Petite Bibliothèque Payot
Première publication en 1963
Extraits :
"A force de travailler pour la mort le menuisier finit par lui ressembler. A l'heure de la sieste, il dort étendu sur une planche supportée par deux chevalets, le menton levé, ses grosses pattes jointes sur l'estomac. A peine le voit-on, respirer. Les mouches elles-mêmes s'y trompent. La planche est étroite, s'il bougeait il tomberait ; s'il tombait il mourrait." page 75
"Ici la nature se renouvelle avec tant de force que l'homme, à côté, paraît sans âge. Les visages durcissent et s'altèrent tout de suite, comme des coins enfoncés au coeur de la bagarre : tannés, cicatrisés, labourés par la barbe, la variole, la fatigue ou le souci. Les plus tranchants, les plus beaux, même ceux des gosses, sont comme si une armée de bottes avait passé dessus. Jamais on ne voit, comme chez nous, de ces visages lisses, ruminants, inexistants à force de santé et sur lesquels tout reste à inscrire."
Quel plaisir que lire cet auteur. Et "on" nous dit que les images, les vidéo ...nous donnent à voir. Foutaises et billevesées, balivernes et sornettes.
Ce qu’il faut retenir de l’actualité du week-end : attaque mortelle au
marché de Noël de Magdebourg, aide humanitaire attendue à Mayotte…
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Vous n’avez pas suivi l’actualité, samedi 21 et dimanche 22 décembre ?
Voici ce qu’il s’est passé ces dernières quarante-huit heures.
Il y a 38 minutes
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