lundi 25 juin 2018

Élisabeth Vigée-Lebrun, Conseils pour la peinture du portrait, 1869




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Élisabeth Vigée Le Brun, née Louise-Élisabeth Vigée le à Paris, et morte dans la même ville le , est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps. Elle a pu être comparée à Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.
Son art et sa carrière exceptionnelle, en font un témoin privilégié des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, de la Révolution Française et de la Restauration. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du Royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. "

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L'historien anglais Colin Jones considère que le premier autoportrait de la peintre Élisabeth Vigée Le Brun avec sa fille (1786) est le premier vrai sourire représenté de l'art occidental où les dents sont apparentes. Lors de sa présentation, il est jugé scandaleux. En effet, depuis l'Antiquité, les représentations de bouches avec les dents existent mais elles concernent des personnages connotés négativement, comme le peuple ou des sujets ne maîtrisant pas leurs émotions (peur, rage, extase, etc.), par exemple sur les toiles flamandes du XVIIe siècle avec des ivrognes ou encore des enfants[Quoi ?] comme sur La Marchande de crevettes de William Hogarth. Rarement, des artistes font d'eux des autoportraits où on les voit sourire avec leurs dents (Rembrandt, Antoine Watteau, Georges de La Tour) mais Colin Jones considère cela comme un hommage à Démocrite, où le rire furieux fait écho à la folie du monde (comme sur la toile d'Antoine Coypel représentant le philosophe antique). Il convient également de noter que l'hygiène déficiente de l'époque gâte les dents et les fait souvent perdre avant l'âge de 40 ans : garder la bouche fermée et contrôler son sourire répond donc à une certaine nécessité pratique. Néanmoins, sous la houlette de Pierre Fauchard, la dentisterie progresse au XVIIIe siècle. La toile de Vigée Le Brun choque ainsi car elle transgresse les conventions sociales de son temps qui demande une maîtrise de son corps, l'art n'en étant que le reflet. Par la suite, la démocratisation de la médecine et la possibilité de conserver des dents saines et blanches permet au sourire de s'afficher50.
La première rétrospective de son œuvre en France a lieu de septembre 2015 au au Grand Palais de Paris."

vendredi 8 juin 2018

L'art contemporain de se foutre de la gueule du contribuable avec la participation de l'université !


Je fais souvent visiter Nantes à vélo à des amis français ou étrangers. On passe devant ces blocs.



Plusieurs fois on m'a dit " L'université va construire un bâtiment là ? " ( ces blocs seraient utiles pour installer une grue ) ou bien mes amis sont passés sans s'arrêter. Avant l'existence de ces blocs ils regardaient le château du Tertre. J'ai des amis incultes, je devrais le savoir. D'ailleurs ils loupent des œuvres pérennes du VAN, je suis obligé d'insister pour leur faire admirer.

Lisez la plaque !
C'est le pire !
Quant à pique-niquer sur ces blocs, essayez ! d'ailleurs je n'y ai jamais vu quelqu'un tenter l'expérience. Certains s'en servent pour allumer des feux à l'abri du vent. D'autres pour inscrire des pensées profondes, aussi profondes que le texte de la plaque.
Et une pensée pour le personnel du Service des Espaces Verts de Nantes.
Le pire est quand j'ai vu le logo de l'université de Nantes. 
Certainement que le conseil d'administration de l'université est venu y pique-niquer, a voté pour cette œuvre d'art. Ou que la décision de saloper le site a été prise dans un de ces consultations citoyennes où l'on joue du pipeau. Le peuple devait réclamer depuis longtemps, c'est sûr.
Positivons : que de belles thèses qui auraient plu à Alexandre Vialatte, à Pierre Dac et Pierre Desproges vont être écrites sur ces œuvres, de la recherche avec un grand air !  et scientifique !

jeudi 7 juin 2018

Noreen Riols, Ma vie dans les services secrets, 1943-1945

L'école des espions de Churchill, Calmann-lévy, 2014 pour la traduction française


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Résumé :
Lorsque la France s'effondre en 1940, Winston Churchill aide de Gaulle à passer à Londres et fonde le SOE, ou Special Operations Executive. Objectifs de cette armée secrète : infliger le maximum de pertes aux Allemands dans les pays qu'ils occupent, créer des réseaux de résistance et informer Londres des mouvements de l'ennemi. Pour cela, il faut former des agents bilingues capables de sauter en parachute, de tuer par tous les moyens, d'envoyer des informations par radio, de faire sauter des ponts.
Et tout cela dans le plus grand secret, sécurité oblige. Noreen Riols sort à peine de l'adolescence lorsqu'elle se voit contrainte de travailler dans une usine de munitions ou de rejoindre la Royal Navy. Mais s'apercevant qu'elle parle couramment français, quelqu'un l'expédie dans un bâtiment de Baker Street où règne une activité aussi folle qu'entourée de mystère. Sans le savoir, Noreen Riols vient d'atterrir au QG du SOE.
Recrutée à la section F (comme France), elle va travailler quatre ans durant sous les ordres du colonel Buckmaster et débriefer des agents revenus de France, servir d'appât, trouver des codes, faire passer des messages. Soixante-dix ans plus tard, seule survivante de la section F avec Bob Maloubier, Noreen se souvient de ce que furent ces années et nous dit les êtres d'un courage exceptionnel qui aidèrent tant la France à retrouver la liberté.
Tour à tour aimables, plaisants, humoristiques et terrifiants, ces souvenirs sont l’œuvre d'une femme aussi exceptionnelle qu'extraordinairement modeste."

Ma vie dans les services secrets par Riols


Conférence de Noreen Riols


Le SOE


Première opération de parachutage effectuée en plein jour

Les instructions opérationnelles prévoient l'envoi de forteresses volantes B-17, réparties comme suit 1 :
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Domps (Haute-Vienne)

72 bombardiers larguent 864 containers pour le maquis du Limousin de Georges Guingouin ; liaison avec Londres assurée par le réseau Hamlet—Salesman de Philippe Liewer (alias major Staunton), opérateur radio Jean-Claude Guiet ; terrain de la « Borderie ». "

lundi 4 juin 2018

Les sardines du soir à Nantes


" « C'est la meilleure sardine ! » Véronique Gaborieau est fière de ses ventes et il y a de quoi. Achetées le matin au port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), dès le retour de bateau, les sardines sont ramenées à Nantes par le couple de marchands et vendues à partir de 16 h dans le centre-ville, rue du Calvaire "

"La sardine, c'est aussi et surtout une tradition vieille de 300 ans. À l'époque des grandes famines, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, les pêcheurs remontaient la Loire en bateau pour approvisionner la ville de Nantes."

Quand je suis arrivé à Nantes en 1971, il y avait des vendeuses un peu partout. 
Et j'ai vite appris à les déguster, cuites au grill, avec du beurre salé, des pommes de terre nouvelles, une vraie salade, et du Muscadet (du bon !) ou du Gros-Plant (que je découvrais). 
Des Nantais les font cuire dans le beurre !


La sardine du soir a sa page facebouc. Le lundi, il n'y en a pas. Normal ! n'achetez pas le poisson le dimanche ou le lundi.


J'ai mes fournisseurs au marché de Talensac. Et j'ai appris à reconnaître les poissons frais !
Je suis sans doute bourré de mercure, je consomme trop de poisson.

D'aucuns disent que le poisson c'est cher. Ont-ils pensé aux pêcheurs, à la commercialisation, aux pertes ? [beaucoup de poissonneries ont disparu des quartiers de Nantes] et puis, bien souvent j'en ai pour moins de 2 euros pour une personne ! Par exemple, le petit maquereau TRES frais c'est extra. A Nantes on l'appelle "lisette". J'en ai mangé une 1/2 heure après l'avoir pêché et maintenant je sais ce que veut dire frais. 


En 1935 et 36 on a envoyé les sardines à Paris par avion !

http://www.crezan.net/pag_cpg/sardin.html

Sur la sardine :
http://museeimaginairedelasardine.blogspot.com/2015/

Les campeurs connaissent les sardines ! ils en mangent (en boite c'est très bon et pratique) et en piquent dans le sol.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sardine_(tente)

"« Tout simplement parce qu'ils avaient la forme de poisson », explique Pierre Bauvois, délégué parisien du Camping Club de France. « A l'origine, c'était des pièces en taule brillante tout en longueur avec une partie saillante pour accrocher les ficelles, le corps et la queue du poisson », poursuit-il. Mais quand les Français optent pour « sardine », les Allemands et les Hollandais, eux, lui préfèrent le mot « hareng » : « hering » pour les premiers, « tentharing » pour les seconds.
A noter qu'en France il est aussi question de « maquereaux » pour des « sardines » de grande taille, mais on en croise peu dans les campings de l'Hexagone, où la sardine est reine."
http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/les-piquets-de-tente-s-appellent-ils-des-sardines-13-08-2013-3049091.php

Jean Rolin, Prix Alexandre-Vialatte 2018 avec Le Traquet kurde


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L'auteur a été distingué pour son dernier roman, Le Traquet kurde, paru le 4 janvier chez P.O.L.
Le prix Alexandre-Vialatte 2018 a été attribué, jeudi 5 avril, à Jean Rolin pour Le Traquet kurde, paru le 4 janvier chez P.O.L. Doté de 6 105 euros par le groupe La Montagne/CentreFrance, soit "la somme de la hauteur du Puy-de-Dôme et de la longueur du Fleuve Congo", ce prix a précisément recompensé cette année un roman dont le point de départ se situe en Auvergne.

En 2015, un ornithologue du Puy-de-Dôme tente de comprendre comment le traquet kurde, une espèce jamais vue en France, est arrivé dans sa région. Il se lance sur les traces de l'oiseau et se rend dans les montagnes du nord de l'Irak. Dans son avant-critique, Olivier Mony met en avant "l'humour très pince-sans-rire" ainsi que "l'érudition naturelle" de Jean Rolin qui "se régale de ces drôles d’oiseaux-là".

Le jury du prix est composé de Jean Brousse, Laurence Cossé, Emmanuel Hoog, Philibert Humm, Eric Neuhoff, Elisabeth Philippe et Pierre Vialatte. En 2017, c'est Eric Vuillard qui remporta ce prix pour 14 juillet, paru chez Actes Sud. "

François Tusques





Je retrouve François Tusques dans Le Monde de la semaine dernière.
"Tusques, pianiste, compositeur, passeur décisif de toute une époque, militant infatigable de l’ombre, jouant avec les plus joueurs de New York, ou alors pour les fous, ou bien dans les usines, présente, ça tombe à pic, une sorte de bande-son du livre de Loupien à la Comédie Nation, intitulée : Oui, mais 68 ! Avec Isabel Juanpera (voix), Claude Parle (accordéon), Itaru Oki (trompette). Plus Julien Palomo (ange tutélaire et graphisme).
Tusques revient en piste : « J’en avais marre de ce que j’entendais sur Mai 68. Ce champ de bataille. Cette brèche politique. » Le tout dit d’une voix éraillée, rieuse et calme : « Hors système ? Je ne dirais pas cela. C’est plutôt le système qui m’a éjecté. » « Nous restons convaincus que ce monde peut radicalement et globalement changer de base. » ­Confiance inébranlable « dans la démocratie de masse, capable de s’approprier des questions que l’Etat ne pose jamais ».  "
La première fois que je l'ai écouté c'était Place des Fêtes à Paris, sans doute en 1969

dimanche 3 juin 2018

Fête du vélo 2018 à Nantes



Vue de la rive droite à partir de la rive gauche


J'ai fait la petite boucle : Nantes, Bellevue, rive droite de la Loire jusqu'au pont de Thouaré, passage rive gauche et retour par le pont de Bellevue et Ste-Luce. Beau temps, mais l'orage était annoncé et ça se sentait !
Rive gauche direction Nantes, route de la divatte



 Nous sommes à la Boire courant;
  

Photos primées 







































































































Au fond le pont de Thouaré


Boire-Courant, Saint-Julien-de-Concelles, A gauche la route, en bas (blanche) la Loire à vélo et à droite la Loire
Sim, acteur, comique, auteur et écrivain français, y passe une partie de sa jeunesse ; le , alors en vacances au lieu-dit de Boire-Courant, lors d'une fête à Saint-Julien-de-Concelles, Sim et son copain Georges Rousseau (dit Jojo), s'inscrivent à un concours de grimace qu'il remporte
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sim

Où l'on apprend qu'il y a des tas de métiers dont certains ignorés de notre Ministère de l'Educ Nat !
"Il travaille aussi au Crazy Horse Saloon comme dresseur de tétons afin de faire pointer les seins des filles"



Les maraîchers nantais utilisent le sable



La route, la Loire à vélo et la Loire





On pompe le sable des bateaux sabliers vers les "tenues maraichères"


Je vous présente une œuvre du "Voyage A Nantes " (VAN pour ceuses qui causent comme il faut). Elle n'aura rien côuté au contribuable nantais. Et il suffirait de mettre un panneau explicatif pour le citoyen inculte. Beaucoup de cyclistes sont passés sur l'autre rive devant une "œuvre pérenne du VAN", une certifiée. Et les idiots ne s'en sont pas rendu compte. On voit bien qu'ils se foutent de ce qu'on fait des impôts !






Nous voici sur la Loire à vélo. Pas de voitures qu'on soit ou non le jour de la fête du vélo.


Du pont de Bellevue, vue sur Bellevue (Ste-Luce-sur-Loire)



Le Pont de Bellevue est à nous ! à gauche les bagnoles





Le hasard...je prends cette photo et passe dans mon objectif...un ami



Route de Sainte-Luce à Nantes, le Quai des chaps




Chaque fois que je passe devant, je pense au Quai des Brumes

Résultat de recherche d'images pour "affiche quai des Brumes" 

Au sujet de ce film, lisez ces critiques sur le site de R. Merle











 
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