jeudi 14 avril 2011

Télémédecine et cardiologie, le projet DETECT à Saint-Yrieix la perche

Je reçois cette lettre :

Chers amis, merci de votre aide,

Cette lettre a pour objectif de mieux vous expliquer le rôle nouveau que va jouer la télémédecine dans notre quotidien et vous informer du suivi du projet, actuellement en cours : « DETECT » en compétition avec 48 autres projets.

Aujourd’hui le cas de Daniel âgé de 48 ans : cas que nous allons suivre pendant plusieurs jours…

« Daniel est très stressé, travaille beaucoup, livreur il doit charger aussi son camion toute la journée pour faire ses livraisons.

Il est sous PREVISCAN (un anticoagulant puissant)car il fait de la fibrillation : trouble du rythme susceptible d’engendrer un AVC. Il est également sous FLECAINE LP 100 : qui a pour objectif de maintenir son cœur est régulier.

Chaque fois que Daniel se plaint de palpitations, il vient en consultation en urgence et chaque fois son rythme est régulier… Que faire…

J’ai donc proposé à DANIEL de lui prêter une enregistreur de rythme « VITAPHONE »


D’utilisation simple, il s’applique l’appareil sur la poitrine durant 30 secondes et cela fait un électrocardiogramme, transmis par voie téléphonique.


Après 72 heures de calme, il a une crise de 10 mn et fait un enregistrement à son travail où il avait pris l’appareil et bingo !!!

le tracé arrive droit sur ma messagerie 5 mn après son enregistrement : Le rythme est irrégulier, c’est bien une fibrillation auriculaire..



Que risque Daniel ….Que dire à Daniel ?

Pour suivre le prochain épisode : VOTER DETECT en cliquant sur JE VOTE

A samedi pour la suite (ne pas oublier de regarder France 3…..)

P. DARY

PS : pour s’abonner à cette lettre : diffuser ce message et m’écrire à:
patrick.dary@wanadoo.fr

vendredi 8 avril 2011

Si vous en avez marre des trous de poules, des rues en tole ondulée à Nantes

quand vous roulez à vélo, vous pouvez prévenir Nantes Métropole.

velo@nantesmetropole.fr

Pendant que vous écrirez, vous éviterez ces rues !

Vous plaisantez, monsieur Tanner

Jean-Paul Dubois, Editions de l'Olivier

Pour ceux qui ont eu à faire intervenir des artisans dans l'immobilier

Livres en feu

Lucien X Polastron, Livres en feu, Histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Denoël

Je le recommande.

dimanche 3 avril 2011

Oc oc oc

De notre correspondant semi-permanent dans le sud-ouest :

" Le nouveau Président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées (Tarbes), un membre du Parti Socialiste, demande que les séances se tiennent désormais en langue occitane. Le procès-verbaux seront rédigés dans la "bonne graphie de Toulouse" (i.e. celle de l'IEO). C'est sa première mesure.

Je pensais que l'art. 2 de la Constitution s'opposait à ce genre de mesure
???...

Cela fait déjà 1 an que nous bénéficions (en Haute-Garonne) du sous-titrage en occitan des actualités régionales, sur la 3. Et 5 ans que nous avons le sous-titrage des noms de rues, métro, etc. "

La fille du puisatier (Pagnol) de Daniel Auteuil, excellent, excellent !

J'ai vu ce matin en avant-première "La Fille du puisatier" - d'après
Pagnol (et Raimu). Un correspondant m'adresse son analyse. Je peux la signer !



" Vous vous doutez que j'ai plus qu'apprécié ces sentiments naïfs et romanesques, qui emportent nos imaginations si loin de [...] !

J'ai également énormément apprécié la reprise du rôle de Raimu, par Daniel Auteuil, qui semble s'être enfin sorti de l'enfer de la drogue (cocaïne). Tant mieux, car c'est un acteur brillant. Jean-Pierre Darroussin, dans le rôle de Monsieur Mazel, est grandiose, comme à son habitude. Quel acteur !
Kad Merad m'a beaucoup fait rire, à ma grande surprise. Il est vraiment touchant, et juste. J'ai trouvé le beau Nicolas Duvauchelle un peu tristouille. Mais c'est vrai que dans le film de Raimu, ainsi que dans le roman de Pagnol, Jacques Mazel a assez peu de personnalité. Quant aux femmes : elles sont toutes extraordinaires et si pleines de vie, comme toutes ces femmes provençales ! J'ai particulièrement apprécié celle qui joue la cruche, et qui finit par épouser le compagnon puisatier Felipe (Kad Merad). Et le bébé : quel ange!!!

Enfin, Auteuil a choisi de ne pas montrer les scènes d'amour charnel.
Inutile de vous préciser, là encore, que ce choix de mise en scène - en plus d'être d'une intelligence et d'une sensibilité remarquables - me satisfait particulièrement. L'époque ne s'y prête pas (les années 1910), pas plus que le lieu (la Provence des papés et des "principes" !)

Je rappelle que la réplique d'Auteuil, qui a fait frémir toute la salle, est de Marcel Pagnol :

"On devrait toujours se méfier des gens qui vendent des outils, mais qui ne les utilisent pas."
"


Grande émotion pour moi. Les phrases me revenaient en tête. J'ai écouté si souvent les films de Pagnol sur disques 33 tours. Mon correspondant continue :

"
Les grandes phrases du film sont de Pagnol :

(de mémoire)

- "Je n'ai peut-être pas d'honneur, mais j'ai tellement d'amour que ça remplacera" (Felipe, lorsqu'il propose d'épouser la fille-mère et d'adopter l'enfant.)

-"Tu l'as vu deux fois et tu l'as aimé, ce garçon ? Mais moi ta mère, je l'ai regardée pendant cinq ans avant de l'aimer ! ... c'est vrai qu'aujourd'hui, avec le progrès, ça va plus vite".

- "Il ne m'a rien promis, mais moi je lui ai tout donné" (Angèle parlant de son amoureux).

- "Les femmes parlent beaucoup et ne réflechissent qu'après". (Machisme provençal)

- "Cet enfant s'appelle comme moi : c'est moi qui lui ai envoyé le nom par-dessus toi, parce que le nom, c'est moi qui l'ai !" (appréciez le français imagé de Pagnol !).

- "Une fille, ça s'appelle Amanda, Noémie ou Isabelle ; un cadet ou un troisième garçon, ça s'appelle Pierre, André ou Paul ; mais un premier né de Provence, on l'appelle par le nom de la famille !"

et le très provençal (mais peu français) :

"Je suis venu pour dire que c'est grave."

etc.
 
Site Meter