux toits de tôle, serrées autour d'une chapelle et surmontées par quelques-uns des plus beaux sommets des Alpes, leurs glaciers et faces immenses : la Meije, l'Ailefroide ou la barre des Ecrins, tous avoisinant les 4 000 m d'altitude. Et tout autour de ce hameau en lutte pour sa survie ­ l'un des rares de France classé en réserve naturelle ­, le parc national des Ecrins.

La commune fut l'un des hauts lieux du tourisme alpin dès la fin du XIXe siècle, fort de sa réputation de Mecque de l'alpinisme et de l'aventure que représentait la remontée de la route. On venait ici de Paris, de Munich ou d'Angleterre, attiré par le récit des exploits des alpinistes, la figure pittoresque des guides-paysans popularisée par l'un d'entre eux, Gaspard de la Meije... et les publicités en couleur du «Paris-Lyon-Marseille». A La Bérarde, il y a eu jusqu'à quatre hôtels.

Si le village commence à péricliter à partir de la Seconde Guerre mondiale, il reste une attraction du tourisme estival alpin et l'une des «portes d'accès» au parc des Ecrins. Chaque année, 80 000 visiteurs vont jusqu'au fond de la vallée, mais la plupart n'y restent que la journée, et seulement durant les mois d'été. L'UCPA, le Club alpin français et le Club alpin belge y ont installé de célèbres centres de formation à l'alpinisme. Grimpeurs et randonneurs amoureux de La Bérarde trouvent ici, loin des foules, des hélicos et des télécabines de la vallée de Chamonix, une montagne austère, sauvage et superbe, qui n'a jamais basculé dans la folie de l'or blanc. La préservation des lieux a été imposée par les contraintes naturelles ­ risques d'avalanches, chutes de pierres, torrents impétueux ­ mais aussi par la création, en 1973, du parc national des Ecrins, auquel la commune de Saint-Christophe a confié, bon gré mal gré, les trois quarts de son immense territoire. La création du parc fut ressentie comme un diktat : la chasse au chamois, culture ancestrale des montagnards, fut interdite, et les stations de ski, espoir d'essor économique, exclues. Plus mal vécu encore par les Bérardins : en 1974, l'ensemble du village était classé «réserve naturelle» pour contraindre tout aménagement nouveau à être négocié entre la commune et l'Etat. Deux ans plus tard, une nouvelle loi renforçait le caractère «naturaliste» des réserves.

C'est là le paradoxe de ce hameau qui se débat depuis trente ans dans une situation ubuesque. Le statut de réserve naturelle, censé protéger le hameau, s'est révélé contre-productif. Pour obtenir le droit de réaliser un aménagement, ne serait-ce qu'un ravalement de façade, et a fortiori pour toute construction nouvelle, il faut constituer en mairie un dossier complet et précis, le copier en 35 exemplaires pour une commission départementale, puis 15 nouveaux exemplaires pour une commission nationale, avant que le dossier ne passe sur le bureau du ministre de l'Environnement puis revienne sur celui du maire... En trente ans, beaucoup de dossiers ont été bloqués, comme celui des travaux d'aménagement du camping. Du coup, les travaux réalisés sans autorisation ni contrôle sont légion. Le village, au fil des années, s'est dégradé, perdant son homogénéité architecturale. Un immense parking, des constructions disparates, chalets incongrus, citernes de gaz et murs de parpaings, défigurent le site. Etranglées par le statut réglementaire strict de la réserve, en permanente bisbille avec les services de l'environnement, les municipalités successives n'ont jamais réussi à aménager le hameau pour qu'il soit à la hauteur de son cadre extraordinaire.

Du coup, les touristes sont de moins en moins nombreux et le hameau se vide : «Les jeunes partent en station de ski, les vieux au cimetière», résume Claude Tairraz. Dès la fin septembre, le camping, les centres de formation, la dernière épicerie et l'hôtel Tairraz ferment. Ils n'étaient plus ces dernières années qu'une poignée de Bérardins à tenter de rester l'hiver. Durant de longs mois, la route, officiellement fermée par le conseil général de l'Isère, est le plus souvent rendue impraticable par les avalanches et les congères. Le village n'a jamais atteint la taille suffisante pour que les pouvoirs publics fassent l'effort de garder la route ouverte. Trop cher, trop dangereux...

Le centre UCPA de La Bérarde, ouvert en 1962, cumule ainsi les handicaps : faible rentabilité due à la longue fermeture hivernale, sous-développement économique et socioculturel du village, difficulté d'aménager ses abords en raison du carcan administratif de la réserve ­ pas de salle polyvalente ni de terrain de sport. «L'UCPA a la volonté de maintenir ce centre historique, y compris à des conditions de rentabilité clairement inférieures à l'ensemble de ses établissements, mais il y a une vraie incertitude à moyen terme», avertit Gérard Lambert, le directeur du lieu. Dont la fermeture, d'ici quelques années, n'est pas exclue. «Un départ de l'UCPA serait tragique, s'alarme Claude Tairraz. Nous y passerions tous...» Déjà, le centre de secours en montagne de La Bérarde a perdu son hélicoptère, il y a trois ans. Un poste jugé trop onéreux par la Sécurité civile, statistiques d'intervention en main, et pour lequel l'obligation de construire un hangar pour les nouvelles machines allait inévitablement être complexe en raison du statut de réserve.

«On est là à nos risques et périls»

Seul espoir pour le hameau : Coralie et Cyrille, les enfants de Claude et de Maryse Tairraz, 26 et 23 ans, souhaitent reprendre l'hôtel familial... mais l'été seulement. «Je suis là dès que la route est ouverte, explique Coralie, mais l'hiver, c'est trop dur.» De décembre à février, les hautes montagnes qui entourent La Bérarde ne laissent descendre les rayons du soleil qu'à peine deux heures par jour, en fin de matinée. «De 10 à 12, on est dehors ! On vit comme les anciens, au rythme du jour. On dort beaucoup... Le calme et la tranquillité sont extraordinaires», sourit Marie-Odile Rodier, qui s'accroche à La Bérarde avec son compagnon, André. Leurs soucis de santé les empêchent d'y passer tout l'hiver. «On sait qu'en quelques heures, la route peut être bloquée. Pas question d'appeler l'hélico pour le premier petit bobo ! Nous sommes là à nos risques et périls.» L'hiver dernier, Marie-Odile est redescendue après le réveillon, André a tenu jusqu'à la mi-janvier. Puis, mal en point et sans moyen d'être soigné, il est redescendu par la route.

La semaine suivante, c'est le jovial «Bibiche» Rodier, 71 ans, qui a quitté le hameau, victime d'un oedème pulmonaire. L'hiver prochain, il n'y restera pas non plus : «En vingt minutes, l'hélico peut être là. Mais s'il fait mauvais, on peut attendre...» Pareil pour le «ravito», assuré par l'hélicoptère de la Sécurité civile : «S'il ne peut pas voler, je suis bon pour sucer des glaçons !», rigole-t-il. «Bibiche» n'a réussi à passer tout l'hiver à La Bérarde que deux ou trois fois depuis qu'il est à la retraite. «Il faut pas se mettre dans l'idée de descendre voir du monde, car on ne remonte pas ! Le premier hiver, dès la mi-janvier, j'avais plus de cigarettes. Je suis allé jusqu'aux Deux-Alpes en chercher. Je m'y suis tant amusé que je ne suis revenu à La Bérarde qu'un mois et demi plus tard !»

Le seul Bérardin à résister, depuis l'hiver 1979, et jusqu'à nouvel ordre, c'est le solide Rémy Turc, 66 ans, ancien guide de haute montagne, barbe drue et rude caractère. Il est rodé, depuis vingt-cinq ans : stock de foin, de bois, de conserves et d'eau de vie, et il fait pousser l'été «deux ou trois tonnes de la meilleure patate du monde» ; il est ravitaillé en produits frais à la demande par hélico. L'automne dernier, il a vendu ses moutons et ne garde que quelques chèvres.

«Déclassement partiel» et pis aller

Seule perspective pour le hameau, Xavier Charpe, l'ancien maire de Saint-Christophe, habile négociateur et féru d'alpinisme, a engagé il y a quelques années avec énergie un processus pour obtenir le déclassement de La Bérarde. En parallèle, il a négocié avec le parc et les collectivités locales une réhabilitation ambitieuse. Le pari : mettre en avant les atouts historiques liés à la montagne et la qualité environnementale garantie par le parc ; rétablir la qualité d'accueil en reprenant les bâtiments, supprimant les «verrues» et limitant la place de la voiture. Les premiers travaux, sur le parking et la place de La Bérarde, ont été lancés au printemps. Ministère et parc des Ecrins sont décidés à déclasser la partie urbanisée et aménagée de La Bérarde, tout en maintenant ses abords immédiats en réserve naturelle. Ce «déclassement partiel» est un pis aller pour les habitants, qui auraient préféré une suppression totale de la réserve. C'est l'une des raisons qui a provoqué la chute de l'ancien maire, à l'occasion de municipales partielles au mois d'avril.

Depuis, la nouvelle municipalité a revu à la baisse le projet de réhabilitation du hameau. Le décret de «déclassement partiel» de La Bérarde doit néanmoins être examiné par le Conseil d'Etat. Si le processus va au bout, il restera aux Bérardins, au parc des Ecrins et aux collectivités locales à réussir le pari d'un développement durable du hameau qui apporterait la preuve que le ski n'est pas le seul espoir des montagnes françaises. Il est loin d'être gagné..."https://www.liberation.fr/grand-angle/2004/07/14/la-berarde-veut-sortir-de-sa-reserve_486311/

samedi 22 juin 2024

Sorj Chalandon interroge François Hollande, le faiseur d'histoire

 

 

 Nous nous permettons de faire une citation qui n'est pas courte. Merci au

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/pire-que-le-bruit-des-bottes-les-mots-du-president-de-lire-a-limoges-sorj-chalandon_14522370/

 

Il sera cité par les historiens ! 

« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles ». C’est avec cette citation de l’auteur suisse allemand Max Frisch que Sorj Chalandon, président de Lire à Limoges, a conclu son intervention lors de l’inauguration du salon.

Auparavant, il avait précisé : « ces journées s’inscrivent dans une période dangereuse et grave de notre histoire ».

On ne pouvait mieux resituer le contexte dans lequel a lieu la quarantième édition de Lire à Limoges. Ce temps fort de la culture ne saurait être celui du simple divertissement.

N’est-ce pas par les livres et la culture que Sorj Chalandon, écrivain et autorité en matière de journalisme, s’est lui-même émancipé de son milieu familial où les deux seuls livres étaient Mein Kampf et un autre sur la Waffen SS… ? 

Sorj Chalandon nous le confiait dans un interview qu'il nous a accordé.

Auparavant, il n’a pas manqué de louer le Limousin, terre de Résistance. Il a évoqué Germaine Ribière, catholique croyante et patriote française, faite Juste parmi les Nations pour avoir sauvé des juifs. Il a évoqué Georges Guingouin et Georges Dumas, Résistant socialiste, fusillé par les Allemands.

La Nouvelle-Aquitaine : une curiosité née de la fantaisie technocratique

Limousin ? Ou plutôt “ex-Limousin”. « L’Occitanie historique, terre celte autrefois occupée par les Lémovices et qui, jusqu’au 1er janvier 2016 possédait une cohérence culturelle et territoriale vieille de 2000 ans […]

Pardon pour la Nouvelle-Aquitaine et ses 12 départements - une curiosité née de la fantaisie technocratique. Je cherche toujours une logique au rapprochement de Limoges, cité gallo-romaine et Ainhoa, magnifique village de la province basque du Labourd.

Et je peux vous dire que, là-bas, au pays Basque, ils cherchent aussi », affirmait aussi le président de Lire à Limoges.

Un président engagé, donc, à faire que Lire à Limoges ne soit pas une fête de l’autruche…

Les 210 auteurs et autrices présents ainsi que leurs livres puissent-ils y contribuer."

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sorj_Chalandon

mardi 18 juin 2024

Mon Paris, quand je ne payais pas mes déplacements

 Quand on est bloqué, on évite de penser aux 5 mois prochains et à la déprime, alors on pense au passé.

Et comme on est retraité, au bon temps du travail (qui, je l'avoue fut pendant longtemps, du plaisir).

Quand j'étais à l'IUT de Montpellier en formation, le chef de département de Lannion était venu nous dire que si nous venions à Lannion, on aurait gratos l'avion du CNET pour aller à Paris. Maintenant ils ont le TGV et des 4 voies partout. Quant à Limoges, n'en disons pas plus pour ne pas plomber le Limousin.

A Nantes, j'ai connu le train qui changeait de locomotive au Mans et j'ai vu le temps de parcours passer de 4 h à 2 h. Aucun écolo n'a gueulé.

Mes coins :

- l'IRIA, devenu l'INRIA, le luxe, on passait par Versailles !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_national_de_recherche_en_informatique_et_en_automatique

Domaine de Voluceau Rocquencourt.

L'ancien Shape, après la décision de De Gaulle. On partait avec des bus de Versailles. Un temps, il y avait le train de Nantes à Versailles-Chantiers

C'est là qu'on allait apprendre les dernières techniques en suivant des "séminaires" et on enseignant ça la semaine suivante. Pas de livres. 

- A l'IRIA, je suis aussi allé deux fois par an, une semaine chaque fois pour des cours au CEPIA. Non pas ça ! https://www.centre-cepia.com/

Je me souviens que je suivais en ces temps les visites de nos ministres et présidents à l'étranger. Car ensuite j'avais comme étudiants des personnes venant des pays où des accords avaient été signés. Avec des pays de l'Est, l'étudiant était accompagné d'un commissaire politique qui devait bien se faire chier ! mais profitait de la vie parisienne le soir.

Puis ce fut à Versailles en face d'un lycée

- La fac des sciences à Jussieu

Il fallait avoir le code 1789 pour aller dans des chiottes un peu plus propres que les chiottes publiques de ma jeunesse

- L'ancienne école polytechnique sur la montagne, rue Descartes (Descartes, celui qui a donné son nom à ma dernière Cité U de Poitiers)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27%C3%89cole_polytechnique

en particulier pour les réunions de l'OFTA (qui n'existe plus)

https://ofta.polytechnique.org/

https://ofta.polytechnique.org/Presentation/

-Ecole Supérieure d'Electricité pas loin du Parc Montsouris Elle est partie hors de Paris.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_sup%C3%A9rieure_d%27%C3%A9lectricit%C3%A9

pour des réunions de groupe de travail

- Le CNAM

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conservatoire_national_des_arts_et_m%C3%A9tiers

pour des conférences etc

- la rue des Vinaigriers chez Bull 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_des_Vinaigriers

Sympas ils étaient venus gratos nous faire une formation à Nantes pendant les vacances alors qu'on était équipés d'IBM !

- Un quartier qu'il faut que je retrouve. J'allais porter des articles pour la revue Techniques économiques du CNRDP

-DER IMA d'EDF à Clamart

https://www.youtube.com/watch?v=Xoxn4rVjFsI

- l'EPITA , je ne sais plus où c'était. 

https://www.epita.fr/

- Institut d'informatique d'entreprise, IIE) Cnam à Ivry, a changé de nom

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_sup%C3%A9rieure_d%27informatique_pour_l%27industrie_et_l%27entreprise

 - Avenue Kléber (dans les locaux où avaient eu lieu les discussions sur la fin de la guerre au Vietnam)

Pour suivre deux semaines de cours sur un logiciel d'aide automatique à la conception et réalisation d'une application informatique de gestion. Du temps des cartes perforées !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_paix_de_Paris

Les dernières fois, on s'est demandé si au lieu de coucher à Paris on n'aurait pas dû faire deux AR en TGV ! surtout que vu le montant remboursé...

- Saint-Denis, la fac et l'IUT

Quel étonnement quand on m'a appris qu'à l'IUT le chef de département ne venait qu'un jour par semaine. Fidélouère ils n'ont pas de transports en commun à Paris. Bon, j'ai compris pourquoi 

Mais visitez la basilique ! et portez votre Légion d'honneur !

- Je n'ai pas listés les lieux de conférences. Mais les organisateurs préfèrent de loin la province ! et des participants de la banlieue parisienne nous disaient qu'on arriverait chez nous à Nantes avant eux.

et quelques autres lieux.

Et c'était fort pénible d'attendre souvent les "parisiens" qui arrivaient en retard aux réunions alors que nous levés à 5 heures, on était à les attendre !

vendredi 14 juin 2024

André Dulery de Peyramont

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Dulery_de_Peyramont

André Adolphe Duléry de Peyramont est un magistrat et homme politique français né le à Sauviat-sur-Vige (Haute-Vienne) et mort le à Versailles (Yvelines).

Il est membre de la famille Duléry, anciennement du Léris, ou du Leyris, de Peyramont appartenant à la noblesse du Limousin et de la Marche.

Biographie

Avocat, puis magistrat, il est procureur à Limoges en 1830, puis procureur général en 1831, toujours à Limoges. Il devient député de la Creuse de 1839 à 1842, puis député de la Haute-Vienne de 1842 à 1848, tout en continuant à exercer comme magistrat. En 1846, il est nommé procureur général à Angers.

En 1851, il est procureur général à Limoges et démissionne lors du coup d’État du .

Il réintègre la magistrature en 1858 comme conseiller à la cour d'appel de Paris, puis comme avocat général à la Cour de cassation en 1859 puis conseiller à la Cour de cassation en 1862. En 1871, il est élu représentant de la Haute-Vienne, siégeant avec les monarchistes orléanistes. Il est député de la Haute-Vienne du 8 février 1871 au 7 mars 1876, puis sénateur de la Haute-Vienne de 1876 à 1880.

Il était aussi conseiller général et président du conseil général de la Haute-Vienne et Membre du Conseil Supérieur des Prisons. Chevalier de la Légion d'honneur (1842).

Il a épousé Marie-Gabrielle Cruveilhier (1821-1872), fille du professeur Jean Cruveilhier (1791-1874), président de l'Académie de Médecine , commandeur de la Légion d'honneur, et de Jenny Grellet des Prades de Fleurelles.

Il est le père de Jean-Georges Duléry de Peyramont (1846-1882), Secrétaire général de la Préfecture du Puy-de-Dôme de 1871 à 1873, ancien sous-préfet de Sceaux (1872-1877), avocat à la cour d'appel de Paris, et de Jenny Duléry de Peyramont (1844-1898) épouse d'Eugène Tallon (1836-1902), député, Président de Chambre à la Cour d'Appel de Lyon, Chevalier de la Légion d'Honneur (1884). 

 

On m'apprend (avec Touiteur, en choisissant bien, on en apprend des choses), cet horrible crime.

https://www.lepopulaire.fr/tulle-19000/faits-divers/affaires-criminelles-le-mouton-sabat-sur-les-bouchers_1941077/

 

"Incendier une grange pour détourner l’attention. Les voleurs jugeaient le stratagème infaillible. Mais leur fureur s’est déchaînée à la vue de témoins inattendus, coursés et éliminés à coups de hache. Bébé compris.

Huit ans d’impunité. À l’échelle judiciaire, une éternité. C’est pourtant le temps qu’il fallut à la justice, entre 1838, date des faits, et 1846, date du procès, pour condamner deux assassins de la pire espèce à la peine capitale. Pire. En ce 18 juin, à Lubersac, certains coupables demeurés dans l’ombre ont sans doute échappé à l’appel de l’échafaud.

Sauvagerie et
lâcheté rares

Mardi 20 février 1838, 19?h?30. La brume nocturne qui enveloppe le village de La Morénie se déchire soudain à la faveur d’une lumière vive. Une grange est la proie d’un violent incendie. Propriétaires du château de Landerie, situé à quelques centaines de mètres de là, les Duléry père et fils accourent au-devant des flammes en compagnie d’un serviteur. Mais sur place, un doute les assaille. Les portes qu’ils découvrent grandes ouvertes, comme pour mieux permettre au vent d’autan d’attiser l’incendie, portent le sceau d’une main criminelle. Duléry père fait immédiatement demi-tour. Ce qu’il découvre lui glace le sang.

La porte du château est fermée. Des gémissements émanent de l’habitation. Dans le coudert, face à la maison, gît Marie-Anne, la nourrice, très grièvement blessée. Jean-Baptiste, l’enfant de seize mois qu’elle portait dans ses bras, est mort, le crâne fracassé. Quelques heures plus tard, on retrouve le corps du jeune berger du domaine, Jean, 14 ans, frappé avec une hache émoussée. Dans l’habitation, une commode fracassée de la même manière suggère le mobile. 200 francs et une montre en or ont disparu. Le lendemain, la nourrice expire sans avoir livré le nom des assassins.

Huit ans d’enquête

Huit longues années seront nécessaires pour faire la lumière (partielle??) sur ce crime d’une sauvagerie et d’une lâcheté rares. Dominique Fournial, dit le Gros maçon, et Jean Dégery, dit Récurat, sont traduits devant les assises de la Corrèze. « Des ouvriers oisifs à la mauvaise renommée, des petits voleurs », de l’aveu même de leurs avocats pour lesquels le costume d’assassins est trop large à endosser. « Je ne proclame pas l’innocence des accusés?; je recherche si les charges sont suffisantes pour que vous en soyez convaincus », clame Me Sage. Des témoins les désignent. « Un habitué des maisons centrales et un forçat libéré?! », tonne la défense. Une hache tâchée de sang a été retrouvée chez Dégery. Sa propre épouse détruit son alibi. Il n’a pas dormi chez lui le soir du meurtre comme il le prétend.

Après six jours de débats, le 3 avril 1846, il ne faut que trois heures à la cour pour envoyer le duo à l’échafaud. En l’espace de quatre mois, la cour d’appel de Limoges vient de prononcer sa quatrième condamnation à mort. Pour l’anecdote, les deux avocats de la défense se reconvertiront magistrats. L’un à Ussel. L’autre à Tulle.

Le pourvoi en cassation est rejeté deux mois plus tard. L’exécution est prévue à Lubersac. « Qu’on nous coupe le cou où l’on voudra, mais pas chez nous, sous les yeux de nos enfants, de nos familles, de ceux qui nous connaissent?! », clament les condamnés. Peine perdue.

Laurent Derne" (c) Le Populaire du Centre

Le titre n'est pas extra dans une région qui vit de la viande de ses limousines !


https://lefenetrou.blogspot.com/2023/04/lubersac-la-ville-ou-se-sont-retrouves.html

mardi 11 juin 2024

Résultat des européennes 2024 au Chalard (87500)

 https://election-europeenne.linternaute.com/resultats/le-chalard/ville-87031

Résultat des européennes 2024 au Chalard (87500) [PUBLIE]

Résultats des européennes 2024 au Chalard

Résultat des élections européennes 2024 au Chalard (87500) : score de Jordan Bardella (Rassemblement national), Valérie Hayer (Renaissance - Modem - Horizons), Manon Aubry (France insoumise), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Marion Maréchal (Reconquête !), Raphaël Glucksmann (Parti socialiste - Place publique)...

Tête de liste Liste Le Chalard % des voix Élus (France)
Jordan BARDELLA Jordan BARDELLA Liste du Rassemblement National 37,31%
Raphaël GLUCKSMANN Raphaël GLUCKSMANN Liste d'union à gauche 13,43%
Valérie HAYER Valérie HAYER Liste Ensemble 11,19%
Jean LASSALLE Jean LASSALLE Liste divers droite 8,21%
Marion MARÉCHAL Marion MARÉCHAL Liste Reconquête ! 7,46%
Marie TOUSSAINT Marie TOUSSAINT Liste Les Ecologistes 6,72%
François-Xavier BELLAMY François-Xavier BELLAMY Liste des Républicains 3,73%
Léon DEFFONTAINES Léon DEFFONTAINES Liste du Parti communiste français 3,73%
Manon AUBRY Manon AUBRY Liste de La France insoumise 2,24%
Hélène THOUY Hélène THOUY Liste Divers 2,24%
Jean Marc GOVERNATORI Jean Marc GOVERNATORI Liste écologiste 2,24%
Yann WEHRLING Yann WEHRLING Liste écologiste 0,75%
Nathalie ARTHAUD Nathalie ARTHAUD Liste d'extrême-gauche 0,75%
Léopold-Edouard DEHER-LESAINT Léopold-Edouard DEHER-LESAINT Liste Divers 0,00%
Philippe PONGE Philippe PONGE Liste Divers 0,00%
Nagib AZERGUI Nagib AZERGUI Liste Divers 0,00%
Olivier TERRIEN Olivier TERRIEN Liste d'extrême-gauche 0,00%
Caroline ZORN Caroline ZORN Liste Divers 0,00%
Audric ALEXANDRE Audric ALEXANDRE Liste Divers 0,00%
Marine CHOLLEY Marine CHOLLEY Liste écologiste 0,00%
François ASSELINEAU François ASSELINEAU Liste Divers 0,00%
Michel SIMONIN Michel SIMONIN Liste d'extrême-gauche 0,00%
Jean-Marc FORTANÉ Jean-Marc FORTANÉ Liste Divers 0,00%
Pierre LARROUTUROU Pierre LARROUTUROU Liste divers gauche 0,00%
Georges RENARD-KUZMANOVIC Georges RENARD-KUZMANOVIC Liste Divers 0,00%
Selma LABIB Selma LABIB Liste d'extrême-gauche 0,00%
Camille ADOUE Camille ADOUE Liste d'extrême-gauche 0,00%
Florian PHILIPPOT Florian PHILIPPOT Liste d'extrême droite 0,00%
Edouard HUSSON Edouard HUSSON Liste Divers 0,00%
Pierre-Marie BONNEAU Pierre-Marie BONNEAU Liste d'extrême droite 0,00%
Charles HOAREAU Charles HOAREAU Liste d'extrême-gauche 0,00%
Francis LALANNE Francis LALANNE Liste Divers 0,00%
Guillaume LACROIX Guillaume LACROIX Liste divers gauche 0,00%
Lorys ELMAYAN Lorys ELMAYAN Liste Divers 0,00%
Gaël COSTE-MEUNIER Gaël COSTE-MEUNIER Liste Divers 0,00%
Hamada TRAORÉ Hamada TRAORÉ Liste Divers 0,00%
Laure PATAS D'ILLIERS Laure PATAS D'ILLIERS Liste Divers 0,00%
Patrice GRUDÉ Patrice GRUDÉ Liste Divers 0,00%
Participation au scrutin Le Chalard
Taux de participation 54,90%
Taux d'abstention 45,10%
Votes blancs (en pourcentage des votes exprimés) 0,71%
Votes nuls (en pourcentage des votes exprimés) 3,57%
Nombre de votants

 

Résultat des européennes 2024 à Saint-Yrieix-la-Perche (87500)

 https://election-europeenne.linternaute.com/resultats/resultat-des-europeennes-a-saint-yrieix-la-perche-l-election-2024-en-direct/ville-87187

 

Résultat des européennes 2024 à Saint-Yrieix-la-Perche (87500) [PUBLIE]

Résultats des européennes 2024 à Saint-Yrieix-la-Perche

Résultat des élections européennes 2024 à Saint-Yrieix-la-Perche (87500) : score de Jordan Bardella (Rassemblement national), Valérie Hayer (Renaissance - Modem - Horizons), Manon Aubry (France insoumise), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Marion Maréchal (Reconquête !), Raphaël Glucksmann (Parti socialiste - Place publique)...

Tête de liste Liste Saint-Yrieix-la-Perche % des voix Élus (France)
Jordan BARDELLA Jordan BARDELLA Liste du Rassemblement National 39,24% 30 élus
Raphaël GLUCKSMANN Raphaël GLUCKSMANN Liste d'union à gauche 12,79% 13 élus
Valérie HAYER Valérie HAYER Liste Ensemble 12,50% 13 élus
François-Xavier BELLAMY François-Xavier BELLAMY Liste des Républicains 7,46% 6 élus
Jean LASSALLE Jean LASSALLE Liste divers droite 5,62%
Manon AUBRY Manon AUBRY Liste de La France insoumise 5,52% 9 élus
Léon DEFFONTAINES Léon DEFFONTAINES Liste du Parti communiste français 4,46%
Marion MARÉCHAL Marion MARÉCHAL Liste Reconquête ! 3,88% 5 élus
Marie TOUSSAINT Marie TOUSSAINT Liste Les Ecologistes 2,81% 5 élus
François ASSELINEAU François ASSELINEAU Liste Divers 1,45%
Florian PHILIPPOT Florian PHILIPPOT Liste d'extrême droite 0,97%
Hélène THOUY Hélène THOUY Liste Divers 0,87%
Jean Marc GOVERNATORI Jean Marc GOVERNATORI Liste écologiste 0,87%
Yann WEHRLING Yann WEHRLING Liste écologiste 0,58%
Nathalie ARTHAUD Nathalie ARTHAUD Liste d'extrême-gauche 0,29%
Selma LABIB Selma LABIB Liste d'extrême-gauche 0,29%
Marine CHOLLEY Marine CHOLLEY Liste écologiste 0,19%
Guillaume LACROIX Guillaume LACROIX Liste divers gauche 0,19%
Léopold-Edouard DEHER-LESAINT Léopold-Edouard DEHER-LESAINT Liste Divers 0,00%
Philippe PONGE Philippe PONGE Liste Divers 0,00%
Nagib AZERGUI Nagib AZERGUI Liste Divers 0,00%
Olivier TERRIEN Olivier TERRIEN Liste d'extrême-gauche 0,00%
Caroline ZORN Caroline ZORN Liste Divers 0,00%
Audric ALEXANDRE Audric ALEXANDRE Liste Divers 0,00%
Michel SIMONIN Michel SIMONIN Liste d'extrême-gauche 0,00%
Jean-Marc FORTANÉ Jean-Marc FORTANÉ Liste Divers 0,00%
Pierre LARROUTUROU Pierre LARROUTUROU Liste divers gauche 0,00%
Georges RENARD-KUZMANOVIC Georges RENARD-KUZMANOVIC Liste Divers 0,00%
Camille ADOUE Camille ADOUE Liste d'extrême-gauche 0,00%
Edouard HUSSON Edouard HUSSON Liste Divers 0,00%
Pierre-Marie BONNEAU Pierre-Marie BONNEAU Liste d'extrême droite 0,00%
Charles HOAREAU Charles HOAREAU Liste d'extrême-gauche 0,00%
Francis LALANNE Francis LALANNE Liste Divers 0,00%
Lorys ELMAYAN Lorys ELMAYAN Liste Divers 0,00%
Gaël COSTE-MEUNIER Gaël COSTE-MEUNIER Liste Divers 0,00%
Hamada TRAORÉ Hamada TRAORÉ Liste Divers 0,00%
Laure PATAS D'ILLIERS Laure PATAS D'ILLIERS Liste Divers 0,00%
Patrice GRUDÉ Patrice GRUDÉ Liste Divers 0,00%
Participation au scrutin Saint-Yrieix-la-Perche
Taux de participation 59,93%
Taux d'abstention 40,07%
Votes blancs (en pourcentage des votes exprimés) 1,74%
Votes nuls (en pourcentage des votes exprimés) 3,49%
Nombre de votants 1 089

 

 
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