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Trente cas suspects de coronavirus ont été recensés sur l'île de Noirmoutier (Vendée), a indiqué la communauté de communes ce vendredi. Il s'agit de malades qui présentent les symptômes, comme de la fièvre, de la toux ou des difficultés respiratoires. Pour l'instant, les six médecins généralistes de l'île n'ont pas de difficultés à gérer la situation puisque la plupart des patients restent confinés chez eux.
La communauté de communes veut néanmoins rassurer. Ces 30 cas ne représentent que 0,3% de la population de l'île qui, hors saison, compte 10.000 habitants.
Cependant, certains s'inquiètent de la présence de nombreux résidents secondaires qui sont récemment arrivés de région parisienne et d'autres départements.
"L'objectif n'est pas de remonter au patient zéro et de stigmatiser une certaine partie de la population",
a assuré Noël Faucher, président de la communauté de communes et maire de Noirmoutier-en-l'Ile. Il observe une prise de conscience des occupants de l'île qui respectent de plus en plus le confinement, avec seulement une dizaine de verbalisations. "
Ce week-end, Laurence a ouvert une dizaine de maisons à Noirmoutier. Elle est concierge privée.
Ses clients sont pour la plupart des Parisiens propriétaires d’une résidence secondaire sur l'Île. "Le souci, c’est qu’ils sont tous allés faire leurs courses en même temps, donc on a eu un sentiment d’invasion mais ça va se réguler", explique-t-elle.
Sur les groupes privés Facebook, les gens sont plus virulents : "On est envahi depuis hier après-midi. Les gens gueulent. Ils débarquent chez nous avec leur merde, dévalisent les commerces. Un vrai bordel. Et dès qu'ils arrivent ils font le plein d'essence. Ils nous pourrissent la vie."
Ses clients sont pour la plupart des Parisiens propriétaires d’une résidence secondaire sur l'Île. "Le souci, c’est qu’ils sont tous allés faire leurs courses en même temps, donc on a eu un sentiment d’invasion mais ça va se réguler", explique-t-elle.
Sur les groupes privés Facebook, les gens sont plus virulents : "On est envahi depuis hier après-midi. Les gens gueulent. Ils débarquent chez nous avec leur merde, dévalisent les commerces. Un vrai bordel. Et dès qu'ils arrivent ils font le plein d'essence. Ils nous pourrissent la vie."
"Le principal problème selon lui, c'est que si l'épidémie venait à se
déclarer sur l'Île, le système de santé ne pourrait absolument pas y
faire face. Noirmoutier est située en zone blanche, c'est-à-dire à plus
de 30 minutes des Urgences hospitalières. Les plus proches sont à
Challans, à plus de 40 kilomètres.
"C’est malheureux que le gouvernement n’ait pas anticipé ces déplacements. On se demande même si ce n’est pas fait exprès pour désengorger les services d’urgence des grandes villes, et particulièrement de la région parisienne".
Le
week-end dernier, on a vu des dizaines de Parisiens se presser à la
gare Montparnasse. La plupart ne portaient pas de masque, et se
pressaient de monter dans les trains sans se soucier de respecter la
distance d'un mètre de sécurité."C’est malheureux que le gouvernement n’ait pas anticipé ces déplacements. On se demande même si ce n’est pas fait exprès pour désengorger les services d’urgence des grandes villes, et particulièrement de la région parisienne".
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Pour Fabien Gaborit, nouvellement élu sur la liste de Yan Balat, les propriétaires de résidences secondaires ont le droit de choisir de se confiner sur l'ïle. "Il ne faut pas oublier que les résidences secondaires et le tourisme, c'est ce qui nous fait vivre", explique-t-il.
Sur l'île d'Yeu, la décision a été radicale. Par arrêté préfectoral, l'accès à l'île est interdit à toute personne n'y résidant pas de façon permanente."
Et pour aller à Yeu il n'y a ni gois ni pont !
Et l'Italie ?
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Philippe : Quelle est la situation dans le Mezzogiorno, et particulièrement à Naples et en Campanie ?
Pour l’heure, il y a nettement moins de cas que dans le Nord, mais beaucoup de cas « importés »
par les personnes qui ont fui les zones rouges aux débuts de
l’épidémie. C’est d’ailleurs un grand classique dans l’histoire des
pandémies…
Pour l’heure, en Campanie, il y a 749 cas comptabilisés. Donc
si la hausse se calme, la crise paraît peu probable.
Mais attention, au sud de Rome, c’est l’ensemble du système sanitaire qui est très peu développé. Naples ne pourrait jamais « encaisser » le même nombre de cas qu’une région comme la Vénétie ou la Lombardie."
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