samedi 12 juillet 2025

Les volets c'est boomer, les murs blancs c'est boomer (faut du noir), vive l'écologie moderne !

 A Nantes, si on n'a pas peint ses murs extérieurs en noir, il faut au moins peindre les fenêtres et les portes en noir. Certains écolos ont peint leurs ardoises en blanc. Certainement de la coquille d'huître ! ben dame !

Si vous faites une extension verticale ou horizontale, le chic c'est du zinc mais noir. Mon tonton plombier-zingueur était un boomer, il n'en a jamais posé. Normal, en été, il trouvait déjà qu'on se brulait le cuou sur le zinc. 

Tiens ! pourquoi prononce-t-on zingue ? c'est dingue ! 

Voici quelques exemples. Le vieux réac et le neuf tendance inspirant, transpirant, étouffant, transparent, épuisant, ....

 

"Réno" en cours, verre sur verre ! certainement un thermos 5.0 !
 
Mon bricotruc depuis que je suis arrivé à Nantes est rénové. Ça se voit. Et les graffitis sont peu nombreux, ça fait tache !
 

Les volets c'est chiant, ça claque, il faut les ouvrir, les fermer !
 

Oh : ya même des balcons. A St-Yrieix on en avait un tout du long ! avec une treille ! 

et sous l'avancée du toit des nids d'hirondelles. Maintenant on a tout fait pour qu'elles ne puissent plus nicher 

Ah extra le noir pour les cliniques ! mais les poteaux sont blancs ! plus chic m'a dit l'architecte en chef

Même pas en plastique les volets ! pourtant avec le plastique on est écolo car on ne peint pas. Et c'est moins lourd que le bois à démonter. Je sais, je sais. Voila voila. Et le bois ça sert pour les poêles scandinaves. Ah les bonnes odeurs l'hiver quand on ouvre les fenêtres ! Pas un écolo va gueuler devant les coupes de nos taillis en Périgord-Limousin pour faire des buchettes (certainement à la main chez les feuillardiers !). Je ne suis pas peu fier d'avoir vu hier à Nantes un garage plein de sacs de petit bois (à la moderne !) limousin (c'était écrit en gros sur les sacs)
Ouf un boomer qui a voulu changer sa porte. Elle est d'un beau noir. De la bio diversité !  Je sais trouver les voies sans graffitis. J'ai mes secrets nantais. 
 

La suite de Fibonacci se cache dans la vague à l'expo Hukusai de Nantes !

Nous sommes allés visiter l'expo Hokusai au château des ducs de Bretagne à Nantes.

https://www.chateaunantes.fr/expositions/exposition-hokusai/ 

La vague est toute petite ! certes plus grande que sur les billets de banque japonais.


 

Et on ne nous dit pas que derrière se cache la suite de Fibonacci ! 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Suite_de_Fibonacci 


 

 


A Turku en Finlande on a aussi la suite de Fibonacci, mais sur une cheminée.

https://fi.wikipedia.org/wiki/Fibonacci_Sequence_1%E2%80%9355 


 

 A Nantes sur la colonne Louis XVI on a un grimpeur ! Il paraît que c'est Louis XVI qui rejoint sa prison.



 




 

Alors, elle est où la vague ! 

Patience ! on a bien attendu dans la queue (mais à l'ombre). 







La voici !

Elle est toute petite !

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vague_de_Kanagawa
 

 

On met ses lunettes de soleil et son chapeau en sortant ! 

 

vendredi 11 juillet 2025

" Les années lumineuses d'Abélard, de Thomas Beckett ..."

 " Après une période au cours de laquelle le monde occidental avait joui de l'ordre, de la tranquillité, de l'unité et même de l'unicité et de l'union avec son vrai Dieu et sa Trinité, des vents de changements s'élevèrent qui n'annonçaient rien de bon. Les années lumineuses d'Abélard, de Thomas Beckett et d'Everyman s'estompèrent et s'éteignirent dans la tempête.

 

John Kennedy Toole, La Conjuration des imbéciles, Robert Laffont, Pavillons    

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Conjuration_des_imb%C3%A9ciles 

 

Je retrouve souvent Abélard du Pallet près de Nantes dans le vignoble. 

jeudi 10 juillet 2025

Les fiches Galion

 C'est la deuxième fois en peu de semaines qu'on me parle des fiches Galion.

". Moi j'ai dû passer l'examen pour entrer en sixième.  Je l'ai eu.  En sixième j'ai eu des fiches Galion. C'était la première fois que les maths modernes étaient enseignées.  On m'a donné le 1er prix en maths à la fin de l'année.  Je ne savais pas que j'étais bon en maths. "

https://www.apmep.fr/GALION-Themes 

 

La première fois j'ai cru comprendre qu'il s'agissait des papygrammes. 

J'apprends :

"Dans les années 1960, avant même la création des IREM, quelques expérimentations
avaient été menées par l’Institut Pédagogique National, ou à l’initiative d’équipes
d’enseignants (classes de Quatrième du lycée Ampère, à Lyon, par exemple).
La Régionale de Lyon de l’APMEP organisait à cette époque des réunions
hebdomadaires pour accompagner un mouvement naissant de réforme de
l’enseignement des mathématiques.
Sous l’impulsion de Maurice Glaymann, enseignant à la Faculté de Lyon, une
trentaine de participants à ces réunions fondent, le 8 novembre 1968, une association
« loi 1901 » baptisée « Galion» (d’après l’expression « gars de Lyon» ; le « E » de
« l’auteur» E. Galion signifiant « équipe»).

Très vite, l’équipe rédige des fichiers pour les collégiens, édités par l’OCDL, au
service à la fois des nouveaux programmes de « maths modernes » et d’une nouvelle
méthode d’enseignement (par fiches). Parallèlement, elle publie, pour chaque niveau
de classe, un « Journal de bord » ou « Livre de bord », pour aider les enseignants à
mettre en œuvre ces nouveaux programmes et cette nouvelle manière d’enseigner" 

 

https://www.apmep.fr/IMG/pdf/AAA17006.pdf 

 

Je ne trouve pas de fiche Galion avec des papygrammes ! encore les Français qui prennent les Belges de haut !  

 

https://excerpts.numilog.com/books/9782706283796.pdf 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Papy 

 

Merci à Dominique (les Galion sont à l'est, étonnant n'est-ce pas ! on ne les connaît guère à l'ouest sur la côte) qui m'a adressé ces photos.



 Nota : ce ne sont pas des papygrammes (ou diagrammes sagittaux)

Tiens, je retrouve mes Power Points sur la Toile ! 

https://slideplayer.fr/slide/184768 

C'était bien d'aller faire cours à Sophia Antipolis le vendredi ! occasion de beaux ouiquendes prolongés. Et j'avais droit à un chauffeur à l'aéroport qui m'attendait à côté de ceux qui attendaient les vedettes du festival de Cannes ! et à un AR gratos. 

 

 

Jean-Raymond Abrial, " a world-wide prestigious French computer scientist "

 


https://www.nosta.gov.cn/pc/en/awards/awardees2/1511.shtml

Jean-Raymond Abrial

France

Mr. Jean-Raymond Abrial (born in November, 1938), a world-wide prestigious French computer scientist,was a professor at Swiss Federal Institute of Technology in Zurich (ETHZ). He is also a member of European Academy of Sciences.

Prof. Abrial is the founder of B-Method, a method of developing safety-critical software systems. He is also a pioneer in applying B-Method to develop industry-level safety-critical software. B-Method was firstly proposed by Prof. Abrial in the 1990s, and quickly became mathematical foundation of the formal development of dependable software. The method has been world-wide adopted and applied in the fields of industrial control system, and becomes a landmarked technique for the safety assurance of industrial IT products. 

Prof. Abrial has been engaged in collaboration with East China Normal University since 2005, and conducted a wide and in-depth research ranging from theoretical foundation to industrial application. He was the first who introduced B-Method into China for the safety assurance of system-level industrial control software. Thanks to his efforts, the capabilities of developing China’s related products were drastically improved to internationally competitive level. With his help, many safe-critical software systems were successfully designed and developed, and many enterprises became capable of developing such systems independently. As a leading academic master, he is starred in the Program of Intelligence Introduction for Innovation at Chinese Universities (MoE/SAFEA). He spared no efforts in introducing international academic resources to China. He also helped the East China Normal University establish the National Joint International Research Centre for Trustworthy Software, which was approved by the Ministry of Science and Technology. 

 The awarding ceremony of the 2016 National Science and Technology International Cooperation Award was held on January 9th, 2017 at the Great Hall of the People in Beijing. The adjunct professor of the School of Computer Science and Software Engineering at East China Normal University, a famous French computer scientist, Jean-Raymond Abria won the International Science and Technology Cooperation Award of the People's Republic of China. East China Normal University is the only institution in Shanghai with the award.

Prof. Abrial also cooperated with East China Normal University and China Aerospace Science and Technology Group to formally verify the aerospace embedded operating system. The relevant operating system was applied to many satellites such as the Chang'e III. He cooperated with China Electronics Group and obtained the OSEK international certification after formal verification of the industrial control operating system and deployed it on 700,000 domestically produced vehicles.

 

Professor Abrial and East China Normal University jointly established the International Summer School of Trustworthy Software. He is also an expert of the “111 project” at ECNU

 

Vous verrez les photos en cliquant sur 

https://sei.ecnu.edu.cn/seien/87/2b/c33262a362283/page.htm 

Je vous ai écrit ce titre car on n'a pas le droit de faire cette citation dans Wikipedia. 

Comme on n'a pas le droit d'y écrire que ce qui fait l'intérêt du Musée du Vélo du Haut Limousin est, comme pour le Palais de la Découverte (sera-t-il sauvé de la "numérisation" ?) les démonstrations captivantes.

 Idem pour celle-ci 

"

« J.-R Abrial est l'un des plus grands informaticiens français ! Peu enclin à épouser les « modes » qui agitent plus ou moins régulièrement les communautés scientifiques. Liberté de penser, de créer, et liberté d'essaimer ! ».

Gérard Le Lann"

 

Nous vivons dans un monde ultra "clean". Vous ne le saviez pas ? 

Il faut tout écrire au présent (voyez les copies du fameux brevet des collèges 5.0). Faudra que je le dise au président chinois quand il viendra visiter le Périgord vert avec ses bottes Baudou, fidélouère ! 

 

J'achète si possible du "made in Limousin" mais c'est clair je suis vendu aux Chinois du nord. D'ailleurs je n'ai pas acheté d'ordinateur Thomson fabriqué à Cholet. Pourtant on a une 4 voies pour aller à Cholet !  

Remarquons que J.R- Abrial était le gars qui appelait un Système de Gestion de Bases de données, Socrate et mettait une citation de Proust en tête d'un de ses articles. 

Ce fut toujours un "indépendant". 


 

 

Le Centre de Calcul Coelacanthe

 https://123dok.net/article/quelques-anecdotes-le-centre-de-calcul-coelacanthe.zgwk57l6

 https://hal.science/hal-01126051

LE CENTRE DE CALCUL COELACANTHE

1963-1970

CAE 133, Haliotis, Périscope de visée astrale, situation tactique et autres témoignages.

Chronique rédigée par Claude Kaiser

(6)

@Claude Kaiser 2011

(7)

Avant-propos

Les événements qui font l’objet de cette chronique scientifique se sont déroulés de 1963 à 1970 dans le 15e arrondissement de Paris, dans des locaux situés 16 rue Émeriau et 10 rue Sextius Michel.

Nous avions été chargés de la programmation du premier système informatique temps réel embarqué à bord de navires sous-marins français. Le calculateur, alors tout récent, avait à peine le dixième de la puissance et de la mémoire dont on dispose aujourd’hui sur une carte à puce comme celle qu’on peut trouver dans certains téléphones portables, mais avait un encombrement et une consommation comparables à ceux d’un grand centre de calcul. C’était une époque où l’on était loin, très loin, de l’informatique telle qu’on l’a vécue en 2010, après 50 ans d’une évolution fantastique et unique dans l’histoire des sciences et des technologies.

Le lecteur de cette chronique devra faire un gros effort d’imagination, comparable à celui qu’on doit faire pour comprendre le travail d’un artisan ou d’un paysan du 18e siècle, avant l’apparition de l’électricité et de la mécanisation.

Pour aider le lecteur à faire ce saut en arrière dans le temps, quelques éléments de comparaison avec 2010 sont donnés en annexe.

(8)
(9)

Résumé

De 1963 à 1970, le STCAN conçoit et réalise avec des calculateurs embarqués à bord du premier sous-marin nucléaire français « Le Redoutable », deux nouvelles aides à la navigation, pour la première fois assistées par l’informatique. La première vise à recaler la centrale de navigation par inertie en faisant un point par relevé astral à partir d’un périscope de visée astrale (PVA). La seconde présente au commandement une situation tactique calculée à partir d’un ensemble de données provenant des appareils de détection sous-marine (microphones, sonars), électromagnétique (radar) ou visuelle (périscope habituel) et visualisée sur une console graphique. La programmation est réalisée au Centre de Calcul Coelacanthe, majoritairement par des scientifiques du contingent, encadrés par quelques jeunes ingénieurs du corps du Génie Maritime, quelques Ingénieurs de Direction de Travaux et par le futur commandant du Redoutable.

Nous présentons les acteurs, les applications réalisées, les calculateurs disponibles à cette époque, l’architecture matérielle qu’ils ont permis de composer, leur programmation compliquée, l’architecture logicielle spécifique et le moniteur temps réel original mis en place, la conduite de la programmation et le déroulement des essais, à Paris et dans les Arsenaux. Nous complétons par une réflexion sur les conditions enthousiastes dans lesquelles ce travail a été effectué, par une évaluation critique, scientifique et technique, par un retour d’expérience des utilisateurs, par un aperçu de la refonte faite 15 ans plus tard et par le riche bilan humain constaté historiquement. Quelques anecdotes terminent ces souvenirs d’une époque. Les annexes complètent la description technique et donnent un aperçu de carrières d’anciens du Centre de Calcul Coelacanthe.

Le site http://cedric.cnam.fr/~claude/HALIOTIS/ est consacré au Centre de calcul Coelacanthe et contient cette chronique accompagnée de quelques documents, de photos, et de la liste des acteurs.

 

" Liberté de penser, de créer, et liberté d'essaimer ! " Jean-Raymond Abrial

 

C'est là que , qui a fait partie de l'équipe ayant conçu Internet, l'a connu. pour lui

 

 « J.-R Abrial est l'un des plus grands informaticiens français ! Peu enclin à épouser les « modes » qui agitent plus ou moins régulièrement les communautés scientifiques. Liberté de penser, de créer, et liberté d'essaimer ! ».

Gérard Le Lann 

 

qui a connu J.R. Abrial au centre Cœlacanthe situé à côté du Centre de Programmation de la Marine où J.-R. Abrial travaillait sur une nouvelles version du Langage Temps Réel (lTR)

 

Centre de calcul coelacanthe 1963-1970

  • Inlibroveritas

 

mercredi 9 juillet 2025

Astrolabe (le nom du fils d'Héloïse et Abélard) va devenir le prénom tendance ! alors apprenez ce qu'est un astrolabe

 https://www.youtube.com/watch?v=N8oWGwcdFmA

 

https://www.youtube.com/watch?v=yioZhHe1i5M 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrolabe 

 

Pourquoi en ajouter ! y a tout sur la Toile.

Abélard, Sherlock Holmes du XIIe siècle ?

 

Abélard, Sherlock Holmes du XIIe siècle ?
 Jérôme Rival
Jérôme Rival, professeur agrégé d’histoire-géographie-EMC au collège de St-Romain le Puy, et membre du CA de l’Association Culturelle Pierre-Abélard (Le Pallet) 
 « Je suis enquêteur par penchant. Je ressens une grande soif de connaissance. » (Emmanuel Kant)
« Nulle part la déduction n'est plus nécessaire que dans la religion [...] Le logicien peut en faire une science exacte ». Cette phrase aurait pu être prononcée par un illustre maître parisien du XIIe siècle, à moins qu'il ne s'agisse d'une phrase tirée de romans prenant place en 1327 dans une abbaye bénédictine du Nord de l'Italie ou dans l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe et du début du XXe siècles ... La fiction rejoint parfois la réalité et c'est bien le fameux détective britannique Sherlock Holmes qui formule cette sentence dans une nouvelle écrite par son créateur, l'Ecossais Arthur Conan Doyle. D'une figure de papier, le romancier Umberto Éco a imposé à son tour un autre personnage littéraire, Guillaume de Baskerville, sorte de Sherlock Holmes du XIVe siècle, dont le patronyme est un hommage appuyé de l'auteur italien à la plus célèbre aventure policière écrite par Conan Doyle, Le chien des Baskerville (1902), mettant en scène son célèbre héros, à la faculté d'observation et de déduction sans pareilles. Dans Le Nom de la Rose (1982), il fait également écho à des personnages ayant réellement existé : le prénom de Guillaume est ainsi un clin d'œil au philosophe franciscain William - en anglais - d'Ockham (vers 1285-1347). De manière plus discrète, il fait aussi référence au philosophe et théologien Pierre Abélard (1079-1142), qui apporte son écot dans le roman à plusieurs reprises. Guillaume d'Ockham et avant lui Pierre Abélard sont traditionnellement considérés comme les représentants les plus éminents du nominalisme médiéval. Ancien inquisiteur, le personnage de Guillaume de Baskerville ne jure que par l'usage de la Raison, faisant le pont entre Pierre Abélard et Sherlock Holmes. Mais quel intérêt de comparer deux personnages fictifs à un homme de chair et de sang, ayant vécu il y a 900 ans ? Constant Mews s'est déjà attaché à montrer que Pierre Abélard peut être considéré comme une sorte de Jérôme du XIIe siècle mais il s'agit d'une comparaison avec un personnage réel, un Père de l'Eglise.
Il n'empêche : Abélard a aussi fabriqué son moi (son double ?) littéraire dans son Historia Calamitatum (Histoire de mes malheurs, vers 1132), moins une autobiographie qu'un storytelling, la confession magistralement opérée de sa conversion. En somme, au-delà de la facétie d'un amateur holmésien, dressant la liste des ressemblances et des différences, pourquoi pas, par la comparaison avec le célèbre enquêteur, esquisser une grille de lecture de l'ouvrage où Abélard expose sa méthode, le Sic et non (vers 1125), où il s'efforce de concilier les contraires.
Alors si comparaison - savamment orchestrée par Umberto Éco dans son roman - n'est certes pas raison, osons le parallèle entre la création de Conan Doyle et la gloire des écoles parisiennes, en posons la question d'un Abélard, possible Sherlock Holmes du XIIe siècle ? De facto, acceptons l'augure de reproches déjà fondés, parmi lesquels deux pourraient émerger. D'une part, celui de l'anachronisme (mais toute Histoire fabriquée depuis la tour d'ivoire ou plutôt le phare de son époque ne l'est-elle pas nécessairement ?). D'autre part, d'une concordance, quelque peu factice, sinon des temps du moins entre deux protagonistes que sépare le Rubicon de la substantielle existence ? Alea jacta est."
A écouter et à voir :
 
Il est temps de faire un billet de blog sur le fils d'Héloïse et Abélard ! on peut le dire aujourd'hui. Ils ont eu un fils, et l'ont nommé Astrolabe ! vous n'apprendrez pas ça sur Touiteur ou X ! 
Lançons le prénom Abélard ! 

mercredi 18 juin 2025

L' autodidacte est celui qui s'instruit par ordre alphabétique

- "Dans La Nausée, un personnage dit que l'autodidacte est celui qui s'instruit par ordre alphabétique.

- Supere aude ! "

p. 137, Pierre Assouline, L'annonce, Gallimard, 2025 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapere_aude 

 

Je suis bien un autodidacte en informatique. J'ai commencé par Z de Jean-Raymond Abrial et j'ai fini par B du même Jean-Raymond Abrial !

 

https://lefenetrou.blogspot.com/2025/06/z-b-les-methodes-formelles-creees-par-j.html 

https://lefenetrou.blogspot.com/2025/06/introduction-conference-js2025-jean.html 

Derniers travaux de Dominique Cansell et Jean-Raymond Abrial

 






I officially stopped my research more than 15 years ago but I worked sometime with Jean-Raymond Abrial when he was stuck in a proof or a development.


End of 2020 JRA asked me to work on his new instantiation (component).
I think it's a good thing and I've use it to develop many context and theorems.
This work was done in the EBRP ANR project my EBRP activity




I am retired in march 2025 and my unique objective is to propagate JRA's ideas.


lundi 16 juin 2025

Z, B les méthodes formelles créées par J.-R Abrial, quel succès !

et il y a aussi :

 

Mon psychanalyste n'avait pas été foutu de m'expliquer pourquoi j'ai pratiqué et enseigné Z puis B !

Il ne savait pas que mon autre nom était Hcarré !


 

Je rêvais des pistes cyclables route de Sainte-Luce, boulevard Dalby à Nantes ! et elles vont me faire abandonner le vélo musculaire !

 J'étais fort content de savoir qu'enfin le boulevard Dalby allait devenir praticable à pied, à vélo, en voiture. 

Je le pratique très peu en voiture, mais beaucoup à vélo.

La ville de Nantes est en train d'aménager cette voie. Avec deux pistes (des vraies) cyclables, une dans chaque sens de circulation. Bravo ! 

Une partie vient d'être mise en service.

Et il m'est arrivé de l'emprunter dans le sens oues/est à une heure de pointe. 

Je ne recommencerai pas !

Je roulerai avec les voitures (qui ne pourront rouler que dans un seul sens). Mais flûte ! ce ne pourra être que dans un sens ! je ne me sens pas assez courageux pour grimper à vélo plus haut que l'emplacement de l'ancien moulin (la rue qui s'appelait rue des moulins, s'appelle maintenant rue Camille Desmoulins ! l'humour d'historien nantais !).

Pourquoi ?

Je vous propose d'essayer avec un vélo musculaire.  Vous allez avoir des gens en trottinette (sans trottiner) qui roulent parfois à 60 km/h, des gens à vélo électrique qui, peinards, foncent sans fatigue, vous gueulent dessus car vous n'allez pas assez vite, vous leur faîtes gaspiller l'électricité et leur temps précieux, vous font des queues de poisson. De plus comme la piste est séparée de la voie des voitures et bus par un beau rebord en granit chinois (la dernière fois j'avais vérifié l'origine), vous ne pouvez vous sauver sans risquer la chute, et les gens pressés ne vont pas risquer leur vie pour vous.

Alors ?

 Mesdames et messieurs les spécialistes de l'urbanisme, des déplacements doudoux, quittez votre écran. Faites des essais avant de faire des travaux.

L'écologie c'est plus difficile que de faire des discours comme nos écolos patentés qui tuent l'écologie.

Il y a finalement une solution. Comme au Vietnam.

On a interdit les vélos musculaires dans les deux grandes villes pour faciliter les déplacements en moto, scooters, voitures. Et ça booste l'industrie automobile asiatique.
 
Est-ce que Nantes a prévu un cimetière paysager pour tous ces vélos qu'on va abandonner quand les batteries seront HS ?
 

 Je vais proposer à des municipalités de communes de mon Périgord/Limousin de créer de tels cimetières. La région crève. On y aura alors plus de vélos que d'habitants et de limousines. Mais faudra faire une route adéquate pour y amener ces vélos. 
 
 

Introduction, Conférence JS2025, Jean-Raymond Abrial

 Introduction
Henri Habrias
henri.habrias@univ-nantes.fr

La dernière chose qu'on trouve, en faisant un ouvrage, est de savoir
celle qu'il faut mettre la première

Blaise Pascal, Discours sur les passions de l'amour




Mes premiers livres d'informatique furent le "Meyer et Baudoin" Méthodes
de programmation, les livres de Mickaël Jackson, ceux de Jean-Dominique Warnier et le "Delobel Adiba", Bases de données et systèmes relationnels. Que j'ai
vite complétés avec ceux de Tony Hoare (CSP) et de Robin Milner (CCS) dont
j'appréciais la pédagogie. Je faisais alors ce qu'on appelait de l' "intégration
de méthodes", en plus de la "méthodologie", étude des méthodes 1 , terme qui
était utilisé dans l'emploi du temps quand je suis arrivé à l'IUT de Nantes. La
théorie naïve des ensembles - que je n'ai pas subie au lycée (2) y était mise en
œuvre. Quand je l'ai mise en avant auprès de certains collègues formés à l'informatique, l'accueil ne fut pas chaleureux. J.R. Abrial raconte la même chose
dans sa conférence au Collège de France. Heureusement, j'ai eu un collègue de
formation mathématique qui a apprécié. J' ai complété ma bibliographie par
l'article Data Semantics de J.R. Abrial, publié dans les actes de la conférence
de Cargèse. Introuvable sur la Toile, et dans les bibliothèques (sauf une !) nous
le reproduisons dans ce document ainsi que la première publication sur Z qui
est parue dans le Meyer et Baudoin dont Bertrand Meyer nous a autorisé la
reproduction.
C'est ainsi que j'ai suivi les écrits de J.R. Abrial pendant des décennies. J'ai
profité de ses écrits avant publication (3). Il a traité de mes sujets de programmation avec ce qui n'était pas encore B. (4 ). Et a accepté en 1998 de venir enregistrer son cours sur B à Nantes en studio devant un groupe d'étudiants. Ces cassettes VHS ont servi à l'enseignement de B dans plusieurs établissements.
Avec B je retrouvais les trains. Mon premier mémoire en 1969 fut intitulé
"Décit et options tarifaires dans le chemin de fer". Avec Abrial j'avais le professeur idéal pour mon auto-formation en informatique.
Un jour un collègue britannique Bill Stoddart a été chargé d'établir des
relations avec des établissements universitaires français. Il enseignait Z, que j'enseignais aussi, après être passé par VDM et le langage Metoo. Alors Bill est
passé par Nantes. Ce fut l'occasion de longs échanges avec Bill, Steve Dunne
et Andy Galloway,et des cours dans le cadre d'Erasmus avec des étudiants de
divers établissements d'Europe. Les échanges se sont prolongés avec B.
L'équipe que nous nommerons en français, "L'école buisonnière de Teesside"
présente un article intitulé Much Ado About Nothing sur l'utilisation de la théorie des bunchs en B, et nous ramènent à VDM. J'aurais bien aimé un dialogue
comme celui entre Raymond Devos(5) et Claude Hagège lors de l'émission Apostrophes le 6 décembre 1985.

En 1995, j'ai monté la conférence internationale Z2B, puis l'année suivante
la première conférence sur B, à l'occasion de la sortie du B-Book. J.R. Abrial y a
présenté un exposé Extending B without changing it où il introduisait ce qui allait devenir le B événementiel. Nous reproduisons cet article dans ce document.
A l'occasion j'ai de cette conférence j'ai créé l'association ACPB, Association de
Pilotages des Conférence internationales B", dont le président est actuellement
Dominique Méry. Depuis la conférence continue dans le cadre des conférences
ABZ. Cette année est le vingt-cinquième anniversaire de la première conférence.
Dominique Méry nous présente Teaching formal techniques with Event-B and
Rodin et toute l'histoire de ses enseignements et recherches. En préparant cette
journée, nous avons pu constater que la mémoire dite "numérique" (pourquoi
pas "alpha-numérique ?") s'efface plus facilement que celle sur papier. Bien des
documents sont introuvables de nos jours (6)
Pour le langage LTR (Langage Temps Réel), nous n'avons pu retrouver nos relations à l'Arsenal d'Indret qui pratiquaient LTR et Socrate (puis Clio). Nous
 En master d'histoire des sciences au Centre François Viète à Nantes on nous disait en 2008-09 que dans 20 ans on se demanderait ce qui a provoqué un trou dans la documentation ! Notons que nos collègues britanniques ont publié pas mal de textes disponibles sur l'histoire de l'informatique au UK. Nous les citons souvent
dans ce document. C'est beaucoup plus rare en France, en France où nous n'avons toujours pas de musée de l'informatique, malgré les efforts de l'association Aconit. (7) à Grenoble qui fait un travail d'information et de conservation.
Heureusement, à Grenoble, Jean-Pierre Giraudin avait la documentation sur le SGBD Socrate et sur le "Z de Grenoble". Et il venait de participer à la rédaction, avec Michel Adiba d'un ouvrage sur l'histoire de l'informatique à Grenoble 8 Nous avons aussi proté du mémoire de Jean Ricordeau (9)
2remercions Didier Andreu (10) . Mais une semaine avant la conférence, Pascal Poizat, ancien de Nantes, nous a signalé un rapport de l'Assemblée Nationale parlant de LTR. En quelques jours nous avons eu des échanges avec des anciens
du Centre de Programmation de la Marine. Et finalement avec Gérard Le Lann
qui a connu J.-R. Abrial au CPM et a continué à échanger avec lui. Lors de
la première conférence de Nantes, Gilles Kahn nous avait parlé de l'accident de
la fusée Ariane. Trente ans plus tard Gérard Le Lann nous cite son rapport de
l'INRIA qui contredit le rapport du BEA (Bureau d'Enquête Accident), présidé
par G. Khan. (11)
Nous n'avons pas cité tout ce qui a été publié sur Z et B. On trouvera
une bibliographie ici (12) . Mais avons fait une très longue bibliographie chrono-
logique avec citations qui permet de situer temporellement les publications de
J.R. Abrial, autour et alentours.
Avec un exemple simple, "Une porte est ouverte ou fermée" nous présentons
B, Event-B et Z et leurs didifférences.
En J.R. Abrial a été invité à faire une conférence au Collège de France et
a fait l'histoire d' "un chercheur monomaniaque" qui voulait savoir "Comment
savoir si ce que l'on programme est bien ce que l'on voulait ?". Nous en avons
fait une transcription partielle, principalement sur les travaux avec la RATP,
complétée en amont et en aval, principalement par les travaux d'Abrial, qui fut
la plupart du temps "Consultant indépendant", rue des plantes à Paris, puis à
Marseille.
Les applications "industrielles" sont une des caractéristiques des travaux de
J.R. Abrial. Fernando Mejia a accepté que soit inclus dans ce document son
avant-propos du livre Spécification formelle avec B (13) . Et Thierry Lecomte (Clearsy), Frédéric Badeau (Systerel) ont contribué à l'écriture de cette histoire. De plus je n'oublie pas que Clearsy nous a adressé gratuitement l'Atelier B ce qui nous
a permis de monter des Travaux Pratiques pour nos étudiants... et de participer
aux discussions sur le forum du BUG (B User Group). Je pense à Ranan Fraer 14
qui a dépanné beaucoup d'entre nous. J'ai découvert lors de l'Ecole EDF, CEA,
INRIA au Bréau-Sans-Nappe en 1995 où il passait ses nuits sur l'Atelier B,
qu'il répondait aux questions des utilisateurs de l'atelier sans l'avoir eu entre les
mains ! Merveille des mathématiques !
Guy Latte qui fut ingénieur à l'INSEE, en poste à Paris puis à Nantes, est
remercié par J.R. Abrial pour ses apports. Guy a appliqué B lors du recense-
ment de la population (15) . Retraité, il continue sa disputatio sur des algorithmes (3) publiés ou en invente. Il nous traite ici de la pile des vêtements qui parlera à tout le monde, dans un monde où on ne jette pas un vêtement ou un drap qui
n'a été utilisé qu' une seule fois.
Le développement de B s'est fait aussi en partie via des projets. Nous en donnons l'historique. Un a conduit à la plateforme Rodin https://wiki.event-b.
org/index.php/Rodin_Platform_Releases.
De nos jours, la "notation UML" est dans tous les programmes d'ensei-
gnement. Avant elle on a vu arriver bien des notations pour exprimer ce qui
se trouvait dans Data Semantics 16 . On a même eu une notation qui utilisait
des symboles quand il n'y avait pas de contrainte. Il fallait bien du nouveau !
Imaginez circuler sur une voie où est indiqué, non ce qui est interdit, mais ce
qui est autorisé. Une notation qui n'est pas celle d'un pays de liberté. Nous
avons enseigné une notation, celle du "modèle relationnel binaire" 17 introduite
pas Nijssen. Elle permettait d'exprimer les contraintes ensemblistes, et pour
les relations n'utilisait que deux symboles, celui de totalité (le quanticateur
universel) et celui d'unicité (les fonctions). De plus il permettait d'exprimer
des phrases sous la forme sujet verbe complément. La notation de Z, de B n'est
pas une application du rasoir d'Occam. Alors nous proposons notre notation
qu'on appellera Oc. On ne nie ni ses racines, ni son accent. Mais nous avons
connu les diérentes propositions de claviers ergonomiques. Elles n'ont pas eu
de succès. On en est toujours à AZERTY et QWERTY, ce qui gêne moins de
nos jours car on transporte son propre ordinateur. Le temps creuse les sillons,
mais parfois les comble. Je ne prévois pas de succès pour cette notation.
En réussissant à lire de vieux CD, nous avons retrouvé un article non publié
et intitulé "Des crayons et des couleurs". Nous l'avons rénové en lui donnant
un titre moins enfantin : "Ontologie ensembliste avec B". Les lecteurs de la
bibliographie y trouveront des illustrations des entrées inhabituelles dans une
bibliographie du génie logiciel. Ce sera notre interprétation de la statue Eloge du
pas de côté de Philippe Ramette que les participants verront place du Bouay
à Nantes.
Vous n'avez pas des "mélanges" sous les yeux. Ce ne sont pas ce que les
anglophones nomment des Essays in Honor of ou A Tribute to. Ce n'est pas
une thèse d'histoire des sciences et des techniques sur le développement des
logiciels. Nous n'en avons pas trouvé qui ait été soutenue en France. Le thème
n'est pas "porteur". Disons que c'est un
B log !

Certains constateront que J.R. Abrial a commencé à travailler sur "le temps
réel" au Centre de programmation de la Marine, puis dans le domaine des bases
de données, de la modélisation "basée sur un état", avec comme il le dit dans sa
conférence au Collège de France, une mono-manie, spécier, prouver le dévelop-
pement avant l'écriture du programme. Pendant des années il a laissé l'aspect
"événementiel". Puis y est revenu avec Event-B. Et toujours dans sa conférence,
International Conference of Z Users, Limerick, Sept. 7-9, LNCS, Springer

4nous a présenté les "systèmes hybrides", invité par Gérard Berry, qu'il a connu
à ses débuts dans les années 70, qui vient de publier "Le temps autrement" 18 .
L'historien en produira certainement "du sens".


Nous remercions Jean-Raymond Abrial dont la démarche, la pédagogie,
les publications ont motivé bien des universitaires et praticiens de par le monde.
Jonathan Bowen a écrit que Ib Holm Sorensen 19 qui a travaillé avec J.R. Abrial
à Oxford était un "doer" 20 . Deux "doers" ont partagé le même bureau à Oxford.
En 1995 eut lieu dans l'amphithéâtre du Musée Dobrée à Nantes la confé-
rence From Z to B suivie l'année suivante par la First B International Confe-
rence.
C'était il y a trent ans !
Remerciements
Nous remercions Pascal André, maître de conférences, HDR à Nantes Uni-
versité et le Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (LS2N). Sans
eux, cette conférence ne pourrait avoir lieu. Marc Guyomard, ancien professeur
de l'ENSATT de Lannion, comme Pascal André ont permis la constitution des
actes. Nous remercions Nantes Université qui permet une fois de plus de parler
de B à la Cité des Congrès de Nantes. Les deux dernières fois ce fut aussi dans
le cadre des Journées Scientiques, en 2008 et 2013, avec la série des conférences
The B method, from research to teaching, J.R. Abrial ayant été le conférencier
invité de la première JS, celle de 2008.
Et tous ceux qui nous ont fourni de la documentation, ont fait des scans de
documents, et ceux qui ont autorisé la reproduction de textes. Et n'oublions
pas tous nos correspondants qui nous ont fait de promptes réponses.
Enn, merci à Nicole qui ne pensait pas que mon bureau reprendrait son
allure d'antan.



1. Le terme méthodologie est utilisé à la place de méthode, il fait plus doux à l'oreille !
2. Les manuels d'alors, à part les ouvrages destinés aux mamans et aux papas ( !), étaient
plus diciles à lire que la Note historique et le fascicule de résultats du volume La théorie des
ensembles, Chapitres 1 à 4, N. Bourbaki, Eléments de mathématiques, Masson, 1990
3. J.R. Abrial, A small study in program design, Nov. 1986, non publié, A formal intro-
duction to abstract machines, May 4, 1987, Abstracts machines, 1988
4. H. Habrias, Le cas des élections à la proportionnelle en LCP, Programmation déductive,Méthode de J.R. Abrial. Rappelons que la seule élection législative française à la proportionnelle de la Ve République eut lieu le 16 mars 1986 sous F. Mitterrand.
5. " Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez rien à dire, eh bien, on en
parle, on en discute ! Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si nous parlons pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ?
Eh bien, de rien ! De rien !
Car rien... ce n'est pas rien
La preuve, c'est qu'on peut le soustraire.
Rien moins rien = moins que rien !
Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant
Un fois rien... c'est rien
Deux fois rien... ce n'est pas beaucoup !
Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose... et pour pas
cher !
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien :
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf !"
6. C'est le cas de la revue TSI et de son article : J.R. Abrial, Spécier ou comment
maîtriser l'abstrait, Vol.3, N°3, pp. 201-319, 1984. 

10. Ancien enseignant-chercheur à l'université Montpellier II, maintenant co-fondateur, res-
ponsable de la section technologique et directeur général de la société Neurinov https:
//neurinnov.com/ qui a accepté la publication de son cours, de ses sujets d'examen et de
travaux pratiques.
11. https://www.rocq.inria.fr/novaltis/research_reports/RR-3079.pdf The Ariane 5
Flight 501 Failure - A Case Study in System Engineering for Computing Systems
12. https://www.atelierb.eu/methode-formelle/bibliographie/
13. H. Habrias et al., Hermès Lavoisier, 2001
14. https://www-sop.inria.fr/croap/personnel/Ranan.Fraer.html
15. Guy Laffitte, Pascal Bernard, The French Population Census for 1990, ZUM95, 9th  16. J.R. Abrial, Data Semantics in Data Base Management, Klimbie, Koeman, eds, North-
Holland, 1974, pp. 1-59
17. H. Habrias, Le modèle relationnel binaire, méthode IA,(NIAM), Eyrolles, 1988

18. Gérard Berry, Le temps autrement, Odile Jacob,2025
19. Ibn Holm Søorensen : Ten Years After, Jonathan Bowen, FACS FACTS Issue 2022-2
July 2022 20. "Le nom doer (prononcé doueur) est bien ancré en anglais ; il désigne une personnequi agit pour affronter un problème, et s'oppose au thinker, qui resterait, lui, au stade de la
réflexion. Cette opposition entre ces deux attitudes est très ancienne ; ainsi, dans son Bellum
Jugurthinum, Salluste loue Jugurtha de réussir à les concilier : Ac sane, quod dicillumum
in primis est, et proelio strenuus erat et bonus consilio
(" Et de fait, il réunissait les deux
qualités les plus diciles à concilier, la bravoure au combat et la sagesse au conseil "). Si
le français n'a pas un substantif équivalent à doer, alors que " penseur " traduit fort bien
thinker, il a à sa disposition de nombreuses formes verbales, comme " ceux qui agissent, qui
font, qui réalisent, qui sont dans l'action ", ou nominales, comme " hommes d'action "."
https://www.academie-francaise.fr/doer

 
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