On n’entend plus Greta Thunberg.
Ni les décrocheurs du portrait du président de la république.
Ni les écologistes patentés.
Et tout ce que je lis c’est qu’on s’inquiète pour les vacances d’été. Est-ce qu’il restera des compagnies aériennes pour porter la bonne parole urbi et orbi ? En attendant, Ouest-France me dit qu’il faut faire bouger sa voiture sinon on va se retrouver avec la batterie à plat. C’est que même quand on ne roule pas, avec la voiture moderne, même ma Dacia de 13 ans d’âge, elle bouffe de l’énergie sans bouger ! Quid des trottinettes électriques ?
Ouf, on n’arrête pas d’entendre qu’il ne faut pas faire du vélo. On n’est pas chez les Teutons ! Là-bas on vous dit de prendre votre vélo. Sont fous ! ils veulent tuer leur industrie automobile ! La FUB a dû faire écrire un mot par le « monsieur vélo » (ils n’ont pas encore de madame vélo !) du ministère pour bien préciser qu’on peut aller faire ses courses à vélo. A Bourdoux, ça va être difficile. L’épicerie est à plus d’1 km (mais si j’ai bien compris la logique de la « langue naturelle » on peut aller à l’épicerie (mais pas pour acheter une carte postale à envoyer à la mémé qui est en Ehpad ou des graines à semer, ça c’est du loisir) même à plus d’1 km.
Du coup, je prendrai la voiture pour aller au « drive » me faire remplir le coffre. Le vélo n’est pas prévu.
Alors puisque nos spécialistes grétistes ne vous disent rien. Ils diront plus tard qu’ils avaient tout prévu, tout dit, et que d’ailleurs le peuple les avait plébiscité aux Municipales d’avant.
Je vais faire mes propositions qui, j’en suis sûr, seront reprises par Hulot, Jadot et les autres.
- On laisse les avions sur les tarmacs. Ils y sont bien restés plusieurs semaines. On a prouvé qu’on n’en avait pas besoin. Certes pour transférer des malades et faire du rapatriement. Mais on aura compris que la patrie c’est fini.
- On garde les TGV pour les transferts sanitaires. Mais il faudra penser à entretenir la ligne. Les ragondins sont des sagouins. Ils vous bouffent les talus.
- On autorisera seulement les voyages à pied, à cheval, à dos de mulet, à vélo
- Les frontières seront contrôlées. Des zones de quarantaine seront établies de chaque côté. Pas d’expatriation puisque plus de patrie ! On qualifiera les frontières de sanitaires.
- Vous avez compris que s’en sera fini des aller-retours Paris-New-York le week-end pour boire un pot entre potes à Manhattan avant d’aller le week-end suivant au prochain meeting avec Greta en « invented guest ». A Jumilhac on ne connaît pas. C’est qu’il y a du chemin pour rejoindre Roissy. Et pourtant le we, c’est difficile de trouver un troquet ouvert.
- L’électricité ne viendra que des éoliennes fabriquées en bois de châtaignier Classe 4. et des centrales hydrauliques. On créera des régiments de curage des amonts des centrales. Pour le solaire on s’en tiendra à la méthode grecque. Un bidon sur le toit pour chauffer l’eau.
- On ne vivra que de la production nationale, on ne se soignera qu’avec du local.
- On inventera des batteries de téléphone portable recyclables à base de racines de pissenlits naturels
- On récupérera de nouveau la laine des moutons. Des fonds de recherche seront engagés pour trouver de quoi satisfaire les purs végans. La laine on la cardera comme je le faisais pour refaire les matelas, on la filera, et on fera des gilets, des couvertures. On se couvrira comme dans ma jeunesse à la maison. On détricotera les pulls plein de trous et on fera de splendides Jacquards. Quand je suis à Bourdoux, après avoir passé toute la journée dehors, je trouve que 15° c’est le confort ! Mais j’ai de quoi me couvrir. J’ai les moyens comme mon voisin.
- On ressortira les bouillottes et les briques. On fera chauffer l’eau sur le poêle à bois. Le bois viendra d’à côté. On l’aura coupé à la scie. On contrôle mieux comment ça tombe. On entend craquer alors qu’avec une tronçonneuse on n’entend rien. On n’encombrera pas les urgences hospitalières. On a appris pendant le confinement général mondial.
- On coupera l’herbe à la faux.
- Tous ces gens qui vivent mal dans les grandes villes, si mal qu’ils ont fuit vers la province. La province ! la France a une province ! quel pays peut s’enorgueillir d’avoir une province ? Tous ces gens viendront enfin faire de la culture raisonnée, bio, zen, sans produits chimiques, sans monoxyde de dihydrogène, avec des plantes naturelles. Pas de celles qu’on trouve sur les marchés, résultats de traficotages depuis des siècles de civilisations qui ont détruit la terre. Et plus de bouillie bordelaise si prisée des anciens et des spécialistes du bio.
- On va voir tous ces panneaux « A vendre » en Limousin et Périgord vert disparaître.
- Les « Fashion weeks » disparaîtront
- Le bleu de travail sera fabriqué partout. Je suis sûr que d’aucuns y feront des broderies champêtres. Elles varieront selon la mode.
- Porter des djines avec trous élégants sera ridicule. Et insultant.
- On apprendra de nouveau à retourner les poignées et les cols de chemises, de manteaux
- On prendra une douche par mois. Un seul savon à la maison, le gros savon de Marseille. On fera la lessive à la cendre dans la lessiveuse avec son champignon comme je l’ai connue dans les années 50
- On reviendra aux chiottes au fond du jardin ou de la cour. Fini les réserves de rouleaux de papier hygiénique. On aura tous comme les Romains un tersorium, en éponge naturelle bien sûr
- On n’aura plus à subir les ondes maléfiques. Radio, télévision, téléphone seront strictement limités. Le Linky ne nous apportera plus un nouveau coronavirus ! On reviendra aux veillées dans le cantou. Mais comme la cantou sera interdit avec l’interdiction des feux ouverts, on la fera autour du poêle. On y gagnera de la place. On se protégera des ondes du soleil. Plus besoin de bronzer ! ce sera d’un tel commun en vivant en plein air.
Vous ne le saviez pas. Mais vous êtes, à vous tout seul, un think tank !
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