mardi 30 mai 2017

Dernières lectures

Coin perdu pour mourir, Wessel Ebersohn, Rivages/noir

Soleil de nuit, Jo Nesbo, Série noire Gallimard

Caryl Férey, Mapuche, Série noire Gallimard

J'ai bien aimé

En ce qui concerne les Mapuches je vois renvoie à notre roi originaire du Périgord.

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2017/05/21/justicia-territorio-libre-determinacio-nacion-mapuche-quen-penserait-orelie-1-prince-dauricanie-et-de-patagonie/

http://lefenetrou.blogspot.fr/2013/03/la-veridique-et-deconcertante-histoire.html


jeudi 18 mai 2017

Alain Colmerauer est décédé

Chers tous,

Philippe Jorrand nous fait part du décès d'Alain Colmerauer, à Marseille, le samedi 13 mai 2017. Alain Colmerauer était un ancien de l'IMAG, devenu une personnalité scientifique de premier plan par le rayonnement international de l'œuvre majeure de sa recherche, le langage PROLOG.

Alain Colmerauer était un élève de la première promotion de l'ENSIMAG, diplômée en 1963. Il a débuté sa recherche au Laboratoire de Calcul de l'Université de Grenoble, l'ancêtre du LIG. Dans sa thèse, soutenue en 1967, il développait les bases théoriques d'une méthode d'analyse syntaxique. Puis, pendant son séjour de deux ans à l'Université de Montréal, c'est en imaginant une utilisation originale des grammaires à deux niveaux (les "W-grammaires"), qu'il a établi les bases embryonnaires de ce qui allait devenir PROLOG.

De retour en France en 1970, il accomplit ensuite toute sa carrière à l'Université de Marseille, où il devient professeur. C'est là, au Laboratoire d'Intelligence Artificielle du campus de Luminy, qu'il forme avec détermination une petite équipe de jeunes doctorants, puis d'enseignants-chercheurs, pour développer la PROgrammation en LOGique. Sous sa direction, c'est ce petit groupe qui a élaboré les fondements théoriques de cette approche originale de la programmation, puis conçu et mis en œuvre les versions successives du langage qui allait connaître un succès international et être la source d'un courant de recherche fertile : PROLOG I, PROLOG II, puis PROLOG III où les contraintes linéaires venaient rejoindre la logique.

Alain Colmerauer a toujours été un esprit original. Il se défiait de tout ce qui peut ressembler à une pensée unique, et n'hésitait pas à exprimer des idées parfois iconoclastes, mais souvent fécondes. Il croyait à ce qu'il faisait, et sa ténacité lui a souvent été utile face à quelques difficultés institutionnelles et à l'incrédulité de collègues plus installés que lui dans les modes scientifiques. Pour ceux qui l'ont bien connu pendant de longues années, Alain était un ami solide.

--
Eric Gaussier, Prof. Univ. Grenoble Alpes
Director of LIG, Laboratoire d'Informatique de Grenoble



dimanche 14 mai 2017

史上最美的母亲节沙画,献给最伟大的妈妈!


Je ne vous traduit pas ! un dessin vaut mieux qu....

Fin de présidence, ça décrète !

Je lis dans le "carnet du grincheux" pointé ci-contre :

" Ce 11 mai 2017, quatre cent trente-quatre pages (434) de décrets ont été passés in extremis
par un gouvernement censé ne traiter que les affaires courantes. Je suis
mauvaise langue, ces décrets ont pu être écrit tôt le matin avant la
démission du gouvernement. Là-dedans, certains que j'attendais avec une
certaine impatience comme ceux sur les titres professionnels de solier
moquettiste et de peintre en bâtiment (ça ne pouvait pas attendre !),
d'autres concernant quelques nominations de dernière minute et
concernant quelques dizaines de personnes à des postes sans doute
lucratifs et sans buts précis.
Dans tout ce fatras à l'image du quinquennat finissant, vous noterez
que le baron Grégoire Ponceludon de Malavoy est nommé ingénieur hydrographe
du génie civil. Il va donc pouvoir, dès lundi prochain et si Dieu lui
prête vie commencer à assainir les marais de la Dombes.""


On me fait le commentaire suivant ;

C'est très classique, Sarkozy avait fait la même chose. En 10 jours, les
effectifs de l'inspection générale de l'administration (non
disciplinaire! càd non-compétente !!!!) de l'EN ont quasi-doublé de volume. C'est un
 multiplier à l'infini comme Jésus les pains...
Pratique directement issue de l'Ancien Régime, quand les ministères
vendaient les charges (l’Église faisait de même). Molière était
"tapissier
du roi", pour la rente,... inutile de vous dire qu'il ne posait pas la
moquette ! 
Mais c'est ce qui a tué la monarchie : à la fin, Louis XVI, n'arrivait
plus à distribuer les prébendes, le système était grippé. D'où la
révolte des nobles contre lui, et le peuple a suivi.

vendredi 12 mai 2017

Polar italien, Loriano Macchiavelli

Je viens de lire "Les Souterrains de Bologne", Métailler

La photo de couverture du livre n'est pas celle d'un souterrain de Bologne, mais celle d'une des très hautes tours de la ville. J'ai fait la même photo lors de mon séjour à Bologne.

Je vous le conseille.


son blog

jeudi 11 mai 2017

René Pommier


Quelques titres de ses ouvrages :

Assez décodé !, Roblot, 1978, (Prix de la Critique de l'Académie française, 1979) Nouvelle édition Eurédit 2005

  • Sigmund est fou et Freud a tout faux. Remarques sur la théorie freudienne du rêve, éditions de Fallois, 2008. Prix Joseph Saillet de l'Académie des Sciences morales et politiques

  • René Girard, un allumé qui se prend pour un phare, Kimé, 2010

  • Thérèse d'Avila, très sainte ou cintrée? Etude d'une folie très aboutie, Kimé, 2011, 163 p.

  • La "Psychopathologie de la vie quotidienne" ou quand Freud déménage du matin au soir, Kimé, 2015

"relation syntaxique en mono-sémantisme strictement dénotatif"

« … le dispositif actanciel de la non-personne, qui radicalise l’extériorité de l’énonciation et en élimine toute mesure pathétique ou affective ; la sélection sémantico-lexicale de supports thématiques (les organes génitaux) et prédicatifs (la beauté) qui fonctionnent en l’occurrence par leur relation syntaxique en mono-sémantisme strictement dénotatif… »
Georges Molinié 



cité par René Pommier dans

Piques et polémiques, René Pommier, éd. Kimé, coll. Détours littéraires, janvier 2017, 157 pages, 19 €


http://www.lacauselitteraire.fr/piques-et-polemiques-rene-pommier-par-michel-host

mercredi 10 mai 2017

Pulp de Charles Bukovski


"Depuis toujours, je suis un mec à jambes. C'est la première chose que j'ai vue en venant au monde. Mais, à l'époque, je n'avais d'autre souci que de me faufiler à travers. Depuis, j'ai bien essayé de refaire le chemin en sens inverse, mais sans toujours réussir mon coup."

"Prenez les stars de cinéma par exemple, on leur retape le visage avec la peau des fesses. Car c'est bien là la dernière chose à se flétrir. Du coup, ces stars finissent leur existence avec une tête de cul."

"J'allumai une cigarette et mis la radio. Du rap. L'ennui, c'est que je ne compris pas à qui le rapeur en voulait"

"Vous n'auriez pas une cigarette ?
- Soyez gentil, dit-il, prenez-en une, allumez-la et fumez-la. Ça vous donnera l'air intelligent."

"On ne vit qu'une fois, n'est-ce pas ? Sauf Lazare, bien sûr. Le con, il avait dû mourir deux fois!"

"Frappez avant d'entrer.
- De quelle façon ?
- Eh bien, disons Au-Jus-Là-Dedans suivi de T'auras-Du-Boudin. Je saurai que c'est vous. "

"Puis, j'entendis la sirène. Le jour où vous ne l'entendrez plus, c'est que votre tour est arrivé."





mardi 9 mai 2017

E. Macron, Paul Ricoeur et les deux Debré à Préfailles

Le journal nantais nous apprend qu'E. Macron allait passer des vacances studieuses (assistant éditorial de Ricœur sur le livre La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli en 1999)  chez Paul Ricoeur à Préfailles. Et que deux Debré les rejoignaient.




"Le tango bleu" (Eoin McNamee)




La nuit du 13 novembre 1952, Patricia Curran, fille d'un juge influent, est assassinée dans l'allée de la propriété de sa famille, située non loin de Belfast. Trente-sept coups de couteau, sans doute l'œuvre d'un rôdeur, d'un pervers. Pour des raisons politiques, l’enquête est confiée à un enquêteur de Scotland Yard, le commissaire divisionnaire Capstick, homme à femmes, violent, et cynique. Pour faire éclater la vérité ou au contraire l'étouffer ? Puisque l'on n'a pas pu mettre le crime sur le dos d'un métèque, un homosexuel devrait pouvoir faire l'affaire. Névrosé, imaginatif, sensible, vaniteux, le jeune Écossais Iain Hay Gordon, qui fait son service militaire dans la RAF, a le profil rêvé dont on fait les pendus…
Inspiré de faits réels, c’est un roman bouleversant et sans concessions sur l’Irlande du Nord des années cinquante.Traduit de l'anglais (Irlande) par Patrice Carrer



 
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