« Ce n’est pas évidemment au moment où une pandémie surviendra qu’il s’agira de constituer les stocks [de masques] »,
disait Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au moment de la crise de la grippe A.
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L’ancienne ministre de la santé a été violemment mise en cause en 2009, lors de la crise de la grippe H1N1, pour avoir commandé en masse des masques et des vaccins.
L’ancienne ministre de la santé a été violemment mise en cause en 2009, lors de la crise de la grippe H1N1, pour avoir commandé en masse des masques et des vaccins.
Ces derniers jours,
elle a visionné pour la première fois des images qu’elle refoulait,
depuis si longtemps. Notamment cette séance du 12 janvier 2010, à la
commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale où, alors
ministre de la santé de Nicolas Sarkozy, elle encaisse les
admonestations de Michel Issindou, député socialiste de l’Isère. Nous
étions alors en pleine post-crise de la grippe A (H1N1). C’était il y a
dix ans, autant dire un siècle.
Premier
signe de la pandémie repéré au Mexique au printemps 2009, premier décès
connu en France le 30 juillet 2009. Dès le 4 juillet 2009, Roselyne
Bachelot, soutenue par Nicolas Sarkozy et son premier ministre, François
Fillon, passe commande de 94 millions de doses de vaccins, tandis que
195 millions d’euros sont prévus pour l’acquisition de masques,
chirurgicaux et FFP2. Tant et si bien qu’à l’automne 2009, la France
compte un stock de 1,7 milliard de masques.[...] "
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