lundi 30 mars 2020

On va certainement se faire chier en confinement ! " Ruée sur le "papier de toilette" (le papier cul)

Au départ, il y a sûrement eu quelqu'un qui a dit : « On va vachement se faire chier en #confinement ! » Et hop ! La #Team1erDegré s'est ruée sur le papier toilette !

La Suède de Greta Thunberg, un exemple à suivre ? On ne nous en parle guère ! Qu’en disent les écologistes patentés ?

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-la-suede-se-resigne-interdire-les-rassemblements-de-50-personnes-6793546


« La Suède, qui a opté pour une méthode plus douce que la plupart des autres pays européens en vue d’endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19 et a maintenu son économie en ordre de marche, a interdit ce vendredi 27 mars les rassemblements de plus de 50 personnes, après avoir interdit ceux de plus de 500.
Une session extraordinaire du conseil des ministres a décidé aujourd’hui de limiter les rassemblements à 50 personnes, suivant une recommandation de l’Agence publique de la Santé ce matin, a dit à la presse le Premier ministre Stefan Lofven.
L’interdiction entrera en vigueur dimanche. Ceux qui organisent des évènements qui violeront cette règle seront passibles d’une amende ou d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois.
Si vous n’avez pas besoin de voyager, restez à la maison. C’est sérieux à présent, a déclaré le Premier ministre, don t le pays recense 92 décès parmi 3 046 cas de coronavirus confirmés.

Contraste

Face à la crise sanitaire en cours, la Suède, en contraste saisissant avec le reste de l’Europe, a maintenu ses écoles, ses cafés et ses restaurants ouverts et a encouragé les enfants à poursuivre leurs activités sportives.
Mardi, le gouvernement avait exhorté les bars et les restaurants à se limiter aux services à table, afin d’éviter les files d’attente et d’assurer une distance minimale entre chaque client.
Les autorités appelaient les citoyens à prendre leurs responsabilités et à suivre les recommandations du gouvernement, comme celle de télétravailler si c’est possible, de rester à la maison quand on est malade, de pratiquer la distanciation sociale et de ne pas sortir si on appartient à un groupe à risque ou qu’on a plus de 70 ans.
Alors que cette stratégie douce a été critiquée par plusieurs experts à la fois en Suède et à l’étranger, les autorités suédoises n’ont cessé de répondre que les mesures draconiennes n’étaient pas suffisamment efficaces au regard de leur impact sur la société.  »

Et ici :
 »
La BBC pointe également un autre facteur pertinent: la démographie. «Contrairement aux foyers multigénérationnels des pays méditerranéens, plus de la moitié des ménages suédois sont composés d’une seule personne, ce qui réduit le risque de propagation du virus au sein des familles.»
Les responsables politiques ont également assumé qu’ils souhaitaient garder les habitants en bonne santé physique et mentale, une autre raison pour laquelle ils souhaitent éviter les règles qui garderaient les gens enfermés chez eux. Une stratégie populaire aussi bien chez les gens que chez les entreprises. «Le monde des affaires ici pense vraiment que le gouvernement suédois et l’approche suédoise sont plus raisonnables que dans de nombreux autres pays», explique Andreas Hatzigeorgiou, PDG de la Chambre de commerce de Stockholm. Les autorités n’ont cependant pas exclu devoir mettre en place un confinement à l’avenir. «Je pense que les gens sont enclins à écouter les recommandations, mais dans ce genre de situation critique, je ne suis pas sûr que ce soit suffisant», a expliqué le docteur Emma Frans, épidémiologiste suédoise. »

Greta doit avoir lu les experts mondiaux. Elle doit certainement être écoutée par son gouvernement. Là-bas ils n’ont pas décroché le portrait de leur premier ministre. Ils n’ont pas de président, c’est une royauté ! C’est con, nous on a des milliers d’experts sur les réseaux sociaux et ils ne lisent pas le suédois ! Ils diraient sinon que notre Président s’est précipité en nous confinant.

P.S. : Je lis sur twitter : »

“Ce tweet n’est plus disponible car il a enfreint les règles de #Twitter.” C’est ainsi que le réseau social a supprimé deux posts du président Jair #Bolsonaro qui nie la nécessité de prendre des mesures fortes contre l’épidémie de Covid-19. »
Ah ! « plus fortes » vs « douces » en Suède !
 
 
PPS : Je ne suis ni bolsonariste ni bolsonarien ni trumpien, ni trumpiste ! mais je suis lecteur.

14e jour de confinement : les ordinateurs en panne, le mot de passe perdu, on est maintenant au fond du Périgord Vert !


L’ordinateur en panne, on a sorti celui de secours, celui qui rame. Et au bout d’un jour, il tombe en panne (l’ordi ou le logiciel ? lors d’une mise à jour automatique ? on ne sait).

Il nous restait encore deux ordinateurs !

Un don fait à ma fille et sur lequel on venait d’installer Ubuntu. Il fonctionnait. Je le branche. Pas moyen de faire fonctionner la souris, ni les flèches du clavier ! Pour l’arrêter j’ai dû enlever la batterie.

J’ai repensé à Chirac : les emmerdes arrivent en escadrille !

Je recommence ce matin. Et je n’obtiens qu’un tiret en haut à gauche de l’écran !
Cette fois je peux éteindre par le bouton de l’ordinateur ! c’est déjà ça. Il faut apprendre à se contenter de peu.

Je rallume. Cette fois il semble charger ce qu’il faut. Pas de tiret. Rien. J’enlève la souris. Et ça marche, la preuve, j’écris ce billet.

Mais pas d’accès à mes courriels habituels via le webmail de l’université de Nantes. Sur le site il est dit que l’université est sur le pont, mais je sais que mon ancien département est fermé et sans personnel. Et pas de réponses aux courriels. Aucune procédure automatique pour les mots de passe comme ailleurs. Je m’imagine les étudiants qui ont une panne d’ordi à la maison, etc.
Des parents qui n’ont pas d’ordinateurs, pas de smart-phone…et qui ne reçoivent plus le journal … n’ont pas l’attestation dérogatoire. Bé,  » ont qu’à la recopier ! » Où ? pas vue affichée à la télévision !

Au sujet des personnes âgées, je sais que certaines qui avaient été hospitalisées suite à impossibilité pour le conjoint de s’occuper d’eux, ont été renvoyés dans leur foyer. On comprend bien que le confinement y est de meilleur qualité et le moral aussi. Mais s’il faut appeler les pompiers tous les jours, pas simple…

Ouf, le téléphone marche. On a à la maison 2 portables et un fixe (il a été remis en service par Free avant le confinement, il ne fonctionnait plus depuis 1 mois). Je ne sais comment on récupère une free-box maintenant. Et dans mon cas, il a fallu faire venir un technicien.


Hier j’ai regardé la télé. Décidemment je suis comme mes parents en vieillissant. Je n’accroche pas. Sur Arte, un bon film. Mais vu des tas de fois. Avant le dîner vu une émission sur la vie en Thaïlande pour les Français qui y travaillent. Et aux « infos », un écho de ce qui se passe en Suède. Mais rapide. Pourtant, on y a appris que la Suède ne confine pas. Une jeune interrogée nous a dit qu’ils s’auto-vaccinent et qu’ils ne veulent pas tuer leur économie.

Mais dites ! Greta est suédoise ! on ne l’entend plus !
 
Ni les écolos patentés ! Ni les anti-vaccins !

Bé c’est qu’il faut de la chimie pour faire des médicaments ! et la chimie ça pollue. Par contre coller des étiquettes sur des boites, on doit pouvoir faire en France. On coud bien des étiquettes sur les vêtements ! Enfin, on  » conçoit  » les étiquettes. Car on les fait coudre, et réaliser en Asie ou ailleurs.

Pour faire de la biodynamie il faut de la bouse, pour avoir de la bouse il faut des animaux domestiques (bé attention aux autres ! les chevreuils je peux vous dire que c’est comme les taupes, c’est plein de puces !), pour faire du bio c’est pareil. Et vous fournir en pâtes suppose du blé dur. Et si on ne fait ça qu’avec le jardin … on n’est pas prêt d’approvisionner les rayons des supermarchés !

On nous annonce qu’on a commandé un milliard de masques à la Chine. Une fois sortis de la pandémie, on fera tout pour ne plus acheter en Chine. Tout le monde dit ça. On fera de l’anti-chinois comme on a fait de l’anti-américanisme dans l’après-guerre. C’est normal. Et on verra le succès des chansons chinoises en chinois, des films chinois, etc.


 » Si tu dois ton pain à un chien, dis-lui « bonjour monsieur le chien »  » est un proverbe chinois.
 
Un sujet de bac session 2020 !

Et mon autre ordinateur ?

C’est celui que j’avais au labo. On m’a dit que je pouvais l’emporter en retraite. On y a mis Linux. Il peut fonctionner pour le courriel. Pas plus. Et pas de Wifi. Dernier recours. Mais peut-être que la pile de démarrage est HS !

Espérons que l’escadrille n’a pas plus de 3 emmerdes !

P.S.
Au sujet de la Thaïlande. On connaît l’importance du roi pour la population. On a vu dans le reportage hier encore.
Bé c’est qu’il le mérite le roi ! pas comme notre Président de la république !
« Coronavirus. Les Thaïlandais furieux contre leur roi parti se confiner dans un hôtel allemand

Son pays a beau être placé en état d’urgence avec la pandémie de coronavirus, cela n’a pas empêché le roi de Thaïlande, Maha Vajiralongkorn, de partir se confiner ailleurs. Il a pris ses quartiers dans un hôtel de luxe en Bavière avec vingt concubines et une dizaine de serviteurs.  » Ouest-France


On ne dit pas s’il a osé gaspiller un masque comme notre président.

dimanche 29 mars 2020

13e jour de confinement : la panne d’ordinateur nous fait passer à la petite vitesse


Hier soir, sans prévenir, l’ordinateur est tombé en panne. Panne logicielle. Mais pas évidente. On a ressorti l’ancien au tout petit écran (mais plus confortable qu’un smart-phone !) qui mettait avec Windows 15 minutes pour démarrer. On venait d’y installer Unbuntu Light (il a très peu de mémoire pour notre époque, certes plus que 34 K comme l’ordinateur que j’ai connu en mairie et qui faisait des tas de choses fort utiles mais on n’avait pas les images, youtube etc . Utilisant principalement le webmail de l’université de Nantes et comme j’avais la connexion sans saisir le mot de passe, j’ai oublié ce dernier. Il est sans doute quelque part crypté dans une contrepéterie dans un agenda. Pas retrouvé. Et il me faut contacter le « correspondant » de mon ancien département. J’ai trouvé une adresse de courriel. Pas sûr que j’obtienne une réponse lundi. En cette époque d’achats par Drive, sans ticket pour retirer la marchandise, … Peut-être que ça va être enfin mon départ définitif  à la retraite ! laissant l’université de Nantes pour Yahoo ou Gmail ! Heureusement, j’avais un compte sur Yahoo qui me servait quand je ne voulais pas faire apparaître mon nom. C’est ce compte que j’avais ouvert, quand encore « actif », j’avais voulu voir ce qu’était Facebook utilisé par les étudiants. J’avais vu bien vite. En quelques jours j’ai reçu des demandes via Facebouc d’amis qui voulaient être mes amis fessebouc. Je les ai contactés par courriel. « Facebook, c’est quoi ?  » Facebook avait pompé mon carnet d’adresses que je venais de créer sur Yahoo (heureusement encore réduit). Il devait y avoir une case précochée dans un angle non visible sur mon tout petit écran sans manipulation. Et Facebook a continué ces pratiques. Notre radio de service public lui a fait de la publicité tous les jours (gratuite ? ne complotons pas ! sans doute imbécile). Tout le monde est sur les réseaux sociaux vont répète-t-on. Ah ! mes voisins, deux informaticiens retraités, de mes anciens étudiants n’y sont pas (confirmation hier lors de notre distanciation physique quotidienne dans nos jardins), un ancien collègue qui fut chef de département informatique n’y est pas. Je peux en citer des tas autour de moi, et des gens qui ont passé pas mal de leur temps sur un clavier d’ordinateur.

Avec le courriel Yahoo, j’ai contacté le vendeur/réparateur samedi soir. Il m’a répondu aussitôt. Je lui avais indiqué ce qui s’affiche sur l’écran, mes commandes et les résultats. Il m’a dit qu’il lui faudrait avoir l’ordinateur sous la main et que l’agence était fermée du fait du confinement.

Je vais voir un voisin ex administrateur Unix. Je peux ne lui fournir que l’ordi, sans les périphs. Donc je peux désinfecter facilement la boite.

Hier soir je n’ai pas poursuivi ma lecture de La Peste de Camus (je l’économise, la recopie presqu’entièrement tellement je trouve cela excellent), ma machine est trop lente à afficher. Quand je tape actuellement, je dois ralentir ma frappe. Mais j’ai lu quelques fables de La Fontaine. Le papier la sauvegarde essentielle. Ah si on avait eu des ordinateurs dans la plus haute antiquité, nous n’aurions pas eu des guerres de religions. Bible, Coran etc auraient disparus comme ce qui se trouvait sur les bandes magnétiques, les disquettes …

Et j’ai rebranché la télé. Il a fallu dégager le canapé qui était transformé en support  linge après séchage. Rien ne m’a intéressé. J’ai parcouru les chaînes. En fait ce qui m’aurait intéressé (Arte) je l’avais vu plusieurs fois.  Mais la télé marche.


Cette nuit j’ai entendu ma femme parler toute seule. Qu’y a-t-il ?

Ce n’était pas un voleur ! Car figurez-vous qu’ils sont doués. Ils volent actuellement alors que les gens sont confinés ! La télé fait de la lumière !
Elle ne savait que je l’avais rebranchée et j’avais mis le son bas pour ne pas troubler ses lectures.

Eh bien, je n’avais plus su l’arrêter !

Je suis donc bien entré dans un autre monde !

P.S. Ah je dois être un cas rare ! tout se fait maintenant via l'Internet. On doit même si on n'a pas d'imprimante y recopier l'autorisation dérogatoire de sortie. Sinon on crève de faim !

Et quand la freebox ne marche plus et avec elle le téléphone. Il ne manque plus que la panne d'électricité et les volets roulants électriques baissés. On entre alors dans le noir. Il paraît que c'est bon pour la relaxation et le moral.

"Coronavirus : à Nantes, de retour d'Italie, des voyageurs étonnés de l'absence de mesures à leur arrivée à l'aéroport"


Par FB avec Vincent Calcagni





"Ce jeudi après-midi, ce qui surprend le plus les passagers du vol de14h25 en provenance de Milan, après leur atterrissage à l'aéroport de Nantes-Atlantique , c'est le contraste entre les mesures appliquées en Italie et l'absence de ces mêmes mesures une fois de retour sur le sol français.
Même pas une prise de température comme à l'arrivée à Milan, s'étonne Victor, l'un des passagers du vol
"Ce qui est surprenant c'est qu'on nous demande de ne pas retourner sur les lieux de travail, de rester chez nous, de prendre notre température et, quand on arrive là, on rentre comme on veut en France", s'étonne Carole, une autre passagère.

A son arrivée à Nantes, Isabelle porte un masque sanitaire, "je ne suis pas inquiète, j'ai juste mis le masque par respect pour les gens, si jamais j'ai récupéré un virus", explique-t-elle.

Seules mesures visibles à l'aéroport de Nantes-Atlantique, la présence, en zone d'embarquement et en zone d'arrivée, d'affiches relayant les directives de l'Agence régionale de la Santé des Pays de la Loire.

"Les voyageurs arrivant à l'aéroport de Nantes sont, depuis mi-février, informés par voie d'affichage des précautions à prendre lorsqu'ils reviennent d'une zone d'exposition à risque. L'aéroport dispose, comme tous les aéroports internationaux, de matériel de protection."
Fiche coronavirus à destination des voyageurs ayant voyagé à l'étranger / © France Televisions
Fiche coronavirus à destination des voyageurs ayant voyagé à l'étranger / © France Televisions

Le service médical aéroportuaire, ouvert H24

A l'aéroport de Nantes-Atlantique, c'est le service médical aéroportuaire à proximité des arrivées qui prend en charge les passagers éventuellement signalés ou se sentant fébriles.

"Des professionnels de santé sont là 24h/24" explique Thibault Jung, responsable du département sécurité de l'aéroport, "ils accueillent les passagers qui se présenteraient spontanément ou orientés par d'autres professionnels de l'aéroport".

Au cours de leur voyage, les passagers ayant des doutes sur leur état de santé peuvent en faire part au personnel de bord ou au personnel de l'aéroport lors de leur débarquement.

"Soit vous êtes malade et c'est le service médical qui vient directement à vous pour vous amener au service médical aéroportuaire" explique Thibault Jung, "vous entrez dans un schéma de secours. Le Samu décidera de votre orientation", "soit vous n'êtes pas malade et donc vous recevez une information particulière. Vous venez d'une zone à risques, et on va vous rappeler toutes les consignes que vous devez respecter".

Quant aux compagnies aériennes, à l'image d'Easyjet qui a affrêté le vol de ce jeudi après-midi en provenance de Milan,  elles s'abritent derrière les recommandations de l'Agence Européeenne de la Sécurité Aérienne.
Et préviennent qu'en cas d'annulation des passagers, aucun remboursement n'est prévu."

samedi 28 mars 2020

Coronavirus, Le peuple juge mais n'a pas de mémoire !

« Ce n’est pas évidemment au moment où une pandémie surviendra qu’il s’agira de constituer les stocks [de masques] », 

disait Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au moment de la crise de la grippe A.



"
L’ancienne ministre de la santé a été violemment mise en cause en 2009, lors de la crise de la grippe H1N1, pour avoir commandé en masse des masques et des vaccins.
Ces derniers jours, elle a visionné pour la première fois des images qu’elle refoulait, depuis si longtemps. Notamment cette séance du 12 janvier 2010, à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale où, alors ministre de la santé de Nicolas Sarkozy, elle encaisse les admonestations de Michel Issindou, député socialiste de l’Isère. Nous étions alors en pleine post-crise de la grippe A (H1N1). C’était il y a dix ans, autant dire un siècle.
Lire aussi Roselyne Bachelot défend sa gestion de la grippe A
 
Premier signe de la pandémie repéré au Mexique au printemps 2009, premier décès connu en France le 30 juillet 2009. Dès le 4 juillet 2009, Roselyne Bachelot, soutenue par Nicolas Sarkozy et son premier ministre, François Fillon, passe commande de 94 millions de doses de vaccins, tandis que 195 millions d’euros sont prévus pour l’acquisition de masques, chirurgicaux et FFP2. Tant et si bien qu’à l’automne 2009, la France compte un stock de 1,7 milliard de masques.[...] "

Coronavirus : Nos animaux sauvages seraient-ils différents des animaux sauvages chinois ?


"
" Très impliqué dans la création de l'Institut Pasteur au Laos, Didier Sicard a pu constater à quel point la transformation de la forêt primaire rapproche l'homme des chauves-souris et donc d'un réservoir de virus qu'on a trop peu étudié.
Par ailleurs, si la Chine a interdit le 24 février dernier "totalement et immédiatement" le trafic et la consommation d'animaux sauvages, une législation analogue existe déjà depuis 2003 sans être appliquée réellement par Pékin. Le professeur Sicard plaide donc pour la création d'un tribunal sanitaire international.
L'ancien président du Comité consultatif d'éthique de 1999 à 2008 souligne enfin combien, dans cette épidémie où la question du contact est primordiale, il faut que chacun se comporte comme un modèle.

Vous souhaitez revenir aux origines du mal ?
Le point de départ de cette pandémie, c’est un marché ouvert de Wuhan dans lequel s’accumulent des animaux sauvages, serpents, chauves-souris, pangolins, conservés dans des caisses en osier. En Chine, ces animaux sont achetés pour la fête du Rat. Ils coûtent assez cher et ce sont des aliments de choix. Sur ce marché, ils sont touchés par les vendeurs, dépecés, alors qu’ils sont maculés d’urine et que les tiques et les moustiques font une sorte de nuage autour de ces pauvres animaux, par milliers. Ces conditions ont fait que quelques animaux infectés ont forcément infecté d’autres animaux en quelques jours. On peut faire l’hypothèse qu’un vendeur s’est blessé ou a touché des urines contaminantes avant de porter la main à son visage. Et c’est parti !
Ce qui me frappe toujours, c’est l’indifférence au point de départ. Comme si la société ne s’intéressait qu’au point d’arrivée : le vaccin, les traitements, la réanimation. Mais pour que cela ne recommence pas, il faudrait considérer que le point de départ est vital. Or c’est impressionnant de voir à quel point on le néglige. L’indifférence aux marchés d’animaux sauvages dans le monde est dramatique. On dit que ces marchés rapportent autant d’argent que le marché de la drogue. Au Mexique, il y a un tel trafic que les douaniers retrouvent même des pangolins dans des valises…

Ce n’est pourtant pas la première fois que des animaux sont à l’origine de crises sanitaires ?
Les animaux sont effectivement à l’origine de la plupart des crises épidémiques depuis toujours : le VIH, les grippes aviaires type H5N1, Ebola. Ces maladies virales viennent toujours d’un réservoir de virus animal. Et on ne s’y intéresse pratiquement pas. C’est la même chose pour la dengue. J’ai des relations très étroites avec le Laos et sur place, au moment où la maladie apparaît, les populations disent : 'Il faut démoustiquer '. Mais en réalité c’est pendant la saison sèche, au moment où il n’y a que des larves, qu’il faudrait mener une politique d’extermination des larves de moustique. Or personne ne le fait parce que les gens se disent 'oh, il n’y a pas de moustiques, pourquoi voulez-vous qu’on utilise des insecticides ?'. Et l’Institut Pasteur du Laos s’époumone en vain, en demandant aux populations locales de porter l’effort avant que la maladie n’éclate. "

J'ai pu voir à Libreville au Gabon sur le marché ! Les singes au crane décalotté, les gens revenant avec des chats crevés non dépiautés (bé nous on achète bien des lapins crevés et des poulets crevés au supermarché !)

Je vis avec une colonie de chauves-souris quand je suis à Jumilhac en Périgord Vert. On nous dit de les protéger. Je balaye leurs crottes tous les jours.

Fouines, lérots, belettes, renards, sangliers, chevreuils, cerfs se promènent. Certains squattent le grenier et m'empêchent de dormir. 

La grande couleuvre verte et jaune niche sous l'escalier.
 

Mais nos écologistes nous disent que la nature c'est tout bon. Ces bêtes sont naturelles, on ne les a pas élevées en cages ! certaines rentrent dans les cages et bouffent les poules ou les œufs. Les fouines savent faire et même grimper le mur de la maison en y portant des œufs.

En lisant cet article, j'étais comme une truie qui doute !

Quand le confinement cessera, en tout cas, je vais avoir du boulot contre la nature. Ne le répétez pas à Greta ou à Hulot ! ou pire à Mme Rivasi agrégée de sciences naturelles , écologiste patentée ! le datura a dû envahir le jardin. Et comme je ne le fume pas !

Confinement, 12e Jour : Le « Drive Casino » me limite mon approvisionnement ! on vit le rationnement 3.0 !


Hier soir ma fille s’est inquiétée. On ne doit pas avoir assez à manger. J’ai eu beau lui dire quels étaient mes repas habituels, que je mange principalement du poisson, du riz, des pâtes, des légumes et des fruits. Que les pêcheurs ne sortent plus. Et que nous n’avons qu’un tout petit conservateur en haut du frigo. Que j’ai un stock de boites de sardines à l’huile d’olive et de boîtes de thon, une dizaine de plats cuisinés, quelques boites de conserves de légumes, mes conserves de cèpes et d’oronges des Césars – le luxe ! conserves « maison » bios et tout et tout – , du pâté de Périgueux, des saucissons, du riz, des pâtes, du vermicelle, des biscottes, de la confiture, du miel de Jumilhac et de Saint-Yrieix pour longtemps – il nous en reste même de l’an dernier (je sais faire les exercices d’arithmétique), que notre marchand de légumes et de fruits et de produits laitiers habite la rue d’à côté et va nous livrer de frais. Et pas de problème pour le contacter… elle nous a passé une commande au Casino devant lequel je passais à vélo tous les jours avant le confinement. Et même quelques bonnes bouteilles de vin, et du cidre breton.


Et je m’inquiète ! vous vous inquiéteriez vous aussi en lisant ce que je lis dans les conditions générales que m’adresse Casino :


Conformément à la réglementation en vigueur sur la vente d’alcool, toute commande dépassant le volume maximum autorisé, ne pourra être honorée, à savoir :

– 10 litres pour les alcools et boissons spiritueuses (toutes boissons d’un degré alcoolique supérieur à 22 % vol.)
– 60 litres pour les vins mousseux
– 90 litres pour les vins et produits fermentés (cidres.)
– 110 litres pour les bières
– 20 litres pour les autres boissons (entre 1,2 % vol. et 22 % vol.)
-Toute commande de sucre ne pourra excéder 25 kg.

Pas de doute, nous sommes entrés dans une époque de rationnement, celle dont me parlaient mes parents ! celle de la dernière guerre.  » Nous sommes en guerre !  »

Je comprends pourquoi une caissière m’a dit que des gens s’inquiètent : y aura-t-il toujours de la bière ?


P.S. Lettre d’Italie

Lettre d’Italie,

Il est 00h28 à Brescia.


« Je vous écris d’Italie, je vous écris donc depuis votre futur. Nous sommes maintenant là où vous serez dans quelques jours. Les courbes de l’épidémie nous montrent embrassés en une danse parallèle dans laquelle nous nous trouvons quelques pas devant vous sur la ligne du temps, tout comme Wuhan l’était par rapport à nous il y a quelques semaines. Nous voyons que vous vous comportez comme nous nous sommes comportés. Vous avez les mêmes discussions que celles que nous avions il y a encore peu de temps, entre ceux qui encore disent « toutes ces histoires pour ce qui est juste un peu plus qu’une grippe », et ceux qui ont déjà compris.
D’ici, depuis votre futur, nous savons par exemple que lorsqu’ils vous diront de rester confinés chez vous, d’aucuns citeront Foucault, puis Hobbes. Mais très tôt vous aurez bien autre chose à faire. Avant tout, vous mangerez. Et pas seulement parce que cuisiner est l’une des rares choses que vous pourrez faire. Sur les réseaux sociaux, naîtront des groupes qui feront des propositions sur la manière dont on peut passer le temps utilement et de façon instructive ; vous vous inscrirez à tous, et, après quelques jours, vous n’en pourrez plus. Vous sortirez de vos étagères La Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire.
Vous mangerez de nouveau.
Vous dormirez mal.
Vous vous interrogerez sur le futur de la démocratie.
Vous aurez une vie sociale irrésistible, entre apéritifs sur des tchats, rendez-vous groupés sur Zoom, dîners sur Skype.
Vous manqueront comme jamais vos enfants adultes, et vous recevrez comme un coup de poing dans l’estomac la pensée que, pour la première fois depuis qu’ils ont quitté la maison, vous n’avez aucune idée de quand vous les reverrez.
De vieux différends, de vieilles antipathies vous apparaîtront sans importance. Vous téléphonerez pour savoir comment ils vont à des gens que vous aviez juré de ne plus revoir.
Beaucoup de femmes seront frappées dans leur maison.
Vous vous demanderez comment ça se passe pour ceux qui ne peuvent pas rester à la maison, parce qu’ils n’en ont pas, de maison.
Vous vous sentirez vulnérables quand vous sortirez faire des courses dans des rues vides, surtout si vous êtes une femme. Vous vous demanderez si c’est comme ça que s’effondrent les sociétés, si vraiment ça se passe aussi vite, vous vous interdirez d’avoir de telles pensées.
Vous rentrerez chez vous, et vous mangerez. Vous prendrez du poids.
Vous chercherez sur Internet des vidéos de fitness.
Vous rirez, vous rirez beaucoup. Il en sortira un humour noir, sarcastique, à se pendre.
Même ceux qui prennent toujours tout au sérieux auront pleine conscience de l’absurdité de la vie.
Vous donnerez rendez-vous dans les queues organisées hors des magasins, pour rencontrer en personne les amis – mais à distance de sécurité.
Tout ce dont vous n’avez pas besoin vous apparaîtra clairement.
Vous sera révélée avec une évidence absolue la vraie nature des êtres humains qui sont autour de vous : vous aurez autant de confirmations que de surprises.
De grands intellectuels qui jusqu’à hier avaient pontifié sur tout n’auront plus de mots et disparaîtront des médias, certains se réfugieront dans quelques abstractions intelligentes, mais auxquelles fera défaut le moindre souffle d’empathie, si bien que vous arrêterez de les écouter. Des personnes que vous aviez sous-estimées se révéleront au contraire pragmatiques, rassurantes, solides, généreuses, clairvoyantes.
Ceux qui invitent à considérer tout cela comme une occasion de renaissance planétaire vous aideront à élargir la perspective, mais vous embêteront terriblement, aussi : la planète respire à cause de la diminution des émissions de CO2, mais vous, à la fin du mois, comment vous allez payer vos factures de gaz et d’électricité ? Vous ne comprendrez pas si assister à la naissance du monde de demain est une chose grandiose, ou misérable.
Vous ferez de la musique aux balcons. Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé « ah ! les Italiens », mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise. Et quand vous aussi des fenêtres lancerez à plein tube I Will Survive, nous, nous vous regarderons en acquiesçant, comme depuis Wuhan, où ils chantaient sur les balcons en février, ils nous ont regardés.
Beaucoup s’endormiront en pensant que la première chose qu’ils feront dès qu’ils sortiront, sera de divorcer. Plein d’enfants seront conçus.
Vos enfants suivront les cours en ligne, seront insupportables, vous donneront de la joie. Les aînés vous désobéiront, comme des adolescents ; vous devrez vous disputer pour éviter qu’ils n’aillent dehors, attrapent le virus et meurent. Vous essaierez de ne pas penser à ceux qui, dans les hôpitaux, meurent dans la solitude. Vous aurez envie de lancer des pétales de rose au personnel médical.
On vous dira à quel point la société est unie dans un effort commun, et que vous êtes tous sur le même bateau. Ce sera vrai. Cette expérience changera à jamais votre perception d’individus. L’appartenance de classe fera quand même une très grande différence. Etre enfermé dans une maison avec terrasse et jardin ou dans un immeuble populaire surpeuplé : non, ce n’est pas la même chose. Et ce ne sera pas la même que de pouvoir travailler à la maison ou voir son travail se perdre. Ce bateau sur lequel vous serez ensemble pour vaincre l’épidémie ne semblera guère être la même chose pour tous, parce que ça ne l’est pas et ne l’a jamais été.
À un certain moment, vous vous rendrez compte que c’est vraiment dur.
Vous aurez peur. Vous en parlerez à ceux qui vous sont chers, ou alors vous garderez l’angoisse en vous, afin qu’ils ne la portent pas. Vous mangerez de nouveau.
Voilà ce que nous vous disons d’Italie sur votre futur. Mais c’est une prophétie de petit, de très petit cabotage : quelques jours à peine. Si nous tournons le regard vers le futur lointain, celui qui vous est inconnu et nous est inconnu, alors nous ne pouvons vous dire qu’une seule chose : lorsque tout sera fini, le monde ne sera plus ce qu’il était. »


Francesca Melandri, écrivaine
(traduit de l’italien par Robert Maggiori)

Copyright. Francesca Melandri 2020 traduit de l’italien par Robert Maggiori – Libération 18 mars 2020

vendredi 27 mars 2020

Confinement. Avertissement : les fraises et les asperges se conservent moins bien que le P.Q.


Coronavirus, Camus, La Peste : " Dans toutes les armées du monde, on remplace généralement le manque de matériel par des hommes. Mais nous manquons d’hommes aussi."


"– Nous manquons de matériel, dit-il. Dans toutes les
armées du monde, on remplace généralement le manque
de matériel par des hommes. Mais nous manquons
d’hommes aussi.

– Il est venu des médecins de l’extérieur et du
personnel sanitaire.

– Oui, dit Rieux. Dix médecins et une centaine
d’hommes. C’est beaucoup, apparemment. C’est à peine
assez pour l’état présent de la maladie. Ce sera insuffisant
si l’épidémie s’étend. "

"– Qu’est-ce que l’honnêteté ? dit Rambert, d’un air
soudain sérieux.

– Je ne sais pas ce qu’elle est en général. Mais dans
mon cas, je sais qu’elle consiste à faire mon métier. "

"Mais, en fait, on
pouvait dire à ce moment, au milieu du mois d’août, que la
peste avait tout recouvert. Il n’y avait plus alors de
destins individuels, mais une histoire collective qui était la
peste et des sentiments partagés par tous "

"Ainsi, en ce qui concerne le
service de Rieux, l’hôpital disposait à ce moment de cinq
cercueils. Une fois pleins, l’ambulance les chargeait. Au
cimetière, les boîtes étaient vidées, les corps couleur defer étaient chargés sur les brancards et attendaient dans
un hangar, aménagé à cet effet. Les bières étaient
arrosées d’une solution antiseptique, ramenées à l’hôpital,
et l’opération recommençait autant de fois qu’il était
nécessaire. L’organisation était donc très bonne et le
préfet s’en montra satisfait. Il dit même à Rieux que cela
valait mieux en fin de compte que les charrettes de morts
conduites par des nègres, telles qu’on les retrouvait dans
les chroniques des anciennes pestes.

– Oui, dit Rieux, c’est le même enterrement, mais
nous, nous faisons des fiches. Le progrès est incontestable"

 Le lendemain, les parents étaient
invités à signer sur un registre, ce qui marquait la
différence qu’il peut y avoir entre les hommes et, par
exemple, les chiens : le contrôle était toujours possible

À la vérité, tout leur devenait présent. Il faut
bien le dire, la peste avait enlevé à tous le pouvoir de
l’amour et même de l’amitié. Car l’amour demande un
peu d’avenir, et il n’y avait plus pour nous que des
instants.

Des épouses lui prenaient le
poignet et hurlaient : « Docteur, donnez-lui la vie ! » Mais
il n’était pas là pour donner la vie, il était là pour ordonner
l’isolement. À quoi servait la haine qu’il lisait alors sur lesvisages ? « Vous n’avez pas de cœur », lui avait-on dit un
jour. Mais si, il en avait un. Il lui servait à supporter les
vingt heures par jour où il voyait mourir des hommes qui
étaient faits pour vivre. Il lui servait à recommencer tous
les jours. Désormais, il avait juste assez de cœur pour ça.
Comment ce cœur aurait-il suffi à donner la vie ?

Alors ? après la pandémie, on continue pour répondre à la demande de Greta ? On nous a dit qu’on est tous Greta.


On n’entend plus Greta Thunberg.

Ni les décrocheurs du portrait du président de la république.

Ni les écologistes patentés.

Pourtant c’est le moment de nous proposer la suite. J’attends avec impatience. On espère être encore là pour bénéficier de leur grande sagesse, leurs savantes cogitations, leurs procédures efficaces, leur unité face à la situation, leur bienveillance, et tout et tout.


Et tout ce que je lis c’est qu’on s’inquiète pour les vacances d’été. Est-ce qu’il restera des compagnies aériennes pour porter la bonne parole urbi et orbi ? En attendant, Ouest-France me dit qu’il faut faire bouger sa voiture sinon on va se retrouver avec la batterie à plat. C’est que même quand on ne roule pas, avec la voiture moderne, même ma Dacia de 13 ans d’âge, elle bouffe de l’énergie sans bouger ! Quid des trottinettes électriques ?

Ouf, on n’arrête pas d’entendre qu’il ne faut pas faire du vélo. On n’est pas chez les Teutons ! Là-bas on vous dit de prendre votre vélo. Sont fous ! ils veulent tuer leur industrie automobile ! La FUB a dû faire écrire un mot par le « monsieur vélo » (ils n’ont pas encore de madame vélo !) du ministère pour bien préciser qu’on peut aller faire ses courses à vélo. A Bourdoux, ça va être difficile. L’épicerie est à plus d’1 km (mais si j’ai bien compris la logique de la « langue naturelle » on peut aller à l’épicerie (mais pas pour acheter une carte postale à envoyer à la mémé qui est en Ehpad ou des graines à semer, ça c’est du loisir) même à plus d’1 km.

Du coup, je prendrai la voiture pour aller au « drive » me faire remplir le coffre. Le vélo n’est pas prévu.

Alors puisque nos spécialistes grétistes ne vous disent rien. Ils diront plus tard qu’ils avaient tout prévu, tout dit, et que d’ailleurs le peuple les avait plébiscité aux Municipales d’avant.


Je vais faire mes propositions qui, j’en suis sûr, seront reprises par Hulot, Jadot et les autres.

  • On laisse les avions sur les tarmacs. Ils y sont bien restés plusieurs semaines. On a prouvé qu’on n’en avait pas besoin. Certes pour transférer des malades et faire du rapatriement. Mais on aura compris que la patrie c’est fini.
  • On garde les TGV pour les transferts sanitaires. Mais il faudra penser à entretenir la ligne. Les ragondins sont des sagouins. Ils vous bouffent les talus.
  • On autorisera seulement les voyages à pied, à cheval, à dos de mulet, à vélo
  • Les frontières seront contrôlées. Des zones de quarantaine seront établies de chaque côté. Pas d’expatriation puisque plus de patrie ! On qualifiera les frontières de sanitaires.
  • Vous avez compris que s’en sera fini des aller-retours Paris-New-York le week-end pour boire un pot entre potes à Manhattan avant d’aller le week-end suivant au prochain meeting avec Greta en « invented guest ». A Jumilhac on ne connaît pas. C’est qu’il y a du chemin pour rejoindre Roissy. Et pourtant le we, c’est difficile de trouver un troquet ouvert.
  • L’électricité ne viendra que des éoliennes fabriquées en bois de châtaignier Classe 4. et des centrales hydrauliques. On créera des régiments de curage des amonts des centrales. Pour le solaire on s’en tiendra à la méthode grecque. Un bidon sur le toit pour chauffer l’eau.
  • On ne vivra que de la production nationale, on ne se soignera qu’avec du local.
  • On inventera des batteries de téléphone portable recyclables à base de racines de pissenlits naturels
  • On récupérera de nouveau la laine des moutons. Des fonds de recherche seront engagés pour trouver de quoi satisfaire les purs végans. La laine on la cardera comme je le faisais pour refaire les matelas, on la filera, et on fera des gilets, des couvertures. On se couvrira comme dans ma jeunesse à la maison. On détricotera les pulls plein de trous et on fera de splendides Jacquards. Quand je suis à Bourdoux, après avoir passé toute la journée dehors, je trouve que 15° c’est le confort ! Mais j’ai de quoi me couvrir. J’ai les moyens comme mon voisin.
  • On ressortira les bouillottes et les briques. On fera chauffer l’eau sur le poêle à bois. Le bois viendra d’à côté. On l’aura coupé à la scie. On contrôle mieux comment ça tombe. On entend craquer alors qu’avec une tronçonneuse on n’entend rien. On n’encombrera pas les urgences hospitalières. On a appris pendant le confinement général mondial.
  • On coupera l’herbe à la faux.
  • Tous ces gens qui vivent mal dans les grandes villes, si mal qu’ils ont fuit vers la province. La province ! la France a une province ! quel pays peut s’enorgueillir d’avoir une province ? Tous ces gens viendront enfin faire de la culture raisonnée, bio, zen, sans produits chimiques, sans monoxyde de dihydrogène, avec des plantes naturelles. Pas de celles qu’on trouve sur les marchés, résultats de traficotages depuis des siècles de civilisations qui ont détruit la terre. Et plus de bouillie bordelaise si prisée des anciens et des spécialistes du bio.
  • On va voir tous ces panneaux « A vendre » en Limousin et Périgord vert disparaître.
  • Les « Fashion weeks » disparaîtront
  • Le bleu de travail sera fabriqué partout. Je suis sûr que d’aucuns y feront des broderies champêtres. Elles varieront selon la mode.
  • Porter des djines avec trous élégants sera ridicule. Et insultant.
  • On apprendra de nouveau à retourner les poignées et les cols de chemises, de manteaux
  • On prendra une douche par mois. Un seul savon à la maison, le gros savon de Marseille. On fera la lessive à la cendre dans la lessiveuse avec son champignon comme je l’ai connue dans les années 50
Lessiveuse-principe
  • On reviendra aux chiottes au fond du jardin ou de la cour. Fini les réserves de rouleaux de papier hygiénique. On aura tous comme les Romains un tersorium, en éponge naturelle bien sûr
nettoie cul
  • On n’aura plus à subir les ondes maléfiques. Radio, télévision, téléphone seront strictement limités. Le Linky ne nous apportera plus un nouveau coronavirus ! On reviendra aux veillées dans le cantou. Mais comme la cantou sera interdit avec l’interdiction des feux ouverts, on la fera autour du poêle. On y gagnera de la place. On se protégera des ondes du soleil. Plus besoin de bronzer ! ce sera d’un tel commun en vivant en plein air.
  •  
Vous avez le temps devant vous pour compléter la liste.

Vous ne le saviez pas. Mais vous êtes, à vous tout seul, un think tank !

Coronavirus, confinement ! Attention ! les batteries vont être à plat !

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/coronavirus-attention-la-panne-de-batterie-pour-votre-voiture-pendant-le-confinement-6793378?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=rss_to_twitter

 "
Les voitures consomment de l’énergie même en étant à l’arrêt, rappelle le magazine Challenge vendredi 27 mars 2020. Or, avec le confinement depuis une quinzaine de jours, pour éviter la propagation du coronavirus, la batterie des voitures risque donc d’être totalement à l’arrêt quand on voudra les réutiliser.
En effet, les véhicules ont besoin de plus en plus d’électronique et sont beaucoup plus sollicités en permanence (antivol, etc). Il y a aussi des matériaux moins efficaces qui font que la durée de vie d’une batterie actuelle est moins performante qu’il y a dix ans."


"
Son conseil : il faut anticiper le démarrage du véhicule quand les personnes en auront besoin pour pouvoir repartir. Plutôt que d’attendre le moment où on en aura vraiment besoin (pour aller à l’hôpital en urgence par exemple), il conseille de faire le tour du pâté de maison pour faire rouler la voiture. Plutôt que d’aller faire ses courses à pied, on peut exceptionnellement faire le trajet en voiture et faire un détour d’un kilomètre, prend-il comme exemple. On reste ainsi dans le cadre des sorties autorisées, sans oublier de prendre avec soi l’attestation sur l’honneur obligatoire.
Dernier conseil : attention à la pression des pneus, qui est très importante quand on roule. Les gens risquent de partir avec des pneus sous-gonflés, rappelle le remorqueur. En effet, un sous-gonflage des pneus a une influence sur la tenue de route du véhicule et augmente le risque de crevaison ou d’éclatement."

11e jour de confinement, après la grande lessive de printemps


Les premiers jours, avec le retour du soleil, du ciel bleu, la quasi absence d’avions sur nos têtes (on n’a plus à rêver en lisant le nom des compagnies aériennes !), on est tous dans le jardin (un privilège !)… sauf ceux qui ne l’ont jamais entretenu quoique certains viennent de découvrir les vertus du jardinage. Le soir on se couche plus tôt et on s’endort plus tôt moins stressé. Le matin on n’est plus réveillé à 5 heures par le premier avion. On peut se préparer à sortir du lit en entendant le chant des oiseaux qui draguent.
On a hésité à faire marcher les tondeuses à pétrole. On voulait écouter les oiseaux. Les pies continuaient à casser de petites branches pour faire leur nid. Le rouge-gorge était toujours là au plus près de la maison. les sensilles osaient entrer dans le nichoir. Mais manifestement ce n’est pas cette année que pour la première fois elles y nicheront.

Jamais le jardin n’a été aussi bien entretenu. Les écologistes patentés vont crier au scandale ! Laissez faire la nature ! Je les rassure. Le liseron est toujours là. Il est comme la vérole sur le bas-clergé breton. Il se répand sournoisement sous terre. Et tente d’étouffer les rosiers. Bon je sais, des rosiers certainement issus de modifications génétiques comme les poireaux, navets, artichauts, pommes, poires etc. Et qui sait ? même les pissenlits du près à Bourdoux. Et cette saloperie de robiniers, faux-acacias qui pendant que je suis à Nantes sont en train d’enfoncer leurs racines sous la maison.

Ensuite on s’est mis au rangement. On a vidé les abris de jardins. Plus besoin d’abri. Le beau temps était installé. On a nettoyé les outils. On a fait des découvertes. Ah il était là le sécateur ! La tronçonneuse a comme toujours de l’huile qui fuit. Et l’huile c’est huileux !

Tous les jours, on voit le linge sécher sur les fils. On va bientôt manquer de lessive ! Mais il faut laver à au moins 60°. Après une étude scientifique, je peux vous dire que les fils à linge ne laissent presque plus de traces noires sur l’éponge quand je la passe dessus. Je ne peux vous dire ce qu’il en est de nos poumons.

On a appelé au pays. Ils sont habitués au confinement. Mais on ne mangera pas ensemble les cèpes mis en conserve. Et tonton n’aura pas mes huîtres sauvages récoltées à marée basse à Pénestin. Mon voisin, seul, travaille dans son jardin. Il coupe le bois. Il dégerme ses pommes de terre. Sans ordinateur, smart-phone, tablette, il n’a pas d’autorisation pour sortir. Il m’a dit avoir ses stocks de conserves « maison » et il a un congélateur. La catastrophe serait la panne d’électricité. Il est habitué à vivre bien de peu avec moins de 600 euros de revenus, bien qu’il ait travaillé dès 14 ans.


Faute du vélo urbain quotidien, il faut faire attention ! quand je ne fais pas de vélo pendant une semaine, la première fois que je m’y remets c’est dur. Alors je fais des marches rapides dans le lotissement. La rue est privée mais est-ce que je suis bien en règle ? Des voisins doivent se demander si je suis devenu fou, à tourner ainsi cherchant les parties ensoleillées. Pourquoi aller si vite si c’est pour revenir sans arrêt au même endroit. Mais je finis par arrêter ! et je vais voir si les radis sont sortis. Je ne suis pas prêt d’être auto-suffisant alimentaire !
On ne peut aller voir mémé à l’Ehpad. Lors de ma marche, j’y pense. Ma marche « locale » (on vous a dit de privilégier le « local » !) est-elle un prélude à ma future marche avec déambulateur dans les couloirs d’un Ehpad ou avec l’aide d’un kiné ?  La construction d’une extension de la maison (comme en ont fait nos deux voisin) aurait dû commencer. Comme on n’a pas de salle de bain et de chambre au rdc, on a prévu le handicap à domicile. Et puis ce serait plus facile d’être confiné dans cette extension qu’en collectivité.


A l’intérieur, tous les placards vont avoir été vidés, nettoyés à fond. Les murs, plafonds, dessus de meubles, lavés, désinfectés.


Depuis plusieurs années je n’utilise que savon de Marseille (le vrai) et savon d’Alep (le vrai). C’est économique, pas de problème de peau. Et c’est ce qu’il faut pour tuer le coronavirus ! Mais je n’ai pas fait de stock ! pas un seul de rab. Je ne sais si les gens ont dévalisé les commerces. Ou n’ont pensé qu’à leur cul.


Un petit-fils était étonné de mes rares cheveux derrière le crâne avec une demie couronne foncée et le reste gris, blanc. Du coup, j’avais demandé au coiffeur de tout me raser. Une minute. Et 15 euros. J’ai pensé qu’il faut être d’un autre monde pour faire médecin !  Du coup j’ai acheté la tondeuse à quelques euros à Lidl (pub gratuite !). Et je fais ça moi-même. Comme mon père l’a toujours fait. Mais ses outils, sa tondeuse à main sont restés au pays. Avec tristesse j’ai pensé au jour où il m’a demandé de lui passer la tondeuse. Il ne pouvait plus le faire. J’ai repensé aussi à la taille de son jardin qui diminuait chaque année. Et cette année, c’est sûr, mes jardins risquent de faire l’admiration des écologistes patentés !


Et les réseaux sociaux ?

Je ne retweete plus. Je ne commente plus. Je ne fais que rediffuser mes billets de blogs.

La télévision étant toujours débranchée, je m’informe par Tweeter. Je suis abonné aux journaux (dont bien sûr Le Populaire du Centre, Ouest-France).
Je lis des horreurs. On est bien en guerre si on considère ces horreurs rappelant celles qui ont été rapportés en matière de comportements de Français pendant la dernière guerre mondiale. Le « mouvement » des Gilets Jaunes a boosté la parole des imbéciles, de ceux qui vous mettent en garde contre le monoxyde de dihydrogène , les sachants à l’orthographe débridée, …
Hier un « tweeteur » breton qui postait de belles photos de Bretagne nous a posté une photo des tuyaux qui lui sont connectés dans la chambre d’hôpital où il vient d’être admis.


Alors j’économise ma relecture de La peste de Camus. Un chef-d-oeuvre !  Tous les soirs. Je sais que de nos jours c’est Virginie des Pentes qu’il faut apprécier. J’avoue que je n’ai pas réussi à la lire. Je dois être encore plus vieux que Bernard Pivot qui lui l’apprécie ! Je  recopie des extraits de Camus me remettant à l’écriture cursive sur papier au stylo « à encre ».  En fait, c’est presque tout que je recopie !


 » A partir de ce moment, il est possible de dire que la peste est notre affaire à tous.
A la vérité, il fallut plusieurs jours pour que nous rendissions compte que nous nous trouvions dans une situation sans compromis, et que les mots « transiger », « faveur », « exception », n’avaient plus de sens. »
 » Je m’imagine ce que doit être cette peste pour vous. Oui dit Rieux. Une interminable défaite. « ‘
« Qui vous a appris tout cela, docteur ? La réponse vint immédiatement : la misère « 


Et je me lis à haute voix une fable de La Fontaine. Comme  P. Luccini qui nous fait des lectures tous les deux jours sur Tweeter, j’ai un vieux petit livre hérité de mon père (qui comprend aussi des textes d’Esope)  en plus du gros volume illustré par Gustave Doré.

Avec le coronavirus, je me souviens de l’hygiaphone


Hygiaphone1


 » Hygiaphone est une marque française, appartenant à la société Gunnebo France1 (ex Fichet).
La société est surtout connue pour son produit phare : le passe son Duetto. Installation fixe, vitrée, blindée ou anti vandalisme, elle protège les employés recevant du public (administrations, hôpitaux, transports publics, station services, banques, musées, cinémas, etc.) contre toute éventuelle agression physique des usagers mais assure également un rôle hygiénique (d’où le nom), en évitant la projection de germes pathogènes et autres microbes lors d’une discussion entre l’usager et l’employé.  »

« L’Hygiaphone est né à la suite de l’épidémie de grippe de 1945 qui fit de nombreuses victimes parmi la population, contamina une grande partie des agents de vente de la SNCF et eut un impact très négatif sur le taux d’absentéisme et la productivité de l’entreprise publique. Cette dernière rechercha alors un système permettant « de voir, d’entendre et de protéger » son personnel et l’Hygiaphone fut développé en réponse« 
L’Hygiaphone est devenu incorrect dans notre pays. On y est bienveillant. Les « responsables » l’ont fait enlever.


Bienveillance ! Et proximité !


Puis ils ont embauché – pas tout le temps – des sociétés de protection. Mais pas contre les postillons !

Quand on a parlé de la fermeture des écoles, dans des sociétés on a dit aux employés recevant du public qu’ils avaient interdiction de se rendre aux étages de direction.


Bienveillance ! Et distanciation… sociale


(là le terme est approprié. Qu’en pensent les sociologues du travail ?)


Dans les supermarché il a fallu un certain temps et même un temps certain pour voir arriver des protections des caissières. On n’apprend pas ça dans les Business scoules !


Mais heureusement il reste des bricoleurs. A Casino, on a utilisé du film plastique transparent qu’on a accroché au plafond et qui fait une cabine avec 3 côtés en plastique du plafond au sol. Pas besoin d’attendre l’invention de trucs en plexiglas. Le lancement de chaînes de production. Du local !

jeudi 26 mars 2020

A. Camus, La peste, les formatistes, les bien-parlants, les imoortants, les utiles, les méthodiques, les débordés, les importunés, les traditionnels

"En général, les interlocuteurs du journaliste admettaient volontiers ce
point. Mais ils lui représentaient ordinairement que c’était
aussi le cas d’un certain nombre de gens et que, par
conséquent, son affaire n’était pas aussi particulière qu’il
l’imaginait. À quoi Rambert pouvait répondre que cela ne
changeait rien au fond de son argumentation, on lui
répondait que cela changeait quelque chose aux difficultés
administratives qui s’opposaient à toute mesure de faveur
risquant de créer ce que l’on appelait, avec une
expression de grande répugnance, un précédent. Selon la
classification que Rambert proposa au docteur Rieux, ce
genre de raisonneurs constituait

- la catégorie des formalistes. À côté d’eux, on pouvait encore trouver

-les bien-parlants, qui assuraient le demandeur que rien de
tout cela ne pouvait durer et qui, prodigues de bons
conseils quand on leur demandait des décisions,
consolaient Rambert en décidant qu’il s’agissait seulement
d’un ennui momentané. Il y avait aussi


- les importants, qui priaient leur visiteur de laisser une note résumant son cas et qui l’informaient qu’ils statueraient sur ce cas ;

-les utiles, qui lui proposaient des bons de logement ou des
adresses de pensions économiques ;

-les méthodiques, qui faisaient remplir une fiche et la classaient ensuite ;

- les débordés, qui levaient les bras, et

-les importunés, qui détournaient les yeux ; il y avait enfin

-les traditionnels, de beaucoup les plus nombreux, qui indiquaient à Rambert un autre bureau ou une nouvelle démarche à faire.

Les cons peuvent aussi être des connes ! Le comble sur le coronavirus

Ce n'est pas du deuxième degré !

Ou alors c'est rudement bien joué.
Mais on ne connaît pas le nom de la comédienne. 

 

" La chloroquine est un vaccin (!!!) destiné a éradiquer la population africaine. C'est pour ça que Sanofi en offre des millions de doses. Refusez de vous faire vacciner avec de la chloroquine."
 
 


I

"Dans le village où je suis né, on dit que lorsque les hommes bavardent par centaines, c’est celui qui se tait qui a raison..."

"l’activité de la médecine de ville a chuté vertigineusement."

Débordés les docteurs ? Christian Bourel, médecin généraliste depuis 25 ans dans un cabinet à Pacé, près de Rennes, tonne le contraire. Selon lui, l’activité de la médecine de ville a chuté vertigineusement.

Tiens ça sort maintenant dans Ouest-France !

Ca fait presque deux semaines qu'SOS Médecin à Nantes en visite a dit qu'ils avaient beaucoup moins d'appels. Pas de gastro etc. Bé ... on ne va pas tripoter de nos mains nues et dégueux les légumes et les fruits du supermarché aussi souvent !

Et des voisins m'ont dit la même chose pour leur médecin traitant !

Peut-être que dans 10 ans on va apprendre par les media qu'en Italie, en Espagne depuis des années, on ne touche pas fruits et légumes sans gants.

Mais on est en France ! le gilet jaune ne fut obligatoire en France que bien après qu'il le fut en Espagne. Les Français verbalisés par les Espagnols doivent s'en souvenir. Quoique ! 




Les patients doivent se méfier de leur généraliste, non pourvu en masques !
Je ne fais pas là de l'humour.

Camus, La Peste : « Effrayés, mais non désespérés, le moment n’était pas encore arrivé où la peste leur apparaîtrait comme la forme même de leur vie et où ils oublieraient l’existence que, jusqu’à elle, ils avaient pu mener. En somme, ils étaient dans l’attente. »


« Mais, d’une part, la ville fermée et le
port interdit, les bains n’étaient plus possibles, et, d’autre
part, ils se trouvaient dans un état d’esprit bien
particulier où, sans avoir admis au fond d’eux-mêmes les
événements surprenants qui les frappaient, ils sentaient
bien, évidemment, que quelque chose était changé.
Beaucoup cependant espéraient toujours que l’épidémie
allait s’arrêter et qu’ils seraient épargnés avec leur
famille. En conséquence, ils ne se sentaient encore obligés
à rien. La peste n’était pour eux qu’une visiteuse
désagréable qui devait partir un jour puisqu’elle était
venue. Effrayés, mais non désespérés, le moment n’était
pas encore arrivé où la peste leur apparaîtrait comme la
forme même de leur vie et où ils oublieraient l’existence
que, jusqu’à elle, ils avaient pu mener. En somme, ils
étaient dans l’attente. À l’égard de la religion, comme de
beaucoup d’autres problèmes, la peste leur avait donné
une tournure d’esprit singulière, aussi éloignée de
l’indifférence que de la passion et qu’on pouvait assez bien
définir par le mot « objectivité ». La plupart de ceux qui
suivirent la semaine de prières auraient fait leur, par
exemple, le propos qu’un des fidèles devait tenir devant le
docteur Rieux : « De toute façon, ça ne peut pas faire de
mal. » Tarrou lui-même, après avoir noté dans ses
carnets que les Chinois, en pareil cas, vont jouer du
tambourin devant le génie de la peste, remarquait qu’il
était absolument impossible de savoir si, en réalité, le
tambourin se montrait plus efficace que les mesures
prophylactiques. Il ajoutait seulement que, pour trancher
la question, il eût fallu être renseigné sur l’existence
d’un génie de la peste et que notre ignorance sur ce point
stérilisait toutes les opinions qu’on pouvait avoir. »

Wuhan doctors plan long-term look at coronavirus impact on male sex hormone


  • Blood samples from Covid-19 patients in small-scale study indicate what could be a testicle malfunction, researchers say
  • Results 'not conclusive and require further investigation'
Stephen Chen in Beijing Published: 6:00pm, 26 Mar, 2020
Doctors in the central Chinese city of Wuhan plan to embark on a long-term study of
the effects of the coronavirus  on the male reproductive system, building on small-scale research indicating that the pathogen could affect sex hormone levels in men.


Though still preliminary and not peer reviewed, the study is the first clinical observation of the potential impact of Covid-19, the disease caused by the coronavirus, on the male reproductive system, especially among younger groups.


, the researchers – from Zhongnan Hospital of Wuhan University and the Hubei Clinical Research Centre for Prenatal Diagnosis and Birth Health – said they analysed blood samples from 81 men aged 20 to 54 who tested positive for the coronavirus and were hospitalised in January.
The median age of the participants was 38 and roughly 90 per cent of them had only mild symptoms. The samples were collected in the last days of their stay in hospital.
Using the samples, the team looked at the ratio of testosterone to luteinising hormone (T/LH). A low T/LH ratio can be a sign of hypogonadism, which in men is a malfunction of the testicles that could lead to lower sex hormone production.
The average ratio for the Covid-19 patients was 0.74, about half the normal level.
Testosterone is the main male sex hormone critical for the development of primary and secondary sexual characteristics including testes, muscle, bone mass and body hair. Luteinising hormone is found in both men and women, and best known for its ability to trigger ovulation
Common symptoms of hypogonadism in men include abnormally large breasts and erectile dysfunction.
The condition can be cured. Erectile disorders caused by a T/LH ratio lower than 0.87 can be relieved effectively by testosterone treatment, according to a study in peer-reviewed journal Archives of Sexual Behaviour in 1997.
"Since more than half of the people with Covid-19 were reproductive-aged, more attention should be paid to the effect of Sars-CoV-2 on the reproductive system," the Wuhan researchers said in their paper, referring to the official name for the new coronavirus.
They said their results were not conclusive and the blood samples were not direct proof of reproductive problems with Covid-19 patients. Other factors, such as medication and immune system response, could also cause changes in hormones.
The researchers said they planned to launch a long-term study, which might include the collection and analysis of sperm samples and interviews with coronavirus patients.
Previous studies have indicated that the new coronavirus could bind with ACE2, a receptor protein cell, a large number of which are concentrated in the testicles.
Li Yufeng, a professor of reproductive medicine at Tongji Hospital in Wuhan, had predicted in a study that the testicles could become a major target of the coronavirus attack.
Other studies have also suggested that severe acute respiratory syndrome, or Sars, a distant relative of the new coronavirus, could also cause inflammation in the testicles.
A researcher with the State Key Laboratory of Reproductive Medicine at Nanjing Medical University, said the new observations were "highly valuable information" but a bigger sample would be needed to clarify the results.
"Many viruses can affect fertility, but not every virus can cause a pandemic. If the impact is long lasting, it can be a problem," the researcher said, declining to be named because of the sensitivity of the issue

mercredi 25 mars 2020

Vous pouvez écrire à vos députés ! Si ils vous répondent, vous pourrez vous réjouir. Ils sont tous passés à l'anti-virus !

Si ils vous répondent, vous pourrez vous réjouir.

Ils sont tous passés à l'anti-virus !

Coronavirus : Il faut arrêter la vente de boissons alcoolisées

Terrible ce courriel que je reçois de Bretagne :

" Ça va. Merci. Le départent n'est pas trop touché (36 dans les hôpitaux) mais je crains pour les EHPAD.

XXXXX a vécu une nuit difficile. 

Rien à voir avec le virus mais plein d'alcooliques qui sont ingérables. 


Elle voudrait postuler comme volontaire dans le service Corona... "

Certains ont pris le train, d'autres ont fait le plein d'alcool !

Pour le tabac pas de problème c'est ouvert sans queue


Alcool et tabac, le cancer adore, et la paix des ménages !

Par contre le glyphosate au petit-déj au lieu du café... On écoute les Agences de santé de tous les pays du monde  chez les écologistes patentés.

Mais nous ouvrirons une bouteille de vin vendredi soir, elle fera trois jours. Et aussi un pâté de Périgueux, les connaisseurs savent ce que c'est.

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Réponse de l'attaché parlementaire d'une députée de Loire-Atlantique


" Il appartient aux préfets de prendre des mesures nécessaires au maintient de l'ordre public. 


Sachez que le Préfet de Loire-Atlantique a signé hier un arrêté portant interdiction de la vente à emporter, de 21h à 6h, dans les commerces autorisés à rester ouverts. Vous trouverez cet arrêté en pièce-jointe.

Des mesures similaires devraient être prises dans les départements de Bretagne.

Un arrêté interdisant expressément la vente d'alcool avait été mis en place dans l'Aisne, mais a finalement été abrogé mardi dernier. Suite à des entretiens menés avec des spécialistes en addictologie, il a été considéré que le risque était trop fort pour les personnes dépendantes et même leurs proches si ce sevrage ne bénéficiait pas d'un suivi médical.

En restant à voter disposition pour tout complément d'information, "
 
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