Le Monde d'aujourd'hui nous apprend que "l'artiste Pierre Pinoncelli est jugé pour avoir mutilé, au Centre Pompidou, un ready-made de Marcel Duchamp. Par son geste est-il devenu le coauteur de l'oeuvre ? "
Un coup de marteau sur un urinoir a été évalué à 200 000 euros par la Cour.
Flute, notre université aurait dû accrocher dans un musée d'art moderne, la tablette des amphis dont j'ai mis des photos sur ce blog (voir message Concentration (suite). On est trop bête. Et c'est ainsi qu'on devient pauvre.
Je vous conseille le petit livre de philo écrit par Michel Onfray, l'antimanuel de philo, vous y apprendrez tout sur la pissotière.
" (...) dans l'esprit de Platon - et dans l'esprit platonicien, celui des individus qui s'en réclament -, une Belle chose définit un objet qui participe de l'idée de Beauté, qui en découle, en provient. Plus elle est lointaine, moins elle l'est. Cette conception idéaliste de l'art traverse vingt-cinq siècles jusqu'à Duchamp [Duchamp a envoyé en 1917 de manière anonyme une pissotière à un jury artistique américain]. La pissotière met à mort cette vision platonicienne du monde esthétique. (...)Mais depuis l'urinoir, la Beauté est morte, le Sens l'a remplacée. A vous de quérir, chercher et trouver les significations de chaque oeuvre, car toutes fonctionnent à la manière d'un puzzle ou d'un rébus. " Michel Onfray, Antimanuel de philosophie
Vous pouvez aussi lire du même auteur Traité d'athéologie, Livre de poche
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