jeudi 4 juillet 2013

Notre Vialatte quotidien : "La douleur embellit, paraît-il, l'écrevisse "

" "La douleur embellit, paraît-il, l'écrevisse ". C'est du moins un proverbe russe. Est-il exact ? je ne saurais l'affirmer. Je ne connais, en effet, que l'écrevisse française, dont l'expression m'a toujours paru très mystérieuse. Elle porte un masque de chitine, formé d'une substance cornée imprégnée de carbonate de chaux, que recouvre un vernis amorphe (l'hépaticule des biologistes) qui dissimule ses sentiments profonds. Elle met un masque sur son âme."

Alexandre Vialatte, chronique 457 du 5 décembre 1961

http://lefenetrou.blogspot.fr/2008/08/les-crevisses-amricaines.html

1 commentaire:

JoëlP a dit…

Je ne sais pas pour la douleur mais l'écrevisse déteste la surprise et se met immédiatement à marcher à reculons ce qui lui donne un air sournois sous l'hépaticule.

 
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