samedi 30 mars 2024

Rameaux en 2024 à Saint-Yrieix-la-Perche (cornues, tablettes "numériques", boudin aux châtaignes et carcasses de canards...)

 Cette année nous étions au pays pour Rameaux.

Le dimanche, nous sommes allé acheter les cornues pour le déjeuner et pour en ramener à Nantes. 


 

On a acheté les boudins à la "foire" le vendredi et au "marché au gras" (4 producteurs !), le dernier de la saison. On a vu que des carcasses de canard étaient en vente. Je ne retrouve plus la photo. La productrice était étonnée que je les prenne en photo. Je lui ai expliqué que quand j'ai conservé la carcasse de l'oie de Noël pour en faire une délicieuse soupe, j'avais moi aussi étonné les Nantais !

 

Étonnant ! autant de voitures que pour la foire, alors que normalement moins de personnel au Centre Hospitalier et à l'Ehpad ! Et si c'était Rameaux...

Passant devant le porche de l'église, je vois la porte grande ouverte.


L'église est en rénovation. D'où sans doute ce fonds blanc. Vous voyez l'écran devant à droite. L'orgue qui a été mis dans le cœur (1) est caché. A moins que remplacé par la tablette "numérique" du curé.
 

Est-ce que j'allais retrouver l'église bondée des Rameaux d'antan ? Jour où après la messe, il y avait plein de baptêmes. (2)

L'église était pleine. Mon intuition était bonne. Et ce matin je lis au marché à Nantes qu'il y a des baptêmes d'adultes comme jamais.

Un écran dans le cœur permettait de projeter les paroles des chants ! 

Le curé était à la limite des "fonds (3) baptismaux" là où se vendait Télérama et Le Sillon de mon temps.

Il avait un micro comme dans la star academy (bon, ça fait des années que je ne regarde plus la télé)... et une tablette "numérique" ! Fini le grand livre enluminé d'antan. Tout vient du cloud ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing m'a dit Isidore de Séville https://fr.wikipedia.org/wiki/Isidore_de_S%C3%A9ville

Quant au public, même si le curé était entouré de jeunes, il était plutôt de mon âge !

Et des corbeilles de branches de laurier étaient à la disposition du public de la grande ville de St-Yrieix. Le buis se fait rare de nos jours ! Il a été attaqué par la pyrale.

En ville, seule la petite pâtisserie de la rue de Grévy était ouverte. C'est là qu'on trouve d'excellentes cornues et madeleines.

Et je me souviens, du temps du pâtissier Marcel Beauduffe, des rameaux décorés par madame.

(c) Beauduffe

 

Étonnant, il y en avait avec de la crème ! je n'en avais encore jamais vu.

A la boulangerie en haut de la rue de l'hôtel de ville, côté Limoges, il y avait aussi des cornues. Pas les mêmes ! Je fais dans la critique gastronomique et le rapport prix/qualité.


 Le saviez-vous ?

Je découvre que les cornues de Rameaux avaient originellement la forme d’un phallus et que c’est l’évêque de Limoges, un Breton, qui en a fait évoluer la forme !

 

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2022/04/07/50548/

Et j'apprends :

" Tu as de la chance de trouver encore des cornues !
Figures toi que chez notre boulanger arédien préféré ( le bio qui est face à Fabregue), visité le lendemain des rameaux, il n'en font plus ! "Non, on ne fait plus que des boules"...
Le lendemain au four à pain (au feu de bois) de Chasteu Chervic , "non, je n'en fais plus, à cause de la forme, je ne peux en mettre que deux sur une plaque alors que j'y mets six brioches" 


Que la malemort les emporte ! Merde ! Me priver de cornue ! Aucun sens moral. "

Ah ! Château-Chervix. J'ai acheté au marché au gras (le dernier, 4 producteurs) des cuisses de canard d'un producteur de CC. J'ai cru acheter une cuisse confite ! je vais devoir repousser l'heure du déjeuner ! Mais j'ai ma douzaine d'huîtres n° 2 du Croisic en attendant.

Comme d'habitude j'ai fait un stock de boudins aux châtaignes médaille d'or, chez Barris.

https://www.boucherie-barris.fr/boudins-aux-chataignes_5_p.htm

Ah ! je vois qu'ils distribuent pas mal de médailles à Mortagne en Pays de la Loire ! et cette année Barris n'a pas eu la médaille.

France zone 20==>MENTION HONORABLE Boudin Créatif Sucré===> BARRIS Laurent   87500  St Yrieix la Perche

https://www.boudin-mortagne.com/Palmares_2024_mortagne_16032024.php  

Et j'ai acheté aussi des boudins de cul noir de chez Dufour (dont vous trouverez des photos de l'élevage de cochons culs noirs à La Meize sur mon blog). Ils ont un goût différent. Excellents.


 

https://www.bienvenue-a-la-ferme.com/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/la-meyze/ferme/chez-dufour-cie/58810

Je n'ai pas vu de personnes marchant dans les rues. La voiture est encore chez nous, le luxe ! Il faut dire que plus guère de monde habite dans St-Yrieix intra-muros. Je suis passé le long du Couchou, quasi toutes les maisons qui donnent sur le Couchou sont en ruine.

Et on n'est plus au temps où les paysans venaient à la foire à pied avec leurs bêtes !

 

Figurez-vous que je n'ai pas vu de viande de chevreau ! alors que je me souviens des pleurs des chevreaux le jour de la foire précédant Rameaux. Mais la foire actuelle n'est plus une foire !

Par contre à Nantes, tous les ans, j'ai de quoi me rappeler les goûts de ma jeunesse. Et je peux récupérer de vrais osselets que je fais nettoyer par les fourmis. Naturellement.

Non ! ne pas confondre chevreau et ormeaux ! et ormeaux avec orme ! l'olme !

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2018/03/26/lorme-cet-arbre-qui-a-donne-son-nom-au-limousin-et-a-la-rue-pierre-de-lhomme/

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/05/03/st-yrieix-rue-pierre-de-lhomme-charriera-de-la-peira-de-lolme/ 


Marché de Talensac à Nantes

Pourquoi plus de chevreau à Saint-Yrieix depuis pas mal d'années ? De mon temps, les chevreaux, les poules, les canards, les fromages blancs, faisaient la retraite des vieilles de nos fermes. Et de nos jours c'est fini.

On continue dans les rues autour du Moustier :

 


 

Et le soir, pas de télé, mais notre fauteuil en clisses de châtaignier, du bois "maison", et la lecture de Bertrand Russell. Même les Britishs du coin ne le lisent pas !  Tiens, on m'a dit qu'on n'a plus de nouveaux Britishs à Bourdoux !


C'est là qu'on voit que nous sommes boomer ! quand on sait ce qu'on trouve au souper marquette !


 Et ...

 


 P.S.

On m'écrit :

"pas de problème pour trouver des cornues à Limoges (il y en avait encore ce matin à la boulangerie). En revanche, on ne trouve plus ces petites meringues ou ces sucreries qui décoraient les buis. Le dernier pâtissier qui en faisait à Limoges  a cessé son activité il y a longtemps. En revanche, j'ai ai vu il y a une semaine à Saint Léonard, en achetant des massepains. "

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massepain

(1) Vous avez certainement corrigé ce que nous appellerons une "coquille". On met tout son cœur à chanter en chœur avec la chorale dans le chœur de la collégiale du Moustier ! Merci à ma prof de français qui gentiment m'a écrit que mon "cœur" l'avait fait rigoler. Ah si j'avais écrit en occitan limousin selon la graphie occitane normée. Lo cor ça marche à tous les coups (même si on a "lo chor" pour le chœur de voix

(2) Ma prof m'écrit :

"Quelques précisions : on refait l'intérieur de l'église, sol compris, d'où la fermeture du CHŒUR (le cœur m'a fait rire) pour des mois. L'orgue, actionné par un habitué qui veut se faire entendre et non accompagner, est remplacé par un "piano" branché au son désagréable. Le curé a bien une tablette mais le Livre est ouvert pour les textes. On cherche les enfants, il n'y a plus de rameaux garnis de meringues depuis longtemps. Liturgiquement, jamais de baptêmes pour les Rameaux, c'est pour la veillée pascale.Bon appétit pour déguster nos excellentes spécialités, il fait encore bon vivre en Arédie "

(3) Ah ah ! ma prof originaire de l'Anjou, ne savait pas - je blague - qu'en occitan, qui est plus proche du latin qu'elle nous enseignait que du français, la "font" c'est la source (et pas que du Jourdain !, - souvent mal traduit par "fontaine". Les "bona font" sont les "bonnes sources" qui font des miracles en Limousin, comme celle de Courbefy qui a dû attirer Yoo Byung-eun, alias Ahae. 


 

Les fonts baptismaux sont certes au "fonds" de l'église (vs le chœur) mais ce sont des fonts !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonts_baptismaux


jeudi 28 mars 2024

Les noms des lieux-dits disparaissent des adresses ! nos élus vont effacer des siècles de toponymes !

 Le lieu-dit Bourdoux, connu dans les années 70 pour sa fête du bœuf,

 


 et avant pour son café chez "La Marie" et son bal, a disparu de l'adresse, comme d'ailleurs sans doute tous les lieux-dits ! maintenant j'ai un numéro à 4 chiffres sur une "route de l'or". Parfois on retrouve le nom des lieux dans le nom d'une voie.
Cela a été fait par des élus locaux, pas par une Administration, pas par Mc Kinsey. Fidélouère !

On m'écrit : "Ici, le maire a refusé ce que lui demandait la poste. Il a maintenu les noms de lieux dits et la poste s'est inclinée. Il suffit que le maire ait un peu de personnalité et ne se laisse pas monter sur les c...s par des administratifs."

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Toponymie

Savez-vous que la toponymie sert à chercher de quoi vous fabriquer des batteries d'accumulateurs d'électricité pour votre voiture super écolo ? oui pour rechercher des mines ? et que même les historiens s'en servent ! étonnant n'est-ce pas m'a dit Desproges de Châlus !  

L'autre jour, en Loire Inférieure, j'ai voulu aller à Saint-Mars-la-Jaille pour faire un tour dans "ma" 2CV. J'ai utilisé le GPS car je ne me souvenais pas bien du trajet jusqu'à l'adresse de celui qui a rénové la voiture familiale. Saint-Mars-la-Jaille est un nom connu à Nantes car on a plusieurs Saint-Mars et puis la "jaille" ce sont les ordures. En Dordogne, maintenant c'est le SMD3 !  Et bien, j'ai eu bien des soucis. Saint-Mars-La-Jaille n'existe plus dans les adresses contemporaines ! la commune a été fusionnée avec d'autres. Et bien peu connaissent le nouveau nom : Vallons de l'Erdre ! bé c'est qu'il y en a des vallons au bord de l'Erdre ! et pas qu'à Saint-Mars-la-Jaille !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Mars-la-Jaille

 

 Je vous mets ici le billet de https://lefenetrou.blogspot.com/2024/03/bernard-stepha-le-berry-et-le-perigord.html dans son blog (je vous le conseille, extra !) http://www.periberry.com/archive/2024-03/

Gardons nos lieux-dits

Publié par Bernard Stéphan sur 25 Mars 2024, 08:34am

Catégories : #Patrimoine

Loin de moi l’idée de critiquer l’adressage. Mais il ne faudrait pas que celui-ci efface les lieux-dits. Car figurez-vous que dans un village pas loin de Lalinde en Dordogne un ami habitait à l’adresse suivante : hameau du Malpas, 24150 et le nom de la commune. Désormais il habite 556 impasse des Accacias, 24150 le nom de la commune. Vous voyez bien que le nom du lieu-dit a disparu sur l’adressage. C’est la raison pour laquelle je milite avec quelques autres pour que sur les adresses postales on conserve le nom du lieu-dit accolé à l’adresse désormais officielle.

Pourquoi cela ? Pour garder mémoire et patrimoine. Car figurez-vous que les micro-toponymes, c’est à dire les lieux-dits sont les mentions les plus anciennes de désignation des lieux dans notre histoire.  Entendez-bien que La Garrenne de Saint-Vincent sur la commune de Badefols-sur-Dordogne, que La Marolleque sur la commune de Gardonne, que Le Grand Jaure sur la commune de Lembras, que La Calevie sur la commune de Pomport, que Pincanemme sur la commune de Saint-Léon d’Issigeac, que La Martigne sur la commune de Saint-Martin-des-Combes sont des toponymes de lieux-dits qui existaient déjà au Moyen-âge.

Défense de la mémoire donc, mais aussi défense du sens de ces noms. Supprimer les noms des lieux-dits c’est comme débaptiser l’histoire. Dans beaucoup de communes à part les traces d’un dolmen ou une croix de carrefour, le seul patrimoine c’est la mémoire des noms de lieux. Voilà pourquoi il faut les sauver. Pensez au sens de quelques-uns … Par exemple Les Bitarelles sur la commune de Pontours (24) c’est le lieu où fut bâtie une maison, Les Justices à Lalinde (24) c’est l’ancien site des bois de Justices où s’exerçait l’exécution des peines capitales, La Coudrière à Montferrand du Périgord (24) c’est le bois des coudriers ou noisetiers, Peyrelevade à Eymet (24) c’est le site de la pierre levée, peut-être un ancien site d’un menhir, Malacoste à Castillonès (47) c’est la pente raide,  Peyreprat à Bardou (24) c’est la prairie encombrée de pierres, Le Cluzel à La Monzie-Montastruc (24) c’est le site d’un cluzeau, ces cavernes naturelles dans une falaise calcaire, Les Crozes au Fleix (24) est le site des crozes, ces caverne naturelles pour animaux, etc.

Ainsi les lieux-dits racontent-ils paysage et mémoire. C’est la raison pour laquelle il faut les sauver. Et lorsque vous donnez votre adresse, imposez le lieu-dit accolé à l’adresse officielle.

 

P.S. Je viens de lire dans le Figaro de jeudi dernier à la BM


 

  Bien sûr j'ai pensé à Yves Lavalade et a son travail ! et voici ce qu'il m'écrit :

"Bonjour, j’ai lu avec un grand intérêt cet article sur la disparition des microtoponymes … et j’assiste comme vous à leur inexorable effacement, par l’intermédiaire d’un “adressage“ systématique entériné, malgré certaines résistances locales bien trop rares, par nos élus et décideurs. J’aime bien la formule “débaptiser l’histoire“. J’irais jusqu’à “décérébrer les citoyens“. Cet anéantissement programmé, aussi stupide que la quête de nouveaux gentilés, pour faire semblant d’affirmer que l’on est né quelque part (c’est la génération spontanée des couzeixois, lussacois, haut-viennois …les troupeaux d’oies abondent et tout le monde veut en faire partie; il vaut mieux se dire limogeois que limougeaud).
Cet engouement et cette dématérialisation des territoires va très loin, au plus profond des individus et de leur environnement quotidien. Un ami s’insurgeait que dans une commune près de Nontron on ait rebaptisé des axes Allée des Palmiers, des Bananiers …; cela change des Rossignols, des Chardonnerets et d’autres élucubrations paysagères ou animalières. Alors qu’il existe sur les cadastres et dans les matrices d’innombrables ressources pour illustrer et inspirer ces nouvelles coordonnées résidentielles.
Cela me révolte d’autant plus que depuis environ 50 ans je me suis penché sur l’onomastique limousine (noms de personnes et noms de lieux). J’ai pu, difficilement, publier à ce jour 68 ouvrages sur cette matière limousino-périgorde ainsi qu’écrire de nombreuses chroniques dans la presse locale ; mené 650 enquêtes bilingues communales et relevé par là même toute la toponymie de plus de mille communes (l’espace dialectal lémovice) ; toutes les communes de Haute-Vienne, de Corrèze, de Creuse, 127 communes de Charente, près de70 de Dordogne, 50 du sud de l’Indre, 16 du sud de la Vienne. Soit autour de 100 000 noms de lieux; dont la plupart avec leur graphie occitane analysée et expliquée. Ma première enquête de terrain est de 1976. En 1998, à la première AG de l’actuel IEO du Limousin, j’ai souligné l’importance de la dimension toponymique. L’on m’a rétorqué de continuer à me servir de mon bâton de pèlerin ; ce que j’ai toujours fait, de façon désintéressée, y compris hors du domaine toponymique. Des années plus tard les esprits ont commencé à saisir (y compris en Périgord) l’intérêt capital du sujet. Ma démarche est absolument unique, personnelle et complètement autonome (le public le sait fort bien). Depuis 2009, elle est récupérée, contre rémunérations sonnantes et trébuchantes. J’ajouterai que la centaine de panneaux qui composent la signalétique occitane actuelle du Limousin ont émané de ce travail de fond, y compris par des financements (dons) du Cercle Limousin d’Études Occitanes et d’Action Populaire (CLEO-AP). L’élimination des microtoponymes est un coup de grâce à notre identité; car ils ne sont pas que patrimoniaux.  Y.Lavalade; Limoges le 30 mars 2024."

 

On a vu le film sur les Fêtes du boeuf à la broche de Bourdoux

 Une chance ! on était au pays la semaine dernière.

La salle des fêtes de Saint-Priest-les-Fougères était pleine. De pas très jeunes ! et il n'y avait pas nos néos-ruraux ! ils se foutent bien de l'histoire du pays. Quand quasi tout le monde donnait un coup de main quand il s'agissait de monter de telles fêtes. Un repas de plus de 500 personnes ce n'est pas rien ! Comme je l'ai entendu dire plusieurs fois lors de cette soirée, "aujourd'hui, ce serait impossible". Ne serait-ce qu'à cause du "principe de précaution" dans notre Constitution. Par contre, il n'a pas été impossible de monter une "garden-party", non ! une "rave-party" (rien à voir avec les macheraves dont parlait Rabelais au sujet des Limousins) à Bourdoux, plus exactement à Fouilloux (ma tante m'a dit que la mémé disait "quand le ciel est noir sur Fouilloux, il va faire frouillou ) !

Le film projeté a été fait à partir de 8 heures de films sur les fêtes qui ont eu lieu en juillet dans les années 70. Et il n'y a jamais plu !

Pas sûr que cuire un bœuf à la broche soit une bonne idée en gastronomie. Et c'est aussi pas mal de gaspillage alimentaire ! Mais ça "a fait le buzz " !

On nous a dit que les 8 heures d'enregistrements pourraient être copiées sur clé USB par ceux qui sont intéressés.

Je vais conseiller qu'ils soient adressés (et/ou le film) à la https://cdna.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/

 









 












Bourdoux est en partie sur la commune de Jumilhac et en partie sur celle de Saint-Priest-les-Fougères.



Bernard Stephan, le Berry et le Périgord

Je suis depuis des années, et je consulte le blog 

http://www.periberry.com/

Voir son dernier billet auquel je souscris :

 http://www.periberry.com/2024/03/loin-de-moi-l-idee-de-critiquer-l-adressage-mais-il-ne-faudrait-pas-que-celui-ci-efface-les-lieux-dits-car-figurez-vous-que-dans-un-village-pas-loin-de-lalinde-en-dordogne-un-ami-habitait-a-l-adresse-suivante-hameau-du-malpas-24150-et-le-nom-de-la

 Maintenant je connais le nom de son auteur. Bernard Stéphan.

 "Bernard Stéphan, natif du Périgord, journaliste, rédacteur en chef adjoint de La Montagne, ancien rédacteur en chef du Berry républicain, est l’auteur de plusieurs ouvrages :  

Le Parler du Périgord (ed. Bonneton, 2013),  

Les coursières du Berry secret (éd. Centre-France, 2011),  

Paysans : mémoires vives (ed. Autrement, 2006) 

Gens et métiers du Périgord (éd. Royer, 2001), 

La Loire en sursis (en collaboration, éd. Sang de la Terre, 1990). 

Il est aussi l’auteur des films Mémoire de Berry et Sologe et La Route Jacques Coeur (éditions Montparnasse, 1996, 1999). 

Il anime deux blogs de recherches rurales et de mémoire. " https://www.bleu-autour.com/auteur_bleu/bernard-stephan/


Est-ce que je pourrai capter son émission de ma combe à Bourdoux ? 

https://rvb-radio.fr/team/bernard-stephan/

Bergerac c'est loin !

dimanche 10 mars 2024

Les envoyés spéciaux du Monde sont venus à Bourneix ! marcher sur l'or, le lithium, le cobalt, etc.

 




 

Bé didon ! Bourneix dans le Monde ce matin ! et ils ont envoyé une équipe sur place ! des courageux !

Le regain d’intérêt du secteur minier pour l’or du Limousin suscite l’inquiétude

Par  (Le Bourneix, envoyée spéciale)

" Quatre permis exclusifs de recherches ont été délivrés en quelques années dans des zones à cheval sur la Haute-Vienne et la Dordogne, où les dernières mines aurifères avaient fermé il y a vingt ans.

Dans la campagne limousine, au bout d’une route qui zigzague entre le nord de la Dordogne et le sud de la Haute-Vienne, sommeille l’ancienne mine d’or du Bourneix, à l’arrêt depuis le départ d’Areva, qui en a extrait 25 tonnes de métal précieux entre 1988 et 2002.

C’est dans cette zone de 39,19 kilomètres carrés, à cheval sur les deux départements, que le ministère de l’économie a délivré, par un arrêté publié dans le Journal officiel du 16 février, un permis exclusif de recherches de mines polymétalliques à Aurelius Ressources, filiale française de l’exploitant britannique Aurelius Resources, pour une durée de cinq ans. Le permis du « Nouveau Bourneix » autorise la recherche d’or, d’argent, d’antimoine, de tungstène, de lithium, de nickel, de bismuth, de cobalt, de platine, d’éléments de terres rares… L’or y était déjà exploité dans l’Antiquité.

« Le potentiel est clair, estime Dominique Fournier, le géologue recruté par Aurelius Ressources pour superviser les travaux d’exploration " 


On s'inquiète. 

"Pas de mine, ici ou ailleurs !" 

Y a des faux-culs qui volent haut ici et ailleurs ! 

Il est vrai que certains ont montré l'exemple. Il y a quelques années, ils ont récupéré le cuivre des lignes électriques ! et à Nantes sur la piste de La Loire à vélo, d'autres brûlent les câbles pour en enlever le plastique afin d'avoir du cuivre tout propre. Enfin, à Bourdoux, certains ont vu leurs bijoux partir par la fenêtre. De l'or lui aussi prêt à l'emploi. 

 

Imaginez qu'on va peut-être ouvrir un restaurant au Chalard ou même relancer le bal à Bourdoux et pourquoi pas la fête du bœuf à la broche ! Ouvrir une classe à Jumilhac. Mais on va couper des taillis ! 

Il fut un temps je voyais de ma combe le terril tout jaune, puis en un an il est devenu tout vert, et maintenant je ne saurais vous dire où il est. 

Mon cousin me dit que quand la scierie de Bourdoux est en vacances, il n'a pas le moral. Pas sûr qu'il entende les tirs de mine ! mais il verra passer les mineurs en voiture électrique (pas encore équipées de minéraux du Bourneix) qui iront à St-Priest-les-Fougères (qui me dit-on, pourra conserver ses fougères et son distributeur automatique de pain, car on n'y creusera pas).

 

J'attends la fin des pluies, pour aller marcher sur la route de l'or ! 

et refaire le plein de boudins aux châtaignes. Il est temps. Les pissenlits doivent être bons à manger. Et je préfère qu'ils n'aient pas de fleurs.


 

 A noter qu'il s'agit d'un "projet d'exploitation". 
Pour mettre des sous dans un tel projet il faut sans doute avoir calculé la probabilité d'une ZAD ! dans le Maine-et-Loir où il n'y a pas que des beaux seins en poire comme l'a chanté Boby Lapointe, l'inventeur de la numération bibi-binaire, mais aussi de l'or, les mineurs ont abandonné leurs projets.
 
Mais pas sûr qu'on ait une ZAD. Pour une ZAD il faut un environnement, une grande métropole. Pour qu'elle vive la ZAD. Nous n'avons pas vu la queue d'un radis des zadistes de NDDL à Nantes, autour et alentours.
 
Cette société Aurelius doit avoir comme patron un descendant des Aurelii ! 
 
 
Des expats britishs en Périgord ! qui apprécient le Saint-Emilion de l'autre côté de la frontière.
 

 


Le carnaval de Nantes, un peu d'histoire

 Aujourd'hui 3 mars c'était le carnaval de Nantes.
Ma première venue à Nantes et sur la côte bretonne (La Baule, le Croisic) fut pour le dimanche suivant la Mi-Carême. On était parti de la Cité U Descartes de Poitiers.

On a fait la côte le matin. Et on s'est garé. Mais je n'ai pas noté le nom de la place. Plus tard je découvrirai que c'était au marché de Talensac, marché que je fréquente plusieurs jours par semaine, ne serait-ce que pour me maintenant en jambe en faisant du vélo.

Place Royale, il y avait tellement de monde, que j'ai perdu les copains. J'ai dû attendre la fin du défilé, pour pouvoir reconnaître les rues parcourues avant la foule. Au retour, sur la route de Poitiers, aucune pompe pour faire le plein (j'ai connu ça aussi lors d'un retour de classe de neige, où nous avons dormi dans la voiture en attendant l'ouverture. On a trouvé quelqu'un qui a accepté qu'on siphonne son réservoir. Un copain en a eu plein la bouche !

C'est un copain de la Cité U dont la mère était bonne pas du curé, mais de l'évêque de Nantes qui nous avait parlé de la Mi-Carême nantaise.

A l'époque on ne savait pas ce qu'était le Ramadan, mais on savait ce qu'était le Carême et même une gueule de Carême.

Nantes est "Capitale européenne du carnaval". Mais ce carnaval est bien loin de la Mi-Carême dans années 60.

Mais nous n'avons vu que quatre chars.  Fin du défilé Place Louis XVI que les étrangers appellent comme sur les cartes, Place Mérchal-Foch.  C'est la place avec la colonne et au sommet Louis XVI statufié. 

Occasion de vous offrir un peu d'histoire nantaise.



On va voir un autre roi plus loin, celui du carnaval. Saviez-vous qu'on a eu Grichka Bogdanoff en 2018,  sacré roi du carnaval. Il avait participé au défilé de nuit 



Le roi du carnaval est Philippe II. Il avait été nommé l'an dernier, Philippe Corbou journaliste de Presse-Océan.


Ça c'est le char en honneur des 3 Jeans de Nantes, les Tri Yann an Naoned. 


Jean-Paul Corbineau (à gauche) est décédé en décembre 2022.

Un groupe allemand



Le char des reines du carnaval. Une histoire de cinéma. La reine du milieu m'a fait penser au film La reine blanche avec Catherine Deneuve. Vous voyez le magasin de Trentemoult. Au confort moderne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reine_blanche

 
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