samedi 28 mars 2020

Coronavirus : Nos animaux sauvages seraient-ils différents des animaux sauvages chinois ?


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" Très impliqué dans la création de l'Institut Pasteur au Laos, Didier Sicard a pu constater à quel point la transformation de la forêt primaire rapproche l'homme des chauves-souris et donc d'un réservoir de virus qu'on a trop peu étudié.
Par ailleurs, si la Chine a interdit le 24 février dernier "totalement et immédiatement" le trafic et la consommation d'animaux sauvages, une législation analogue existe déjà depuis 2003 sans être appliquée réellement par Pékin. Le professeur Sicard plaide donc pour la création d'un tribunal sanitaire international.
L'ancien président du Comité consultatif d'éthique de 1999 à 2008 souligne enfin combien, dans cette épidémie où la question du contact est primordiale, il faut que chacun se comporte comme un modèle.

Vous souhaitez revenir aux origines du mal ?
Le point de départ de cette pandémie, c’est un marché ouvert de Wuhan dans lequel s’accumulent des animaux sauvages, serpents, chauves-souris, pangolins, conservés dans des caisses en osier. En Chine, ces animaux sont achetés pour la fête du Rat. Ils coûtent assez cher et ce sont des aliments de choix. Sur ce marché, ils sont touchés par les vendeurs, dépecés, alors qu’ils sont maculés d’urine et que les tiques et les moustiques font une sorte de nuage autour de ces pauvres animaux, par milliers. Ces conditions ont fait que quelques animaux infectés ont forcément infecté d’autres animaux en quelques jours. On peut faire l’hypothèse qu’un vendeur s’est blessé ou a touché des urines contaminantes avant de porter la main à son visage. Et c’est parti !
Ce qui me frappe toujours, c’est l’indifférence au point de départ. Comme si la société ne s’intéressait qu’au point d’arrivée : le vaccin, les traitements, la réanimation. Mais pour que cela ne recommence pas, il faudrait considérer que le point de départ est vital. Or c’est impressionnant de voir à quel point on le néglige. L’indifférence aux marchés d’animaux sauvages dans le monde est dramatique. On dit que ces marchés rapportent autant d’argent que le marché de la drogue. Au Mexique, il y a un tel trafic que les douaniers retrouvent même des pangolins dans des valises…

Ce n’est pourtant pas la première fois que des animaux sont à l’origine de crises sanitaires ?
Les animaux sont effectivement à l’origine de la plupart des crises épidémiques depuis toujours : le VIH, les grippes aviaires type H5N1, Ebola. Ces maladies virales viennent toujours d’un réservoir de virus animal. Et on ne s’y intéresse pratiquement pas. C’est la même chose pour la dengue. J’ai des relations très étroites avec le Laos et sur place, au moment où la maladie apparaît, les populations disent : 'Il faut démoustiquer '. Mais en réalité c’est pendant la saison sèche, au moment où il n’y a que des larves, qu’il faudrait mener une politique d’extermination des larves de moustique. Or personne ne le fait parce que les gens se disent 'oh, il n’y a pas de moustiques, pourquoi voulez-vous qu’on utilise des insecticides ?'. Et l’Institut Pasteur du Laos s’époumone en vain, en demandant aux populations locales de porter l’effort avant que la maladie n’éclate. "

J'ai pu voir à Libreville au Gabon sur le marché ! Les singes au crane décalotté, les gens revenant avec des chats crevés non dépiautés (bé nous on achète bien des lapins crevés et des poulets crevés au supermarché !)

Je vis avec une colonie de chauves-souris quand je suis à Jumilhac en Périgord Vert. On nous dit de les protéger. Je balaye leurs crottes tous les jours.

Fouines, lérots, belettes, renards, sangliers, chevreuils, cerfs se promènent. Certains squattent le grenier et m'empêchent de dormir. 

La grande couleuvre verte et jaune niche sous l'escalier.
 

Mais nos écologistes nous disent que la nature c'est tout bon. Ces bêtes sont naturelles, on ne les a pas élevées en cages ! certaines rentrent dans les cages et bouffent les poules ou les œufs. Les fouines savent faire et même grimper le mur de la maison en y portant des œufs.

En lisant cet article, j'étais comme une truie qui doute !

Quand le confinement cessera, en tout cas, je vais avoir du boulot contre la nature. Ne le répétez pas à Greta ou à Hulot ! ou pire à Mme Rivasi agrégée de sciences naturelles , écologiste patentée ! le datura a dû envahir le jardin. Et comme je ne le fume pas !

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