Le texte de Pisani me fait penser à ce que j'avais lu le siècle passé dans le Monde. Une commission de simplification administrative avait pris des décisions "basiques" comme on dit aujourd'hui. L'une appliquait le même principe de celui de Pisani (en fait, il s'agit de réfléchir à ce qu'est l'information. On s'en approche petit à petit, de message en message) :
dans les centres des impôts, des employés tamponnaient (le tampon est un instrument de la puissance administrative. Si vous allez en Russie, vous entendrez le tampon quand vous ferez la queue à l'arrivée de l'avion) toutes les déclarations de revenus (et non les déclarations d'impôts comme le répètent nos journalistes et hommes politiques) qui arrivaient au courrier. Le tampon portait la date du jour de réception.
La commission avait calculé le nombre de tampons par an. Et proposait de ne tamponner que les déclarations qui arrivaient après la date limite.
Le Monde nous apprenait que la mesure avait été reportée et la commission dissoute.
Et c'est ainsi que se contruit la grandeur d'un pays.
Scandale des immatriculations : derrière les garages fictifs, des fraudeurs
par milliers et un Etat défaillant
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En privatisant le système d’immatriculation des véhicules, en 2017, l’Etat
a ouvert la voie aux fraudes en tous genres. Préfectures et forces de
l’ordre so...
Il y a 4 heures
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