" Le bouc a une odeur suffocante. Peu de personnes peuvent la supporter. Je sais bien, hélas ! comme tout le monde, l'affreuse histoire de cette vieille dame à qui le médecin, en désespoir de cause, conseilla, pour ses rhumatismes, de faire coucher un bouc dans son lit (il espérait beaucoup de la chaleur animale). Mais c'était un remède de cheval ! Et il ne pensait pas qu'elle osât en user ! " Allez vous mieux ? lui demanda-t-il un mois plus tard. - Oh ! oui, répondit la vieille dame. - Vous avez essayé du bouc ? - Ma foi, oui. - Et il ne vous gêne pas ? - Ça, si, un peu dit-elle, car il tient beaucoup de place. - Oui ... mais...l'odeur ! - L'odeur ? Il s'y est vite habitué. "
Alexandre Vialatte, chronique du 16 novembre 1965
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*Je mangeais donc très opportunément un croissant la dernière fois que j’ai
ouvert mon exemplaire des Matinaux, de René Char. J’ai noté dessus la date…
m...
Il y a 11 heures
1 commentaire:
Ah l'imagination de Vialatte, le bouc comme remède de cheval !
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