samedi 4 mars 2023

Je me souviens : Le 5 mars 1973, deux avions de ligne se percutent en plein ciel au-dessus de la commune de La Planche, à une vingtaine de kilomètres au sud de Nantes.

 J'étais à Nantes depuis 1970. J'ai eu le témoignage direct de témoins. Et la cérémonie avec les cercueils a eu lieu à la caserne à côté de mon logement.


https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/crash-de-1973-a-la-planche-il-y-a-50-ans-la-collision-de-deux-avions-provoque-la-mort-de-68-personnes-2723446.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

"Lundi 5 mars 1973. Les aiguilleurs du ciel sont en grève. Ils sont remplacés par des contrôleurs de l'armée de l'air depuis le 24 février.

Ce jour-là, deux avions des compagnies espagnoles Iberia et Spantax décollent de Palma de Majorque pour l'une, et de Madrid pour l'autre, en direction de Londres.

À 13h50 heure française, l'impensable se produit. Les deux oiseaux de fer se percutent en plein vol à 9 000 mètres d'altitude. La collision a lieu au-dessus de la commune de La Planche, à 25 km au sud de Nantes."

"L'accident provoque l'explosion de l'avion DC-9 d'Iberia, et la mort des 68 personnes voyageant à son bord, dont 61 passagers et sept membres de l'équipage.'

L'avion de Spantax, un Convair Coronado 990, parvient à atterrir en urgence à Cognac (Charente), malgré une aile arrachée. Les 99 passagers et les huit membres de l'équipage sont sains et saufs, mais six d'entre eux, traumatisés, refusent de monter dans l'avion qui leur est proposé pour rejoindre Londres.

 

Le 8 mars 1973, trois jours après l'accident, une cérémonie est rendue en hommage aux 68 passagers dans la cour du quartier militaire Richemont, dans l'actuel quartier nantais Malakoff-Saint-Donatien. 

"

Le 22 juillet 1982, le Conseil d'État déclare la responsabilité totale de l'État. Il considère que trois "fautes lourdes" ont été commises par les contrôleurs militaires :

  • l'attribution d'un même niveau de vol aux deux avions "qui suivaient des itinéraires convergents vers la même balise"
  • la transmission d'instructions qui n'étaient pas exécutables en l'état au commandant de l'un des appareils 
  • le retard de la demande au commandant de l'un des appareils de passer à la fréquence du secteur de Brest, "rendant de ce fait aléatoires les communications avec le sol"

C'est la première fois que l'État français est reconnu totalement responsable d'un accident aérien."

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